RAPHAËL SANZIO
Ecole Florentine.
LA SAINTE FAMILLE DE LA MAISON FARNÈSE.
L’incomparable génie deRAPHAEL éclate par-dessus tout dans sesVierges
et dans ses Saintes Familles, où la prodigieuse variété des compositions
n'est égalée que par la perfection sans rivale de l’art. La Sainte Famille
diteate la eMaison Farnèse, d’après l’illustre et princière famille pour qui
elle fut exécutée, appartient à la troisième manière du maître des maîtres
et date de fort peu de temps avant sa mort.
La Vierge est assise à côté de sainte Anne, sa mère; les deux mains
jointes, elle contemple et adore, avec un ineffable mélange de dévotion et
de tendresse, l’enfant divin né d’elle, qu’elle porte sur ses genoux. Sainte
Anne, avec un mouvement plein d’amour, élève le bras du petit Jésus, qui
bénit saint Jean-Baptiste, également enfant, agenouillé devant lui. Saint
Joseph, au fond du tableau, entre dans le lieu où se tient la Sainte Famille.
On trouve dans cette admirable peinture toutes les qualités qui n’appar-
tiennent qu’au seul Raphaël. La figure de Marie présente à nos regards ce
type qu’aucun artiste n’a su réaliser après le Sanzio, où s’unissent à la fois
la pureté immaculée de la vierge, la tendresse et la gravité de la mère, et
Ecole Florentine.
LA SAINTE FAMILLE DE LA MAISON FARNÈSE.
L’incomparable génie deRAPHAEL éclate par-dessus tout dans sesVierges
et dans ses Saintes Familles, où la prodigieuse variété des compositions
n'est égalée que par la perfection sans rivale de l’art. La Sainte Famille
diteate la eMaison Farnèse, d’après l’illustre et princière famille pour qui
elle fut exécutée, appartient à la troisième manière du maître des maîtres
et date de fort peu de temps avant sa mort.
La Vierge est assise à côté de sainte Anne, sa mère; les deux mains
jointes, elle contemple et adore, avec un ineffable mélange de dévotion et
de tendresse, l’enfant divin né d’elle, qu’elle porte sur ses genoux. Sainte
Anne, avec un mouvement plein d’amour, élève le bras du petit Jésus, qui
bénit saint Jean-Baptiste, également enfant, agenouillé devant lui. Saint
Joseph, au fond du tableau, entre dans le lieu où se tient la Sainte Famille.
On trouve dans cette admirable peinture toutes les qualités qui n’appar-
tiennent qu’au seul Raphaël. La figure de Marie présente à nos regards ce
type qu’aucun artiste n’a su réaliser après le Sanzio, où s’unissent à la fois
la pureté immaculée de la vierge, la tendresse et la gravité de la mère, et