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https://doi.org/10.11588/diglit.36874#0086
7A
LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPIIL
l'obélisque, nous avons cependant une indication de plus, avec le terme sans doute Teta
est-il devenu à un certain moment, par suite de la mort d'un frère aine, le chef de sa branche.
La stèle serait ainsi plus récente que la déco-
ration du tombeau (') et devrait nous donner
l'état des honneurs de Teta vers la lin de sa
carrière; nous pouvons en effet y constater l'éli-
mination presque complète du deuxième groupe
de titres, le premier sufîisant à établir le haut
rang du titulaire; nous y voyons en outre pa-
raître la qualification très rare^ de cr nourrisson
royal i? ^ ** ^ qui pourrait désigner
t
ITT
i#
/
Fig. y3. — Fragments divers.
Fig. yti. — Fragment d'un décret.
une sorte d'adoption par le pharaon régnant, et celui d'administrateur des pyramides de Pepi I
et de Pepi 11, haute charge généralement exercée par un
vizir (3), ainsi que deux titres de nature purement reli-
gieuse ^ dont nous ne trouvons pas d'exemple
avant le début de la période intermédiaire^).
Quelques vagues que soient ces indices, tant dans les
titres que dans les particularités constructives du tom-
beau, nous pouvons sans risquer de nous écarter beau-
coup de la réalité, situer le prince Teta à la fin du
règne de Pepi U ou même plus tard.
Les fragments épars dans les décombres et appar-
tenant probablement à une des chapelles ne donnent
que des tronçons du protocole de Teta (fig. y3).
L'angle supérieur d'un décret ofliciel de Pepi H, avec
évaluation des surfaces de terrain concédées doit par
contre provenir d'un monument royal, peut-être de la pyramide même (fig. y4).
F!g. -5. — Fragment d'une table d'offrandes.
Le terme rainer paraît cependant une fois dans le tombeau, au fond de l'alcôve,
t"* MARIETTE, AtiMtaAaS, D. 38.
F) L'administration d'un monument funéraire royal comportait une série de fonctions subalternes, pouvant être cumutées
par un dignitaire de moindre importance, tel que le général Anou (/Lma/as du .S'ercù.e, XXXV, p. 14g).
Ammles du .S'erMce, XXXIV, p. y8, note î.
LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPIIL
l'obélisque, nous avons cependant une indication de plus, avec le terme sans doute Teta
est-il devenu à un certain moment, par suite de la mort d'un frère aine, le chef de sa branche.
La stèle serait ainsi plus récente que la déco-
ration du tombeau (') et devrait nous donner
l'état des honneurs de Teta vers la lin de sa
carrière; nous pouvons en effet y constater l'éli-
mination presque complète du deuxième groupe
de titres, le premier sufîisant à établir le haut
rang du titulaire; nous y voyons en outre pa-
raître la qualification très rare^ de cr nourrisson
royal i? ^ ** ^ qui pourrait désigner
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Fig. y3. — Fragments divers.
Fig. yti. — Fragment d'un décret.
une sorte d'adoption par le pharaon régnant, et celui d'administrateur des pyramides de Pepi I
et de Pepi 11, haute charge généralement exercée par un
vizir (3), ainsi que deux titres de nature purement reli-
gieuse ^ dont nous ne trouvons pas d'exemple
avant le début de la période intermédiaire^).
Quelques vagues que soient ces indices, tant dans les
titres que dans les particularités constructives du tom-
beau, nous pouvons sans risquer de nous écarter beau-
coup de la réalité, situer le prince Teta à la fin du
règne de Pepi U ou même plus tard.
Les fragments épars dans les décombres et appar-
tenant probablement à une des chapelles ne donnent
que des tronçons du protocole de Teta (fig. y3).
L'angle supérieur d'un décret ofliciel de Pepi H, avec
évaluation des surfaces de terrain concédées doit par
contre provenir d'un monument royal, peut-être de la pyramide même (fig. y4).
F!g. -5. — Fragment d'une table d'offrandes.
Le terme rainer paraît cependant une fois dans le tombeau, au fond de l'alcôve,
t"* MARIETTE, AtiMtaAaS, D. 38.
F) L'administration d'un monument funéraire royal comportait une série de fonctions subalternes, pouvant être cumutées
par un dignitaire de moindre importance, tel que le général Anou (/Lma/as du .S'ercù.e, XXXV, p. 14g).
Ammles du .S'erMce, XXXIV, p. y8, note î.