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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0184
160
FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
I.
ÉTUDE ZOOLOGIQUE DE L'ORYX
L'Oryx appartient au groupe des Antilopidés ; c'est un animal généralement de taille
assez grande, à forme ramassée, robuste, caractérisé surtout par ses cornes très longues,,
pointues, annelées à la base, sans arête saillante, droites ou légèrement recourbées en arrière.
Les cornes existent dans les deux sexes. La robe, variant du brun au fauve clair, est souli-
gnée de quelques taches brun noir caractéristiques ; le ventre est généralement blanc ; la
queue, assez longue, se termine par un pinceau de longs poils noirâtres.
Le genre Oryx est représenté, d'après le catalogue des Mammifères de Trouessart1, par
cinq espèces et deux variétés qui habitent les régions désertiques de l'Afrique, de l'Arabie et de
la Syrie.
Parmi ces cinq espèces, deux seules se rencontrent ou, du moins, se rencontraient
autrefois aux confins de l'Egypte ; ce sont Y Oryx leucoryoc et Y Oryx beisa.
Ces deux seules espèces, dont l'aire d'extension actuelle est pour la première le Kordofan,
la Nubie, la Palestine et l'Arabie, et pour la seconde le Kordofan, l'Abyssinie et le pays des
Somalis, ont pu être connues des Egyptiens par suite de leur voisinage. Les autres repré-
sentants du genre ont une patrie trop lointaine pour avoir pu être introduits en Egypte. L'Oryx
algazelYÛ au Sénégal et au Soudan; Y Oryx callotis dans l'Afrique centrale, orientale et au
Kilimandjaro; enfin, Y Oryx gazella dans l'Afrique australe, au Zambôze, dans l'état d'Orange-,
et dans le désert de Kalahari.
Nous n'avons donc à nous occuper que des deux premières espèces ; nous en donnerons
d'abord la description pour en permettre l'identification avec les figures des bas-reliefs
égyptiens.
1. — ORYX LEUCORYX Pallas
BIBLIOGRAPHIE ET SYNONYMIE
Pall., Spicil. Zool., 1777, XII, p. 17.
Blainv., Bull. Soc. Philom., 1816, p. 75.
Pennant, Hist. Nat., I, p. 76, pi. XII.
Schreb., Sàug., V, 1180, pi. GGLVI b.
Ogilev, P. Z.S., 1836, p. 139.
Gray, Cat. Ungul., 1852, p. 107.
Gat. Rum., 1872, p. 36.
Licht., Darstell, pi. I.
Heuglin, Fauna Roth. Meer., p. 16.
Nachtigal, Sudan, I, p. 280, 418; II, p. 138.
Tistram, Fauna Palest., 1884, p. 5.
Sclat., Wulf'sZool. Skelch , I, pi. 23; II. pi. 19.
Matschie, S.-B. Ges. Nat. Fr., 1893, p. 104.
Thomas, P. Z .S'., 1903, p. 300.
Gazela,^., RuPr.,iV. Wirb ,1835, p. 16 et algazella,.
I. c, p. 26.
Tao, H. Smith, Griff. An. K., V, 1827, p. 816.
Ensicornis, Hemp. et Ehr., Symb. Phys., I, pi. III.
Heuglin, Nov. Act. Ac. Leop., 1863, p. 17.
Beatrix, Gray, P. Z. S., 1857, p. 158, pi. LV.
Gatal. Rum., 1872, p. 36.
Handl., 1873, p. 104.
Bushire, P. Z. S., 1872, p. 603.
Sclat., P. Z. S , 1872, p. 603; 1878, p. 789.
Matschie, S.-B., Ges. Nat. Fr., 1893, p. 103.
Thomas, P. Z. S.. 1894, p. 451.
Sclater et Thomas, l. c, 1899, p. 51, p1. LXXXK.
L'Oryx leucoryx ou Oryx de Nubie (planche en couleurs, fig. 1) est un animal à
aspect fortement charpenté pouvant atteindre i m. 20 de hauteur au garrot. Le poil est court,.
1 Trouessart, Catalogus Mammalium tam viventium quam fossilium, Berlin, 1898-1899 et 1904-1905.
2 D'après Trouessart, Calalogus Mammalium (loc. cit.).
FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
I.
