LES DÉPENDANCES. 29
transportés là, aussi bien que ies montants et les linteaux de porte, lors des travaux d'exploita-
tion et de démolition
Cet ensemble de monuments trouvés tous dans un même endroit ou dans son voisinage immé-
diat nous donne une indication sur la destination primitive des dépendances de la pyramide
d Oudjebten. Le grand espace compris entre les deux enceintes, le mur de pierre et le mur de
briques devait contenir, en plus des magasins et des maisons de prêtres dont nous avons quelques
traces, d'autres locaux d'un caractère tout spécial qui ne sont autres que des concessions accordées
par la reine à certains de ses officiers et à leurs proches. Ges concessions consistaient chacune en
une chambre ou une courette dans laquelle on pénétrait par une porte à encadrement de pierre
et où les bénéficiaires installaient divers petits monuments à leur nom, une image en réduction
de leur tombeau, sorte de cénotaphe, une table d'offrandes, de petits obélisques; elles portaient
le nom de donnaient à leurs titulaires l'avantage de participer au culte funéraire célébré
pour leur souverain et la qualité d'nmaMoM.
Ceci nous permet de serrer de plus près cette expression d'amaMoM si fréquente mais
dont on n'a pu encore donner une traduction exacte, faute de mots dans nos langues euro-
péennes pour exprimer une idée purement égyptienne; ainsi le mot de ^féal?) est loin de rendre le
terme ancien, puisqu'il le transporte dans un domaine beaucoup plus vaste que le sien propre^).
Tous les textes où le mot amaMoM est employé se rapportent à la condition de l'homme après
sa mort, soit qu'il s'agisse de l'aménagement de son tombeau, favorisé par les libéralités royales,
La distance qui sépare ces deux points est de 5o mètres au maximum.
MoRET, La CMutû'oa des /eaaa; &Hs tayàwttte, &ms ta société, daas ta ute d'oMtre-tom&e (dtecMett de travaa#, XtX, p.
na-itt8), ia plus importante des études consacrées à ce mot.
transportés là, aussi bien que ies montants et les linteaux de porte, lors des travaux d'exploita-
tion et de démolition
Cet ensemble de monuments trouvés tous dans un même endroit ou dans son voisinage immé-
diat nous donne une indication sur la destination primitive des dépendances de la pyramide
d Oudjebten. Le grand espace compris entre les deux enceintes, le mur de pierre et le mur de
briques devait contenir, en plus des magasins et des maisons de prêtres dont nous avons quelques
traces, d'autres locaux d'un caractère tout spécial qui ne sont autres que des concessions accordées
par la reine à certains de ses officiers et à leurs proches. Ges concessions consistaient chacune en
une chambre ou une courette dans laquelle on pénétrait par une porte à encadrement de pierre
et où les bénéficiaires installaient divers petits monuments à leur nom, une image en réduction
de leur tombeau, sorte de cénotaphe, une table d'offrandes, de petits obélisques; elles portaient
le nom de donnaient à leurs titulaires l'avantage de participer au culte funéraire célébré
pour leur souverain et la qualité d'nmaMoM.
Ceci nous permet de serrer de plus près cette expression d'amaMoM si fréquente mais
dont on n'a pu encore donner une traduction exacte, faute de mots dans nos langues euro-
péennes pour exprimer une idée purement égyptienne; ainsi le mot de ^féal?) est loin de rendre le
terme ancien, puisqu'il le transporte dans un domaine beaucoup plus vaste que le sien propre^).
Tous les textes où le mot amaMoM est employé se rapportent à la condition de l'homme après
sa mort, soit qu'il s'agisse de l'aménagement de son tombeau, favorisé par les libéralités royales,
La distance qui sépare ces deux points est de 5o mètres au maximum.
MoRET, La CMutû'oa des /eaaa; &Hs tayàwttte, &ms ta société, daas ta ute d'oMtre-tom&e (dtecMett de travaa#, XtX, p.
na-itt8), ia plus importante des études consacrées à ce mot.