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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 3): Les approches du temple — Le Caire, 1940

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https://doi.org/10.11588/diglit.36874#0064
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LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPI H.

être dissimulées sous un revêtement en calcaire de Tourah dont il ne reste plus une seule
pierre, mais qui reposait sur des fondations encore en place.
Si l'enveloppe du noyau du mastaba est restée debout, le massif même a été vidé, au moins
dans la partie au-dessus du sol; l'on peut voir cependant l'amorce des murs de refend qui
maintenaient le remplissage, sans pouvoir en déterminer le tracé exact.
Le bâtiment qui s'accroche à l'angle sud-ouest du tombeau et qui a été construit en même
temps que lui avec des matériaux identiques pouvait, à l'origine, être destiné à lui servir d'an-
nexe, mais il constitue en réalité un monument
spécial d), utilisé pour l'installation d'une tombe
secondaire et en partie démoli lors de la con-
struction du tombeau voisin du prince Teti.
Au milieu de la face nord du mastaba, une
trouée marque l'embouchure du couloir d) qui
s'enfonçait directement vers le sud dans la
direction de la chambre funéraire. 11 ne reste
plus une seule pierre de cette descenderie
dont seul le fossé creusé dans le sol naturel
marque l'emplacement.
La chambre funéraire a également été bou-
leversée, mais certains éléments qui restent
permettent d'en reconstituer le plan, au moins
en partie. L'extrémité nord de la paroi est
subsiste avec sa décoration peinte dont les
couleurs ont gardé toute leur fraîcheur, mais
dont le dessin est assez grossier, en particulier
dans le tableau d'otfrandes du début qui, sur
ses quatre registres présente l'alternance des
groupes de cinq vases supportant un plateau
garni, et des petites tables couvertes de viandes,
de légumes, de pains, le tout disposé suivant
le système du quinconce. La façade multicolore
qui fait suite à ce tableau est d'un dessin plus précis, mais il n'en subsiste qu'une petite partie,
tout le reste de la paroi ayant disparu, ainsi que la grande liste d'offrandes qui devait couvrir
toute la partie droite de la muraille. Le début du bandeau de frise ne donne que la formule
rituelle courante, au nom d'Osiris.
La paroi ouest a moins souffert et tout le haut des peintures est à peu près intact : sous le
bandeau de frise obligatoire, avec invocation à Anubis, un petit tableau d'offrandes précède la
représentation d'un mobilier funéraire très complet où suivant l'ordre conventionnel les parfums,
XXXV, p. lA? à 155 (M. XVI).
L'oriRce qui devait se trouver auras du sol, dans le revêtement, pouvait, comme dans le tombeau de Teti (voir plus
bas) être masqué par une petite chapelle.
 
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