ÉTUDE ZOOLOGIQUE DE L'ORYX
L'Oryx appartient au groupe des Antilopidés ; c'est un animal généralement de taille
assez grande, à forme ramassée, robuste, caractérisé surtout par ses cornes très longues,,
pointues, annelées à la base, sans arête saillante, droites ou légèrement recourbées en arrière.
Les cornes existent dans les deux sexes. La robe, variant du brun au fauve clair, est souli-
gnée de quelques taches brun noir caractéristiques ; le ventre est généralement blanc ; la
queue, assez longue, se termine par un pinceau de longs poils noirâtres.
Le genre Oryx est représenté, d'après le catalogue des Mammifères de Trouessart1, par
cinq espèces et deux variétés qui habitent les régions désertiques de l'Afrique, de l'Arabie et de
la Syrie.
Parmi ces cinq espèces, deux seules se rencontrent ou, du moins, se rencontraient
autrefois aux confins de l'Egypte ; ce sont Y Oryx leucoryoc et Y Oryx beisa.
Ces deux seules espèces, dont l'aire d'extension actuelle est pour la première le Kordofan,
la Nubie, la Palestine et l'Arabie, et pour la seconde le Kordofan, l'Abyssinie et le pays des
Somalis, ont pu être connues des Egyptiens par suite de leur voisinage. Les autres repré-
sentants du genre ont une patrie trop lointaine pour avoir pu être introduits en Egypte. L'Oryx
algazelYÛ au Sénégal et au Soudan; Y Oryx callotis dans l'Afrique centrale, orientale et au
Kilimandjaro; enfin, Y Oryx gazella dans l'Afrique australe, au Zambôze, dans l'état d'Orange-,
et dans le désert de Kalahari.
Nous n'avons donc à nous occuper que des deux premières espèces ; nous en donnerons
d'abord la description pour en permettre l'identification avec les figures des bas-reliefs
égyptiens.
1. — ORYX LEUCORYX Pallas
BIBLIOGRAPHIE ET SYNONYMIE
Pall., Spicil. Zool., 1777, XII, p. 17.
Blainv., Bull. Soc. Philom., 1816, p. 75.
Pennant, Hist. Nat., I, p. 76, pi. XII.
Schreb., Sàug., V, 1180, pi. GGLVI b.
Ogilev, P. Z.S., 1836, p. 139.
Gray, Cat. Ungul., 1852, p. 107.
Gat. Rum., 1872, p. 36.
Licht., Darstell, pi. I.
Heuglin, Fauna Roth. Meer., p. 16.
Nachtigal, Sudan, I, p. 280, 418; II, p. 138.
Tistram, Fauna Palest., 1884, p. 5.
Sclat., Wulf'sZool. Skelch , I, pi. 23; II. pi. 19.
Matschie, S.-B. Ges. Nat. Fr., 1893, p. 104.
Thomas, P. Z .S'., 1903, p. 300.
Gazela,^., RuPr.,iV. Wirb ,1835, p. 16 et algazella,.
I. c, p. 26.
Tao, H. Smith, Griff. An. K., V, 1827, p. 816.
Ensicornis, Hemp. et Ehr., Symb. Phys., I, pi. III.
Heuglin, Nov. Act. Ac. Leop., 1863, p. 17.
Beatrix, Gray, P. Z. S., 1857, p. 158, pi. LV.
Gatal. Rum., 1872, p. 36.
Handl., 1873, p. 104.
Bushire, P. Z. S., 1872, p. 603.
Sclat., P. Z. S , 1872, p. 603; 1878, p. 789.
Matschie, S.-B., Ges. Nat. Fr., 1893, p. 103.
Thomas, P. Z. S.. 1894, p. 451.
Sclater et Thomas, l. c, 1899, p. 51, p1. LXXXK.
L'Oryx leucoryx ou Oryx de Nubie (planche en couleurs, fig. 1) est un animal à
aspect fortement charpenté pouvant atteindre i m. 20 de hauteur au garrot. Le poil est court,.
1 Trouessart, Catalogus Mammalium tam viventium quam fossilium, Berlin, 1898-1899 et 1904-1905.
2 D'après Trouessart, Calalogus Mammalium (loc. cit.).