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Voyages
n'A
KTEU Oit
par les
grecs
comme
un
peuple
agreste
et
barbare
■
CHAPITRE XXXVII.
Mœurs des hébreux. Description de leur
temple. T^engeance de leur dieu.
lN o u s trouvâmes que la Grèce le méprisoit
avec raison. Cette nation, infectée d'une basse
et ridicule superstition , est encore dégradée
par la rusticité de ses mœurs. L'avarice est son
vice dominant : orgueilleux dans leur misère,
fiers d'une origine fabuleuse , les hébreux ont
l'audace de mépriser les autres peuples qui,
avec justice, les regardent comme les ennemis
du genre humain. Ils vivent séparés de tous les
habita ns de la terre, et n'ont rien de commun
avec eux , ni la table , ni les libations , ni les
prières, ni les sacrifices. Ils dédaignent les arts ,
les belles-lettres , sur-tout la sculpture. Ils re-
gardent les statues comme des objets dignes
de risée, et l'effet d'une grande oisiveté. Toute
leur industrie se borne à la culture des terres:
heureux dans leur vie patriarchale, lorsque
la superstition , en les avilissant, ne trouble
Voyages
n'A
KTEU Oit
par les
grecs
comme
un
peuple
agreste
et
barbare
■
CHAPITRE XXXVII.
Mœurs des hébreux. Description de leur
temple. T^engeance de leur dieu.
lN o u s trouvâmes que la Grèce le méprisoit
avec raison. Cette nation, infectée d'une basse
et ridicule superstition , est encore dégradée
par la rusticité de ses mœurs. L'avarice est son
vice dominant : orgueilleux dans leur misère,
fiers d'une origine fabuleuse , les hébreux ont
l'audace de mépriser les autres peuples qui,
avec justice, les regardent comme les ennemis
du genre humain. Ils vivent séparés de tous les
habita ns de la terre, et n'ont rien de commun
avec eux , ni la table , ni les libations , ni les
prières, ni les sacrifices. Ils dédaignent les arts ,
les belles-lettres , sur-tout la sculpture. Ils re-
gardent les statues comme des objets dignes
de risée, et l'effet d'une grande oisiveté. Toute
leur industrie se borne à la culture des terres:
heureux dans leur vie patriarchale, lorsque
la superstition , en les avilissant, ne trouble