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_ EECKHOUT — DUMORTIER — BELLANGE — DE GnOUI — 3CIIAE-
FELS — DAGELSTE1N- LAUGEE — KOLLER - Mrae GEEF3 — MM. TEN
KATE — KNARREN - BÜRGERS - BOSER - CLAUDE - DORE. WAU"
TERS PÈRE - GLAIZE — TVAUTERS FILS — VAN KEIRSBILCK — BAU-
GNIET — VAN DER OL’DEliAA - OOMS — ALLEES -VAN YZENDYCK ,
PÈRE ET FILS - VAN SEVERDONCK - KREMER — DE NOBELE -
GOYERS — LAMBRICHS - LAP - MAZEROLLE -VERHEYDEN — COR-
KOLE — AL. ET H. DILLEN'S -DÜWEE - PICQUÉ — VAN IMSCHOOT —
WITTKAHP.
Lorsque nous avons commencé notre revue
du Salon, le portrait de feu Léopold 1er n’é-
tait pas encore venu occuper sa place au milieu
des œuvres de nos artistes. I! y est aujourd’hui:
quelques remaniements dans le placement des
toiles exposées, joints à l’analyse que nous
voulons faire de la toile de De Winne, nous
ont ramené devant des artistes dont nous avons
déjà parlé mais auxquels nous voulons revenir.
Dans le nouveau portrait de M. De Winne, il
v a peut-être plus de solidité que dans ceux
qui ont précédé celui-ci. Les qualités techni-
ques sont grandes, l’aspect est d’une certaine
puissance d’effet, mais il y a là une atmosphère
lourde qui étoulïe et écrase tout le premier
plan. C’est là, sans aucundoute, le résultat de
ce malheureux fond en tapisserie desGobelins,
trop accentué, et dans lequel la personne du
Roi semble devoir s’introduire comme pour
participer à une action que le spectateur s’ex-
plique dillicilement. Il est extrêmement im-
prudent d’essayer de faire ressortir, sur des
fonds composés de figures agissant, des têtes
de personnages dont la forme, la pensée et le
costume réclament, avant tout, un isolement
complet. C’est le cas ici; l’individualité ca-
ractéristique du feu Roi, sa grandeur morale
et physique, tout son être enfin, demande à
n’être pas entouré. Lui seul, et c’est assez,
serions-nous tenté de dire sans flatterie. Il est
fâcheux que M. De Winne ne l’ait pas compris
ainsi. Toutefois, hâtons-nous de le dire, le
mal est facile à réparer, et, s’il se répare, l’ar-
tiste sera le premier à s’applaudir de la jus-
tesse de notre appréciation.
Un portrait de dame de M. Robert attire
aussi l’attention du public par une grâce réelle,
une distinction suprême et une grande suavité
de coloris.
Le portrait de M. Jaquet, par M. De Groiîc-
kel, malgré ses qualités si grandes et si sé-
rieuses, accuse un peu de violence dans la
couleur. Celui de M. V. IL, plus harmonieux,
est une des belles choses du Salon, tant sous le
rapport de la vie qui y est répandue que sous
celui de la facture. Nous en dirons autant du
portrait du frère de l’artiste ; celui-ci, dès au-
jourd’hui ,estdevenuun des premiers portrai-
tistes du pays.
Un des doyens de nos artistes, M. Ferdi-
nand de Rraekeleer, a abordé cette fois un
sujet de genre historique, la mort du noble
Frédéric de Mérode. C’est rendu avec l’exac-
titude ordinaire du peintre et avec sa couleur
harmonieuse. Le même artiste a exposé une
grande Scène d’intérieur pleine de ce cachet
indélébile et personnel qu’il sait imprimer de-
puis plus de quarante ans à toutes ses œuvres.
