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https://doi.org/10.11588/diglit.36874#0036
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LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPI IL
Deux des faces du pilier sont entièrement nues, les deux autres portent dans leur partie
supérieure l'image du roi accompagné d'une divinité, dun côté Ra-Harmachis, de l'autre un
dieu dont la tète n'est plus reconnaissable (voir pl. â5); les deux figures chevauchent l'une sur
l'autre, comme il est d'usage dans les scènes d'embrassement, particulièrement appropriées à
des surfaces étroites et hautes comme celles des
supports. De même que sur les monuments de granit
ou sur les façades extérieures des édifices, les repré-
sentations sont gravées en creux; les tableaux ne
sont pas encadrés d'une bordure, et les inscriptions,
si tant est qu'il y en ait eu au-dessus des person-
nages, ont disparu avec le haut du monolithe.
Une galerie formant cloître autour d'une cour
est chose classique et de règle dans tous les monu-
ments de cet ordre. Ici les piliers monolithes étaient
ornés seulement sur les faces visibles de l'extérieur,
celles tournées vers les murs étant laissées nues.
Leur hauteur peut être estimée à 3 m. 5o; ils sup-
portaient un entablement en calcaire, formé d'une
architrave et d'une corniche à gorge, dont plusieurs
fragments ont été retrouvés dans les déblais. Les
dalles recouvrant le couloir du pourtour reposaient
sur les murs et sur les architraves, leur extrémité
se trouvant masquée par la corniche.
On s'attendrait à trouver ici, comme dans les
autres cours funéraires royales, un autel d'offrandes
dressé sur le dallage près de l'angle nord-ouest; je
n'en ai retrouvé aucun vestige, ni aucune trace sur
les dalles qui sont sur ce point en très mauvais état.
11 faut par contre signaler, près de l'angle sud-ouest,
, , à l'intérieur du pourtour et contre le mur, une table
rig. g. — rdier de ia cour.
de pierre analogue à celles qui ont été trouvées en
grand nombre dans les magasins voisins, un simple bloc de calcaire taillé grossièrement et se
terminant dans le haut par une ébauche de corniche à gorge, qui a pu servir à entreposer des
offrandes ou des ustensiles de culte.
MAGASINS.
La cour et son vestibule n'occupant qu'un tiers à peu près du bâtiment qui forme saillie en
avant du temple, les deux autres sections de l'annexe, au nord et au sud, abritent une série de
locaux affectés à un tout autre usage et qui n'ont même aucune communication avec ceux qui
viennent d'être décrits (voir pl. â6).
LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPI IL
Deux des faces du pilier sont entièrement nues, les deux autres portent dans leur partie
supérieure l'image du roi accompagné d'une divinité, dun côté Ra-Harmachis, de l'autre un
dieu dont la tète n'est plus reconnaissable (voir pl. â5); les deux figures chevauchent l'une sur
l'autre, comme il est d'usage dans les scènes d'embrassement, particulièrement appropriées à
des surfaces étroites et hautes comme celles des
supports. De même que sur les monuments de granit
ou sur les façades extérieures des édifices, les repré-
sentations sont gravées en creux; les tableaux ne
sont pas encadrés d'une bordure, et les inscriptions,
si tant est qu'il y en ait eu au-dessus des person-
nages, ont disparu avec le haut du monolithe.
Une galerie formant cloître autour d'une cour
est chose classique et de règle dans tous les monu-
ments de cet ordre. Ici les piliers monolithes étaient
ornés seulement sur les faces visibles de l'extérieur,
celles tournées vers les murs étant laissées nues.
Leur hauteur peut être estimée à 3 m. 5o; ils sup-
portaient un entablement en calcaire, formé d'une
architrave et d'une corniche à gorge, dont plusieurs
fragments ont été retrouvés dans les déblais. Les
dalles recouvrant le couloir du pourtour reposaient
sur les murs et sur les architraves, leur extrémité
se trouvant masquée par la corniche.
On s'attendrait à trouver ici, comme dans les
autres cours funéraires royales, un autel d'offrandes
dressé sur le dallage près de l'angle nord-ouest; je
n'en ai retrouvé aucun vestige, ni aucune trace sur
les dalles qui sont sur ce point en très mauvais état.
11 faut par contre signaler, près de l'angle sud-ouest,
, , à l'intérieur du pourtour et contre le mur, une table
rig. g. — rdier de ia cour.
de pierre analogue à celles qui ont été trouvées en
grand nombre dans les magasins voisins, un simple bloc de calcaire taillé grossièrement et se
terminant dans le haut par une ébauche de corniche à gorge, qui a pu servir à entreposer des
offrandes ou des ustensiles de culte.
MAGASINS.
La cour et son vestibule n'occupant qu'un tiers à peu près du bâtiment qui forme saillie en
avant du temple, les deux autres sections de l'annexe, au nord et au sud, abritent une série de
locaux affectés à un tout autre usage et qui n'ont même aucune communication avec ceux qui
viennent d'être décrits (voir pl. â6).