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MAMMIFÈRES

SINGES

Les momies de singes sont relativement rares, car, malheureusement, beaucoup de celles
qui oui été trouvées onl été dispersées ou détruites. Il faudrait, pour en récolter, faire des
fouilles coûteuses dans certaines localités, à Hermopolis, par exemple, où ces animaux étaient
vénérés et élevés spécialement. Celles qui ont été recueillies et conservées sont presque toujours
des momies de Cynocéphales on d'une espèce minuscule de Cercopithèque -, qui habite encore
aujourd'hui la Nubie et le Soudan.

Nous n'avons donc reçu de M. Maspero, directeur général du service des antiquités de
l'Egypte, qu'un très petit nombre de documents relatifs à ce groupe d'animaux. Ils com-
prennent : un crâne de cynocéphale hamadryas et deux momies de faibles dimensions. Les
petites momies ont été trouvées dans des sarcophages en bois sculptés, en l'orme de cynocéphales.

Le crâne de cynocéphale provient, d'après les indications de M. V. Loret, du tombeau
de Thôtmès III. Il porte le n° :!2.25i de l'ancien catalogue du musée de G-izèh; A son arrivée
au Muséum de Lyon, ce crâne était recouvert en partit1 par la peau et les muscles, com-
plètement momifiés et tachés de bitume. Après l'avoir débarrassé des parties molles, on a pu
1'' déterminer spécifiquement et le rattacher au Papio hamadryas, Linné.

Il n'en est pas ,1e même des deux petites momies renfermées dans les statues-sarcophages,
en forme de singes, taillées dans des blocs de bois. Ces momies ont été radiographiées comme
celles du British Muséum, décrites par MM. Andersen et de Winton1. Celles-ci, au nombre
de trois, appartiennent : les deux premières, à Papio hamadryas, la troisième probablement
à un spécimen du genre Cercopithecus, mais l'animal est trop jeune pour qu'il soit possible de
déterminer l'espère.

Les momies reçues à Lyon sont celles d'individus beaucoup plus jeunes encore. La
radiographie ne montre aucune trace de la dentition; les épiphyses des membres ne sont pas
ossifiées, et diverses parties du corps paraissent avoir été reconstituées artificiellement ou
déformées. La détermination zoologique précise de ces restes momifiés est donc impossible.

1 Anderson et de Winton, Zoology ofEgypl: Mammalia, radiographies n°31 à 3, p. 4, London, 1902.
 
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