Un des jolis tableaux de genre du Salon,
est celui de M. Brion, la Fêle des Rois en
Alsace. C’est peint d’une main savante; pas
d’hésitation, pas de faiblesse. La figure de la
jeune femme et celle du bébé sont campées
fièrement et réellement enlevées. Les tons
sont harmonieux, les types sont d’une grande
puissance d’originalité, en un mot, c’est un
beau et bon tableau d’une extraordinaire sû-
reté d’exécution.
M. Dillens est, à coup sûr, un des nos ar-
tistes les plus populaires; ses charmantes
scènes frisonnes sont connues partout; la gra-
vure et les différents autres modes de repro-
duction les ont répandues dans tous les pays;
nous n’avons, cette année, qu’un reproche à
leur faire : une tendance à de la lourdeur dans
la peinture. Ce léger défaut n’existe pas dans
le Cordonnier-barbier. Aussiest-ce-Ià un petit
bijou qui enlève tous les suffrages. Ah ! vieux
figaro, tu n’as pas tous les jours un aussi joli
pied à chausser, mais prends garde, il faut
que cette paire-ci soit une idée plus petite
que l’autre; on te le dit avec une bouche char-
mante , on te l’indique avec des doigts faits au
tour; attention, car tu perdrais ta jolie prati-
que , et ce n’est pas cet amoureux fiancé, sou-
riantetadmirant une cambrure hardie et fine,
qui intercédérait pour toi, si adroitement et si
parfaitement que tu rases ses joues viriles.
La vocation de M. Dillens est positivement
les scènes spirituelles et gaies. Pourtant cet
intérieur de Deuil et désordre, est rendu aveed«s
détails neufs et qui font de ce sujet assez vul-
gaire, une toile tout à fait originale. Beaucoup !
de sentiment et un sentiment vrai, des inten-
tions justes et faciles à comprendre, ce qui est
un grand mérite, voilà quelques-unes des prin-
cipales qualités de ce tableau important dans
l’œuvre de l’artiste.
M. Th. Gérard est un peintre fort conscien-
cieux, harmonieux de couleur. Rien n’est vul-
gaire dans ses deux tableaux, la Laitière et
les Deux amis. Nous aimons moins la Visite i
i
à la nourrice, mais c’est aussi que l’artiste j
s’y est heurté avec le prosaïsme de la mode
moderne que nous conseillons à nos peintres
d’éviter comme le plus insurmontable des ob-
stacles. Le personnage de la laitière est ce
qu’il y a de mieux réussi; il n’y a pas de mal
à en dire et il n’y a que des éloges à en faire.
Encore un nom toujours bien venu en Bel-
gique, et des plus populaires. On se rappelle
avec un vrai plaisir toutes les toiles que M.
Cari Hubner a exposées chez nous : LeRécitdu
jeune Matelot, le Soir au bord de la mer, le
Portrait du bien-aimé, nous n’en avons oublié
aucun. Dirons-nous que le Secret de 1866 vaille
ses ainés? Ce serait contre notre pensée. Il y
a, sans contredit, progrès marqué dans la
couleur; le gris terne et uniforme a disparu;
mais la finesse des types a disparu avec lui.
C’est encore, sans doute, un joli tableau, mais
nous n’osons promettre de nous en souvenir
l’annéeprochaine. Le sujet, si souvent répété,
en est peut-être aussi la cause.
