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non-seulement le mobilier, les valeurs en papier,
mais encore une collection de choix des tableaux
du maître, collection évaluée à 400,000 fr. au
moins.

— A Fano, sur l’Adriatique, il s’est commis
un vol des plus hardis. Le David et Goliath, du
Dominiquin, qui se trouvait au collège Dolfl, a
été enlevé de son cadre et emporté sans qu’on ait
trouvé la moindre trace d’effraction.

— Le 10 Juin dernier a été inaugurée, dans le
parc de New-York, la statue en bronze du pro-
fesseur Samuel Morse, le père de la télégraphie
électrique. Par une circonstance bien rare et
presque exceptionnelle, Morse, octogénaire, était
présent à l’honneur mérité qu’on lui faisait. Le
soir, il y eut grande réception présidée par l’il-
lustre vieillard dans les salons de l’Académie de
musique. Un message de Morse, transmis séance
tenante à toutes les stations télégraphiques de
l’Union, était conçu en ces termes : « Salut et
reconnaissance aux sociétés télégraphiques du
monde entier. Gloire à Dieu au plus haut des
cieux, paix à la terre et contentement parmi les
hommes. * Morse s’assit à la table télégraphique
et signa de sa main la dépêche aux applaudisse-
ments enthousiastes de l’assemblée. Dans le
cours de la soirée arrivèrent des télégrammes de
fécilitations de tous les coins du monde.

Vente des tableaux, esquisses et dessins

«le P. VAIV SCDKNDEL.

(Directeur H. LE EOY.)

Le célèbre artiste que le monde des arts a si
prématurément perau, a laissé une réputation
que le temps ne fera que grandir. Le genre dans
lequel il s’est illustré est un des moins vulgaires
parcequ’il est un des plus difficiles, et le nombre
relativement restreint des tableaux que Van
Schendel a produits les rend plus précieux enco-
re. Tout le monde sait avec quelle inimitable per-
fection il terminait ses charmants marchés du soir
qui ont fait l’ornement des expositions et qui y
obtenaient les succès les plus populaires.

Aujourd’hui si la mort nous a enlevé l’auteur
de tant d’œuvres de mérite, elle rend au moins à
la circulation une quantité assez notable d’œuvres
précieuses dont Van Schendel n’a jamais voulu
se séparer et notamment une œuvre grandiose à
laquelle il attachait une légitime importance.
Cette œuvre est cette Adoralion des bergers qui
prouve que les marches n’étaient pas sa seule spé-
cialité. La peinture religieuse fut aussi son do-
maine, et là encore il remporta des succès écla-
tants. L'adoralion des bergers qui figure à cette
vente fut exposée dans les principales villes
d’Angleterre et d’Irlande et la presse anglaise
toute entière ne tarit point en éloges sur cette
production d’un caractère si étrange et si puis-
sant. L’admiration que cette vaste toile excita
dans la Grande Bretagne fut telle qu’une gravure
dut en être faite et se vendit à un nombre consi-
dérable d’exemplaires.

Une autre grande toile religieuse figurera éga-
lement à cette vente ; elle représente la Cène à
Emmaiis. Elle est comme la précédente digne de
la réputation du maître.

Les musées des principales villes du monde
artistique et les collections dignes de ce nom ne
négligeront pas l’occasion qui leur est offerte de
posséder des spécimens de ce talent unique et
populaire. Van Schendel qui toucha à tous les
succès et qui fut honoré de toutes les distinctions
dont un artiste puisse être revêtu, n’est point une
illustration à la mode et passagère. Ses œuvres,
et particulièrement ses effets de lumière, appar-
tiennent désormais à la postérité et elles sont
déjà recherchées avec une avidité qu’explique et
leur valeur et leur rareté.

Le catalogue donne des détails intéressants sur
chacun des travanx de Van Schendel qui vont
être livrés aux enchères. A ce titre déjà il con-
stitue un document utile qui complète en quelque
sorte tout ce qui concerne l’existence de ce célè-
bre artiste.

Ce catalogue se distribue au Journal des Beaux-
Arts, (demande affranchie)— à Bruxelles, chez le
notaire-Crois, r. Berlaimont et chez H. Le Roy,
r. du Pépin, 7 et Montagne de la Cour, 83 — à
Anvers, chez le greffier E. Ter Bruggen, — à Am-
sterdam, chez Roosjret Schouten — à Rotterdam,
chez Lamme — à la Haye, chez Goupil et cie —
à Paris au Moniteur des arts, rue St. Georges — à
Londres, chez Pelgeram et Leferve — à Liverpool
chez Whyte — à Manchester, chez Agnew —
à Vienne, chez Kaeser — à Berlin, chez Lepke
— à New-York, chez Schaus — à Boston, chez
Prang et cie.

