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https://doi.org/10.11588/diglit.5426#0352
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de très diverses régions. Les parties que nous n'avons pas trouvées représentées, par leurs os
tout au moins, sont : la tête, le cou, la queue, le bassin et les extrémités des membres, méta-
carpiens, métatarsiens et phalanges.
Nous avons reconnu des fragments de muscles divers, des morceaux de rate et de foie,
mais aucune trace de poumons ou du cœur n'a été remarquée.
Les muscles conservés séparés des os proviennent probablement de la face externe du bas-
sin, de l'iliaque et de l'ischion.
Tous ces quartiers de boucherie se rapportent, dans leur ensemble, à un boeuf de petite
taille. Les rayons osseux de membres des plus grands individus sont notablement plus courts
que ceux de Bos africanus, momifié à Sakkara et Abousir. La généralité des ossements appar-
tient à un boeuf de petite race, environ de la taille de celle de Syrie (Bos brachyceros), dont
les historiens ont signalé l'importation en Egypte depuis une époque assez ancienne.
On peut, en terminant, se demander si toute cette chair de bœuf, toutes ces conserves
pharaoniques, étaient préparées spécialement en vue des offrandes à faire aux défunts, ou
bien si elles constituaient d'abord des provisions de famille, sur lesquelles les Égyptiens
prélevaient, à certaines époques de l'année, la part de leurs morts ? Mais nous touchons ici à
une question du domaine de l'histoire. Peut-être les égyptologues pourront-ils, à l'aide des
nombreuses inscriptions lapidaires ou des papyrus de la plus haute antiquité, nous renseigner
sur ce point intéressant ?
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de très diverses régions. Les parties que nous n'avons pas trouvées représentées, par leurs os
tout au moins, sont : la tête, le cou, la queue, le bassin et les extrémités des membres, méta-
carpiens, métatarsiens et phalanges.
Nous avons reconnu des fragments de muscles divers, des morceaux de rate et de foie,
mais aucune trace de poumons ou du cœur n'a été remarquée.
Les muscles conservés séparés des os proviennent probablement de la face externe du bas-
sin, de l'iliaque et de l'ischion.
Tous ces quartiers de boucherie se rapportent, dans leur ensemble, à un boeuf de petite
taille. Les rayons osseux de membres des plus grands individus sont notablement plus courts
que ceux de Bos africanus, momifié à Sakkara et Abousir. La généralité des ossements appar-
tient à un boeuf de petite race, environ de la taille de celle de Syrie (Bos brachyceros), dont
les historiens ont signalé l'importation en Egypte depuis une époque assez ancienne.
On peut, en terminant, se demander si toute cette chair de bœuf, toutes ces conserves
pharaoniques, étaient préparées spécialement en vue des offrandes à faire aux défunts, ou
bien si elles constituaient d'abord des provisions de famille, sur lesquelles les Égyptiens
prélevaient, à certaines époques de l'année, la part de leurs morts ? Mais nous touchons ici à
une question du domaine de l'histoire. Peut-être les égyptologues pourront-ils, à l'aide des
nombreuses inscriptions lapidaires ou des papyrus de la plus haute antiquité, nous renseigner
sur ce point intéressant ?