Oui, nous en convenons, ce fond est trop
noir; le parti pris de tout mettre dans une
ombre profonde, excepté les personnages du
premier plan, doit être constaté chez M. Israëls;
mais pouvons-nous lui en faire un crime? Il ob-
tient un si puissant effet; il saisit, il empoigne,
dirons-nous, le spectateur, et une fois qu’on est
pris à ce point-là, peut-on encore raisonner
sur un fond? Un vrai soutien, oui, M. Israëls
a raison. Dans ce pauvre, très pauvre inté-
rieur où dort, sans doute, dans une berce d’o-
sier, par terre, dans un coin, cachée sous des
rideaux d’indienne, une petite créature ré-
cemment née, il n’est pas, pour cette jolie et
pâle jeune mère, encore bien faible, et déjà
occupée de son tricot, il n’est pas, disons-nous,
de meilleur, de plus doux soutien pour sa fai-
blesse et sa misère, que cet enfant à peine
assuré sur sesjambesetqui apporte, avec grand
effort et peine, la chaufferette pour les pieds de
sa mère. Simple scène, non pas inventée mais
sentie. Qu’a-l-on besoin d’esprit lorsqu’on a
tant de cœur et cependant qu’il faut d’esprit
pour ne pas en mettre là où il ne faut que du
cœur. M. Israëls nous pardonnera de ne pas
entrer dans des détails sur sa manière.Sil’ex-
écution n’était pas tout ce qu’elle doit être,
nous oublierions l’effet produit par le sujet
pour ne songer qu’aux moyens del’interprêter.
La Délaissée de M. De Block, est peinte avec
cette admirable palette qui distingue l’artiste
anversois. Il y a là des détails ravissants, et la
dentelle que la pauvre fille raccommode pen-
dant le sommeil de son enfant, a le mérite
d’un fini parfait sans minutie et sans petitesse.
Nous ne demandons qu’une chose, c’est une
tête plus intelligente et où le regret et la souf-
france aient imprimé un cachet qui inspire la
sympathie à l’esprit en même temps que l’exé-
cution inspire l’admiration à l’œil.
M. De Ileuvel ne gagne pas en vigueur et
affectionne trop les tons roses et les figures
joufflues. Un peu de contrastes, s’il vous
plaît, vous avez du talent, ne tombez pas à
tout jamais dans le vulgaire. Ce qui luit,
miroite et brille n’est pas toujours. un
bon tableau.
Les Ravardes, de M. De la Charlerie, sont
d’une intention assez fine et ont surtout le
mérite de n’avoir pas besoin d’explication.
En voyant cette pauvre fille qui passe, triste
et les yeux baissés dans la rue du village,
_ EECKHOUT — DUMORTIER — BELLANGE — DE GnOUI — 3CIIAE-
FELS — DAGELSTE1N- LAUGEE — KOLLER - Mrae GEEF3 — MM. TEN
KATE — KNARREN - BÜRGERS - BOSER - CLAUDE - DORE. WAU"
TERS PÈRE - GLAIZE — TVAUTERS FILS — VAN KEIRSBILCK — BAU-
GNIET — VAN DER OL’DEliAA - OOMS — ALLEES -VAN YZENDYCK ,
PÈRE ET FILS - VAN SEVERDONCK - KREMER — DE NOBELE -
GOYERS — LAMBRICHS - LAP - MAZEROLLE -VERHEYDEN — COR-
KOLE — AL. ET H. DILLEN'S -DÜWEE - PICQUÉ — VAN IMSCHOOT —
WITTKAHP.
Lorsque nous avons commencé notre revue
du Salon, le portrait de feu Léopold 1er n’é-
tait pas encore venu occuper sa place au milieu
des œuvres de nos artistes. I! y est aujourd’hui:
quelques remaniements dans le placement des
toiles exposées, joints à l’analyse que nous
voulons faire de la toile de De Winne, nous
ont ramené devant des artistes dont nous avons
déjà parlé mais auxquels nous voulons revenir.