ANNONCES.

VILLE D’ANVERS.

Vente publique d’une collection de

MONNAIES

JETONS MÉRBAUX

provenant le divers amateurs.

La vente aura lieu par le ministère du greffier
Il<9. Ter Kruggen. rue des Sœurs Noires à
Anvers, Lundi 4 Septembre 1871 à 10 et à 3 hs.
Exposition la veille de la vente de 11 à 2 heures.

VILLE DE BRUXELLES.

Vente aux enclières publiques

DES

TABLEAUX

ESQUISSES, ÉTUDES

etc.

délaissés par M. P. VAE SCHENDEL,

AUTISTE PEINTRE , CHEVALIER DE L’flRDRE LÉOPOLD.

Parmi les œuvres qui composent cette
collection, se trouvent le chef-d’œuvre du
maître, l’Adoration des Bergers, (hauteur 2
mètres 95, largeur 2 mètres 80), une grande
et belle page représentant le Christ et les
disciples d’Emmaüs, une composition im-
portante, le Braconnier, différentes Vues de
marchés, Sujets religieux, Intérieurs, Vues de
rivières, etc. etc.

ET DE QUELQUES

TABLEAUX ANCIENS,

entre autres un superbe Portrait du Grand
Pensionnaire De Witt et sa famille, par Fer-
dinand BOL.

Cette vente aura lieu le Lundi 4 Septembre
1871 et l'ours suivants, à 1 heure précise de rele-
vée, en'l’atelier de II. I*. Van Schendel, rue
du Progrès, n° 93, faubourg de Cologne, par le
ministère du notaire CROLS et sous la direction
de M. Henri LE ROY,expert,peintre restaurateur
de tableaux.

L’exposition publique aura lieu le Dimanche 3
Septembre, de 11 heures du matin à 4 heures de
relevée.

Le catalogue se distribue à Bruxelles :
chez MM. Crois,notaire, rue de Berlaimont, 12a;

» Henri Le Roy,expert,7, rue du Pépin;

» Henri Le Roy et fils, 83, Montagne de
la Cour ;

A Anvers, chez M. Ed. Ter Bruggen, rue des
Sœurs-Noires.

Les personnes étrangères à la ville pourront
visiter l’exposition tous les jours,en se munissant
d’une carte d’entrée qui se délivre chez M. le no-
taire CROLS et chez M. Henri LE ROY.

Het l\ederlandsch Tooneel

— K RO NIE K EN CRITIEK —

OK&AAN VAN HET NEDERLÀNDSCH TOONEELVERBOND

Directeur : Mr J. N. Van Hall.

COMMISSIE VAN REDACTIE :

H. J. Schimmel, W.J.Hofdijk,MaxRooses en
F.C. De Brieder.

Het NEDERLANDSCH ; TOONEEL zal worden uitgegeven in drie~
maandelij ksche afleveringen in gr. 8<>, uitmakend.e 25 vel ’s jaars.

De eerste aflevering verschijnt l°September 1871.

De prijs is bij inteekening fl. 6.— perjaargang. De inteekenaars
Qntvangen bij de laatste aflevering titel, innoud en omslag gratis.

Aile boekhandelaren van Noorden Znid nemen bestellingen aan.

De leden van het T ooneelverbond kunnen zich het Tijdschrift
aansenaffen vo,or de helft van den inteekenprijs, doeb alleen door
tusschenkomst van den Sekretaris kunner ai’deeling, of — waar geene
afdeeling gevestigd is — door tusschenkomst van den algemeenen
Sekretaris. jjE Uitgever

Utrecht, Juli 1871. g. EIJERS.

COLLECTION DES LIVRETS

des anciennes expositions à Paris

DEPUIS 1673 JUSQU’EN 1800." ’

Réimpression avec notices bibliographiques.
Quarante livraisons—Trente-sept sont publiées.

Conditions : Chaque volume sur papier vergé.
1 fr. 25 c. — Sur papier de Hollande, 2 fr. 50 c.
— Sur papier de Chine, 3 fr.

A Paris, chez Liepmannssohn,libraire, 11, rue
des Saints Pères ; à Bruxelles chez Muquardt
et Decq.

Les exemplaires sont numérotés à la main.

Journal des Demoiselles

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paraissant tons les Samedis.

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