LETTRE A MOKS1EÜR IIUARD. 437
première partie de cette réplique un peu sévère; la
politesse cpi’il me recommande , et la vérité sans doute
s’y opposeraient également ; mais voyons si le reste
ne lui conviendrait pas mieux! Pour l’essayer, l’or-
fèvre Josse n’ira pas dans son atelier se pavaner doc-
tement comme dans un bureau de littérateur ; il ne
parlera que de ce qu’il sait, et n’imitera pas ceux qui
se mêlent de dis serter sur les beaux-arts sans y rien
entendre.
Mr. Pellissier nous dit, en parlant de la gravure :
que ce beau secret na été découvert qu après celui de
iimprimerie, vers le milieu du quinzième siècle, et que
l’invention en est généralememt attribuée à Maso Fini-
guerra. Il n’y alà que trois lignes ; aussi n’y a-t-il que
deux erreurs , une de date et une de fait. Les ouvrages
de X antiquité prouvent que la gravure existait avant
Finiguerra. Si Mr. Pellissier entendait contester,//o-
mère pourrait bien déposer contre lui.
Ensuite, ce n’est pas Xinvention de la gravure qu’on
attribue à Maso Finiguerra, votre collaborateur n’y
a pas pris garde, mais celle de Ximpression de lagra-
v ure, ce qui n’e st pas lamême chose, il s’en faut bien ;
et, pour un homme instruit, l’inadvertance est un
peu forte.
Quelques lignes plus loin, il nous assure qu’il n’existe
aucun monument de l’impression sur papier avant,
izjbb. Sans impolitesse onpeutbien lui faire remarquer
que deux faits le contredisent, même sans lui laisser
aucun moyen de réplique, et il peut les vérifier quand
il voudra : i°. il existe au cabinet royal une épreuve
première partie de cette réplique un peu sévère; la
politesse cpi’il me recommande , et la vérité sans doute
s’y opposeraient également ; mais voyons si le reste
ne lui conviendrait pas mieux! Pour l’essayer, l’or-
fèvre Josse n’ira pas dans son atelier se pavaner doc-
tement comme dans un bureau de littérateur ; il ne
parlera que de ce qu’il sait, et n’imitera pas ceux qui
se mêlent de dis serter sur les beaux-arts sans y rien
entendre.
Mr. Pellissier nous dit, en parlant de la gravure :
que ce beau secret na été découvert qu après celui de
iimprimerie, vers le milieu du quinzième siècle, et que
l’invention en est généralememt attribuée à Maso Fini-
guerra. Il n’y alà que trois lignes ; aussi n’y a-t-il que
deux erreurs , une de date et une de fait. Les ouvrages
de X antiquité prouvent que la gravure existait avant
Finiguerra. Si Mr. Pellissier entendait contester,//o-
mère pourrait bien déposer contre lui.
Ensuite, ce n’est pas Xinvention de la gravure qu’on
attribue à Maso Finiguerra, votre collaborateur n’y
a pas pris garde, mais celle de Ximpression de lagra-
v ure, ce qui n’e st pas lamême chose, il s’en faut bien ;
et, pour un homme instruit, l’inadvertance est un
peu forte.
Quelques lignes plus loin, il nous assure qu’il n’existe
aucun monument de l’impression sur papier avant,
izjbb. Sans impolitesse onpeutbien lui faire remarquer
que deux faits le contredisent, même sans lui laisser
aucun moyen de réplique, et il peut les vérifier quand
il voudra : i°. il existe au cabinet royal une épreuve