Dans le nouveau portrait de M. De Winne, il
v a peut-être plus de solidité que dans ceux
qui ont précédé celui-ci. Les qualités techni-
ques sont grandes, l’aspect est d’une certaine
puissance d’effet, mais il y a là une atmosphère
lourde qui étoulïe et écrase tout le premier
plan. C’est là, sans aucundoute, le résultat de
ce malheureux fond en tapisserie desGobelins,
trop accentué, et dans lequel la personne du
Roi semble devoir s’introduire comme pour
participer à une action que le spectateur s’ex-
plique dillicilement. Il est extrêmement im-
prudent d’essayer de faire ressortir, sur des
fonds composés de figures agissant, des têtes
de personnages dont la forme, la pensée et le
costume réclament, avant tout, un isolement
complet. C’est le cas ici; l’individualité ca-
ractéristique du feu Roi, sa grandeur morale
et physique, tout son être enfin, demande à
n’être pas entouré. Lui seul, et c’est assez,
serions-nous tenté de dire sans flatterie. Il est
fâcheux que M. De Winne ne l’ait pas compris
ainsi. Toutefois, hâtons-nous de le dire, le
mal est facile à réparer, et, s’il se répare, l’ar-
tiste sera le premier à s’applaudir de la jus-
tesse de notre appréciation.
Un portrait de dame de M. Robert attire
aussi l’attention du public par une grâce réelle,
une distinction suprême et une grande suavité
de coloris.
Le portrait de M. Jaquet, par M. De Groiîc-
kel, malgré ses qualités si grandes et si sé-
rieuses, accuse un peu de violence dans la
couleur. Celui de M. V. IL, plus harmonieux,
est une des belles choses du Salon, tant sous le
rapport de la vie qui y est répandue que sous
celui de la facture. Nous en dirons autant du
portrait du frère de l’artiste ; celui-ci, dès au-
jourd’hui ,estdevenuun des premiers portrai-
tistes du pays.
Un des doyens de nos artistes, M. Ferdi-
nand de Rraekeleer, a abordé cette fois un
sujet de genre historique, la mort du noble
Frédéric de Mérode. C’est rendu avec l’exac-
titude ordinaire du peintre et avec sa couleur
harmonieuse. Le même artiste a exposé une
grande Scène d’intérieur pleine de ce cachet
indélébile et personnel qu’il sait imprimer de-
puis plus de quarante ans à toutes ses œuvres.
Un des jolis tableaux de genre du Salon,
est celui de M. Brion, la Fêle des Rois en
Alsace. C’est peint d’une main savante; pas
d’hésitation, pas de faiblesse. La figure de la
jeune femme et celle du bébé sont campées
fièrement et réellement enlevées. Les tons
sont harmonieux, les types sont d’une grande
puissance d’originalité, en un mot, c’est un
beau et bon tableau d’une extraordinaire sû-
reté d’exécution.
M. Dillens est, à coup sûr, un des nos ar-
tistes les plus populaires; ses charmantes
scènes frisonnes sont connues partout; la gra-
vure et les différents autres modes de repro-
duction les ont répandues dans tous les pays;
nous n’avons, cette année, qu’un reproche à
leur faire : une tendance à de la lourdeur dans
la peinture. Ce léger défaut n’existe pas dans
le Cordonnier-barbier. Aussiest-ce-Ià un petit
bijou qui enlève tous les suffrages. Ah ! vieux
figaro, tu n’as pas tous les jours un aussi joli
pied à chausser, mais prends garde, il faut
que cette paire-ci soit une idée plus petite
que l’autre; on te le dit avec une bouche char-
mante , on te l’indique avec des doigts faits au
tour; attention, car tu perdrais ta jolie prati-
que , et ce n’est pas cet amoureux fiancé, sou-
riantetadmirant une cambrure hardie et fine,
qui intercédérait pour toi, si adroitement et si
parfaitement que tu rases ses joues viriles.
La vocation de M. Dillens est positivement
les scènes spirituelles et gaies. Pourtant cet
intérieur de Deuil et désordre, est rendu aveed«s
détails neufs et qui font de ce sujet assez vul-
gaire, une toile tout à fait originale. Beaucoup !
de sentiment et un sentiment vrai, des inten-
tions justes et faciles à comprendre, ce qui est
un grand mérite, voilà quelques-unes des prin-
cipales qualités de ce tableau important dans
l’œuvre de l’artiste.
