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https://doi.org/10.11588/diglit.36874#0013
LE MONUMENT FUNÉRAIRE
DE PEPI II.
TOME III
LES APPROCHES DU TEMPLE.
PORTIQUE.
La pyramide d'un roi de l'Ancien Empire, dressée solitaire en plein désert, n'est cependant
pas privée de toute liaison avec le monde des vivants qui doit assurer la persistance du culte
funéraire. Elle est dans la règle accompagnée d'un édifice secondaire tenant lieu de portique
d'entrée et situé au bord de la vallée, parfois même dans les terrains cultivés, à l'extrémité
d'un long couloir fermé qui franchit d'un trait une distance le plus souvent supérieure à un
demi-kilomètre.
Actuellement, et en attendant qu'ait été remis à jour le monument qui se trouve au bas de
l'avenue de la pyramide rbomboïdale h), le plus ancien portique de pyramide connu est celui
de Khephren, le fameux n temple du sphinx v, qui est en même temps de beaucoup le mieux
conservé. Cet édifice, bâti suivant les principes de l'époque, c'est-à-dire avec prédominance bien
nette des pleins sur les vides, présente un plan très simple : deux pièces importantes seulement,
un vestibule allongé à deux issues sur l'extérieur, et une salle centrale, en forme de T
Une modification très importante du plan intervient dans les portiques de la V" dynastie
en raison probablement de leur situation dans la vallée même et non plus à l'orée du désert;
le vestibule intérieur à deux entrées est remplacé par deux galeries indépendantes, l'une du
côté nord, l'autre du côté sud, pourvues d'une toiture, mais ouvertes sur toute leur longueur
Le monticule qui recouvre ces ruines est encore très apparent et n'a jamais été touche par les fouiüeurs modernes.
U. HôcscHER, 7)a.s CraAdeH/.wa/ des Ahm'g.s CAepArea (i<)ia).
BoRCHARDT, Das GraAdeaAma! des Æcwg-s Ae-User-Pe, p. 10; GraAdeaAma? des Æo'M^s Sa-Aa-rè, I, p. 7, — F. W. von
BtsstNG, Das Tfe-Ae/L^taw des AuAares, p. 8.
Le t?tonMme?nyMHe'raM*e de Pepi I/, t. lit.
î
DE PEPI II.
TOME III
LES APPROCHES DU TEMPLE.
PORTIQUE.
La pyramide d'un roi de l'Ancien Empire, dressée solitaire en plein désert, n'est cependant
pas privée de toute liaison avec le monde des vivants qui doit assurer la persistance du culte
funéraire. Elle est dans la règle accompagnée d'un édifice secondaire tenant lieu de portique
d'entrée et situé au bord de la vallée, parfois même dans les terrains cultivés, à l'extrémité
d'un long couloir fermé qui franchit d'un trait une distance le plus souvent supérieure à un
demi-kilomètre.
Actuellement, et en attendant qu'ait été remis à jour le monument qui se trouve au bas de
l'avenue de la pyramide rbomboïdale h), le plus ancien portique de pyramide connu est celui
de Khephren, le fameux n temple du sphinx v, qui est en même temps de beaucoup le mieux
conservé. Cet édifice, bâti suivant les principes de l'époque, c'est-à-dire avec prédominance bien
nette des pleins sur les vides, présente un plan très simple : deux pièces importantes seulement,
un vestibule allongé à deux issues sur l'extérieur, et une salle centrale, en forme de T
Une modification très importante du plan intervient dans les portiques de la V" dynastie
en raison probablement de leur situation dans la vallée même et non plus à l'orée du désert;
le vestibule intérieur à deux entrées est remplacé par deux galeries indépendantes, l'une du
côté nord, l'autre du côté sud, pourvues d'une toiture, mais ouvertes sur toute leur longueur
Le monticule qui recouvre ces ruines est encore très apparent et n'a jamais été touche par les fouiüeurs modernes.
U. HôcscHER, 7)a.s CraAdeH/.wa/ des Ahm'g.s CAepArea (i<)ia).
BoRCHARDT, Das GraAdeaAma! des Æcwg-s Ae-User-Pe, p. 10; GraAdeaAma? des Æo'M^s Sa-Aa-rè, I, p. 7, — F. W. von
BtsstNG, Das Tfe-Ae/L^taw des AuAares, p. 8.
Le t?tonMme?nyMHe'raM*e de Pepi I/, t. lit.
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