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https://doi.org/10.11588/diglit.5426#0336
OISEAUX
29!)
QUERQUEDULA CRECCA, Linné.
Anas crecca, Linné, Syst. nal., p. 204, 1766.
Querquedula crecca, Gould, Birds of Europe, pl. CCCLXII, 1837. — Shelley, Birds of Egypt, p. 286, London
1872.
Nettion crecca, Salvadori, Cat. of the Brit. Mus., p. 243, vol. XXVII, 1895.
La sarcelle commune ou sarcelle d'hiver est signalée parmi les oiseaux de l'antique Egypte,
d'après des restes osseux recueillis dans les tombes de cynocéphales de la nécropole de Thot, à
Thèbes. Ces restes se composent des pièces suivantes : quatre crânes incomplets, six fémurs,
cinq tibias, un métatarsien gauche, dix humérus et divers autres rayons des ailes.
Les crânes se trouvaient dans un petit vase en terre cuite rouge, avec deux autres têtes
osseuses appartenant à la sarcelle d'été (Querquedula circia); les rayons des membres étaient
mêlés dans les tombes aux momies des babouins.
Ces ossements paraissent avoir séjourné très longtemps dans le sable. Ils ont le môme
aspect jaunâtre que les os de vautours de l'ancien tombeau de Zaouiet-el-Aryàn ; on ne voit à
leur surface aucune trace de substances préservatrices.
Les dimensions et la forme de ces pièces, dos crânes notamment et du métatarsien, se
rapportent tout à fait au squelette de la sarcelle commune, Querquedula crecca, dont la mor-
phologie générale peut être ainsi résumée :
I lec presque aussi long que la tête, étroit et pincé en arrière, plus haut que large à la base
Narines subarrondies. Tarse à peu près de la longueur du doigt interne avec ongle. Plumes de
l'occiput et de la nuque un peu allongées. Tête et baut du cou roux, avec une large tache d'un
vert foncé bordée de blanc en dessous, depuis l'œil jusque sous l'occiput; poitrine blanche mar-
îuée de taches noires arrondies ; couverture de l'aile d'un gris brun ; miroir large, noir et vert
brillant, bordé de blanc et de roux dans le haut chez le mâle adulte en plumage de noces.
Faces inférieures blanc légèrement jaunâtre. Sous-caudales médianes noires, latérales blanches,
les dernières plus ou moins jaunâtres. Bec noirâtre, pieds cendrés, iris brun.
La femelle adulte est un peu plus petite que le mâle. Sa tête est brune, un peu variée de
r°ux en dessus, d'un blanc roussàtre sur les côtés avec légères taches brunes comme sur le cou.
Couverture des ailes brun cendré; miroir vert brillant, largement bordé de blanc roux dans le
haut avec fine bordure blanche dans le bas. Faces inférieures blanchâtres, tachées de brun sur
^a poitrine, les flancs et les plumes sous-caudales.
Les jeunes ressemblent aux femelles.
D'après M. Fatio1 la longueur du tarse de la sarcelle d'hiver varie de 26 à 30 millimètres,
celle du doigt médian avec ongle, de 37 à 41 millimètres.
Voici les dimensions comparées du tibia et du métatarsien prises sur un squelette moderne
de Querquedula crecca et sur les os anciens de la nécropole de Thot.
Querquedula crecca
Momifiée Moderne
Longueur du tibia . . .
Longueur du métatarsien
52 à 55 54 mjm
29,5 29 —
Fatio, Vertébrés de la Suisse : Oiseaux, vol. II, p. 1341, Genève, 1904.
29!)
QUERQUEDULA CRECCA, Linné.
Anas crecca, Linné, Syst. nal., p. 204, 1766.
Querquedula crecca, Gould, Birds of Europe, pl. CCCLXII, 1837. — Shelley, Birds of Egypt, p. 286, London
1872.
Nettion crecca, Salvadori, Cat. of the Brit. Mus., p. 243, vol. XXVII, 1895.
La sarcelle commune ou sarcelle d'hiver est signalée parmi les oiseaux de l'antique Egypte,
d'après des restes osseux recueillis dans les tombes de cynocéphales de la nécropole de Thot, à
Thèbes. Ces restes se composent des pièces suivantes : quatre crânes incomplets, six fémurs,
cinq tibias, un métatarsien gauche, dix humérus et divers autres rayons des ailes.
Les crânes se trouvaient dans un petit vase en terre cuite rouge, avec deux autres têtes
osseuses appartenant à la sarcelle d'été (Querquedula circia); les rayons des membres étaient
mêlés dans les tombes aux momies des babouins.
Ces ossements paraissent avoir séjourné très longtemps dans le sable. Ils ont le môme
aspect jaunâtre que les os de vautours de l'ancien tombeau de Zaouiet-el-Aryàn ; on ne voit à
leur surface aucune trace de substances préservatrices.
Les dimensions et la forme de ces pièces, dos crânes notamment et du métatarsien, se
rapportent tout à fait au squelette de la sarcelle commune, Querquedula crecca, dont la mor-
phologie générale peut être ainsi résumée :
I lec presque aussi long que la tête, étroit et pincé en arrière, plus haut que large à la base
Narines subarrondies. Tarse à peu près de la longueur du doigt interne avec ongle. Plumes de
l'occiput et de la nuque un peu allongées. Tête et baut du cou roux, avec une large tache d'un
vert foncé bordée de blanc en dessous, depuis l'œil jusque sous l'occiput; poitrine blanche mar-
îuée de taches noires arrondies ; couverture de l'aile d'un gris brun ; miroir large, noir et vert
brillant, bordé de blanc et de roux dans le haut chez le mâle adulte en plumage de noces.
Faces inférieures blanc légèrement jaunâtre. Sous-caudales médianes noires, latérales blanches,
les dernières plus ou moins jaunâtres. Bec noirâtre, pieds cendrés, iris brun.
La femelle adulte est un peu plus petite que le mâle. Sa tête est brune, un peu variée de
r°ux en dessus, d'un blanc roussàtre sur les côtés avec légères taches brunes comme sur le cou.
Couverture des ailes brun cendré; miroir vert brillant, largement bordé de blanc roux dans le
haut avec fine bordure blanche dans le bas. Faces inférieures blanchâtres, tachées de brun sur
^a poitrine, les flancs et les plumes sous-caudales.
Les jeunes ressemblent aux femelles.
D'après M. Fatio1 la longueur du tarse de la sarcelle d'hiver varie de 26 à 30 millimètres,
celle du doigt médian avec ongle, de 37 à 41 millimètres.
Voici les dimensions comparées du tibia et du métatarsien prises sur un squelette moderne
de Querquedula crecca et sur les os anciens de la nécropole de Thot.
Querquedula crecca
Momifiée Moderne
Longueur du tibia . . .
Longueur du métatarsien
52 à 55 54 mjm
29,5 29 —
Fatio, Vertébrés de la Suisse : Oiseaux, vol. II, p. 1341, Genève, 1904.