M. Th. Gérard est un peintre fort conscien-
cieux, harmonieux de couleur. Rien n’est vul-
gaire dans ses deux tableaux, la Laitière et
les Deux amis. Nous aimons moins la Visite i
i
à la nourrice, mais c’est aussi que l’artiste j
s’y est heurté avec le prosaïsme de la mode
moderne que nous conseillons à nos peintres
d’éviter comme le plus insurmontable des ob-
stacles. Le personnage de la laitière est ce
qu’il y a de mieux réussi; il n’y a pas de mal
à en dire et il n’y a que des éloges à en faire.
Encore un nom toujours bien venu en Bel-
gique, et des plus populaires. On se rappelle
avec un vrai plaisir toutes les toiles que M.
Cari Hubner a exposées chez nous : LeRécitdu
jeune Matelot, le Soir au bord de la mer, le
Portrait du bien-aimé, nous n’en avons oublié
aucun. Dirons-nous que le Secret de 1866 vaille
ses ainés? Ce serait contre notre pensée. Il y
a, sans contredit, progrès marqué dans la
couleur; le gris terne et uniforme a disparu;
mais la finesse des types a disparu avec lui.
C’est encore, sans doute, un joli tableau, mais
nous n’osons promettre de nous en souvenir
l’annéeprochaine. Le sujet, si souvent répété,
en est peut-être aussi la cause.
Oui, nous en convenons, ce fond est trop
noir; le parti pris de tout mettre dans une
ombre profonde, excepté les personnages du
premier plan, doit être constaté chez M. Israëls;
mais pouvons-nous lui en faire un crime? Il ob-
tient un si puissant effet; il saisit, il empoigne,
dirons-nous, le spectateur, et une fois qu’on est
pris à ce point-là, peut-on encore raisonner
sur un fond? Un vrai soutien, oui, M. Israëls
a raison. Dans ce pauvre, très pauvre inté-
rieur où dort, sans doute, dans une berce d’o-
sier, par terre, dans un coin, cachée sous des
rideaux d’indienne, une petite créature ré-
cemment née, il n’est pas, pour cette jolie et
pâle jeune mère, encore bien faible, et déjà
occupée de son tricot, il n’est pas, disons-nous,
de meilleur, de plus doux soutien pour sa fai-
blesse et sa misère, que cet enfant à peine
assuré sur sesjambesetqui apporte, avec grand
effort et peine, la chaufferette pour les pieds de
sa mère. Simple scène, non pas inventée mais
sentie. Qu’a-l-on besoin d’esprit lorsqu’on a
tant de cœur et cependant qu’il faut d’esprit
pour ne pas en mettre là où il ne faut que du
cœur. M. Israëls nous pardonnera de ne pas
entrer dans des détails sur sa manière.Sil’ex-
écution n’était pas tout ce qu’elle doit être,
nous oublierions l’effet produit par le sujet
pour ne songer qu’aux moyens del’interprêter.
La Délaissée de M. De Block, est peinte avec
cette admirable palette qui distingue l’artiste
anversois. Il y a là des détails ravissants, et la
dentelle que la pauvre fille raccommode pen-
dant le sommeil de son enfant, a le mérite
d’un fini parfait sans minutie et sans petitesse.
Nous ne demandons qu’une chose, c’est une
tête plus intelligente et où le regret et la souf-
france aient imprimé un cachet qui inspire la
sympathie à l’esprit en même temps que l’exé-
cution inspire l’admiration à l’œil.
M. De Ileuvel ne gagne pas en vigueur et
affectionne trop les tons roses et les figures
joufflues. Un peu de contrastes, s’il vous
plaît, vous avez du talent, ne tombez pas à
tout jamais dans le vulgaire. Ce qui luit,
miroite et brille n’est pas toujours. un
bon tableau.
Les Ravardes, de M. De la Charlerie, sont
d’une intention assez fine et ont surtout le
mérite de n’avoir pas besoin d’explication.
En voyant cette pauvre fille qui passe, triste
et les yeux baissés dans la rue du village,