DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0186
162 FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
2. — ORYX BEISA Ruppel
BIBLIOGRAPHIE ET SYNONYMIE i
Rupp., Neue Wirb., 1835, p. 14, pi. V. Lort Phillips, P. Z. S., 1885, p. 931.
Gray, List., 1843. Matschie, S.-B. Ges. Nat. Fr., 1893, p. 103.
Cat. Ungul., 1852, p. 106. Thomas, P. Z. S., 1891, p. 207.
Rum., 1872, p. 35. Swayxe, P. Z. S., 1892, p. 800.
Heuglin, Nov. Act. Ac. Leop., XXX, 1863, p. 17. Jackson, P. Z. S., 1897, p. 454.
Fauna Roth. Meer., p. 16. Sclater et Thomas, l. c, 1899, p. 65-70, 13g. 94,
Reis. N.-Ost. Afr., II, 1877, p. 111. pi. LXXX1V.
Blanf., Zool. Abyss., 1870, p. 262. Beatrix, p., Sclat., List liv. Anim. Zool. Soc, 1883,
Sclat., P. Z. S., 1881, p. 626, pi. LIV. p. 138 (flg.).
De taille un peu plus grande que l'espèce précédente, V Or y oc beisa en diffère principale-
ment parla couleur de sa robe et par la rectitude de ses cornes (planche en couleurs, flg. 2).
La hauteur au garrot atteint 1 m. 30 ; le poil épais et grossier forme sur l'épine dorsale
une crinière brun rouille, couchée en avant, partant de la croupe et s'étendant jusqu'entre les
oreilles où elle forme une petite touffe de poils brunâtres. Le pelage est d'un tanné fauve assez
uniforme sur le cou et le corps ; le ventre est blanc, limité de chaque côté par une rayure noire
qui s'étend en arrière de la poitrine, et se prolonge tout le long des flancs.
Les jambes antérieures sont blanchâtres avec quelques rayures et portent au-dessus du
genou un large bracelet brun noirâtre s'étendant principalement sur le côté extérieur. Les
jambes postérieures sont blanchâtres, sans tache au garrot, mais teintées de brun vers la base
du pied.
La tête porte des taches noirâtres disposées à peu près comme chez le leucoryx, mais elles
ne s'étendent pas aussi loin sur les côtés, et ne fusionnent pas avec la rayure qui barre l'œil et
la joue ; cette dernière rayure, formant collier, descend un peu jusque sur les côtés inférieurs
de la mâchoire. Les oreilles sont noires sur la tranche et au sommet.
La queue est d'une longueur moyenne, pourvue comme chez le leucoryx de poils courts,
et se terminant par une toufïe de poils noirs.
Les cornes plus courtes que celles de l'espèce précédente sont droites, minces, arrondies,
et ne présentent point de courbure en arrière. Situées dans le prolongement de la ligne fron-
tale, elles s'élèvent très au-dessus du dos et se terminent par une pointe lisse et aiguë, elles
portent vers leur base une vingtaine d'anneaux. Les cornes du mâle atteignent de 90 à 95 cen-
timètres, celles de la femelle sont un peu plus longues et plus minces-.
Habitat. — ISOryx beisa se rencontre actuellement dans le nord de l'Afrique orientale,
dans le pays des Somalis de Berbera à Souakin et au pays des Danakil, ainsi qu'au Kordofan,
et dans l'Afrique anglaise. Son aire d'extension est située un peu plus au sud que celle du
leucoryx.
Mœurs. — Ruppel nous rapporte qu'il eût, pour la première fois, connaissance de cette
Antilope lors de son voyage en 1825 dans les steppes de la province de Dongola au sud d'Am-
bukol. Les indigènes lui apprirent l'existence d'un animal, connu sous le nom de Damah,
1 D'après Trouessait, Calalogus Marnmalium (loc. cil.).
2 Description faite d'après Sclater et Thomas, Book of Anlelopes, Londres, 1899, t. IV, p. 65-72; Ruppel,
Neue Wirbellhiere, Frankfurt, 1835-1840, p. 14-16; et Brehm, les Mammifères, éd. franc., t. II, p. 570-573.
2. — ORYX BEISA Ruppel
BIBLIOGRAPHIE ET SYNONYMIE i
Rupp., Neue Wirb., 1835, p. 14, pi. V. Lort Phillips, P. Z. S., 1885, p. 931.
Gray, List., 1843. Matschie, S.-B. Ges. Nat. Fr., 1893, p. 103.
Cat. Ungul., 1852, p. 106. Thomas, P. Z. S., 1891, p. 207.
Rum., 1872, p. 35. Swayxe, P. Z. S., 1892, p. 800.
Heuglin, Nov. Act. Ac. Leop., XXX, 1863, p. 17. Jackson, P. Z. S., 1897, p. 454.
Fauna Roth. Meer., p. 16. Sclater et Thomas, l. c, 1899, p. 65-70, 13g. 94,
Reis. N.-Ost. Afr., II, 1877, p. 111. pi. LXXX1V.
Blanf., Zool. Abyss., 1870, p. 262. Beatrix, p., Sclat., List liv. Anim. Zool. Soc, 1883,
Sclat., P. Z. S., 1881, p. 626, pi. LIV. p. 138 (flg.).
De taille un peu plus grande que l'espèce précédente, V Or y oc beisa en diffère principale-
ment parla couleur de sa robe et par la rectitude de ses cornes (planche en couleurs, flg. 2).
La hauteur au garrot atteint 1 m. 30 ; le poil épais et grossier forme sur l'épine dorsale
une crinière brun rouille, couchée en avant, partant de la croupe et s'étendant jusqu'entre les
oreilles où elle forme une petite touffe de poils brunâtres. Le pelage est d'un tanné fauve assez
uniforme sur le cou et le corps ; le ventre est blanc, limité de chaque côté par une rayure noire
qui s'étend en arrière de la poitrine, et se prolonge tout le long des flancs.
Les jambes antérieures sont blanchâtres avec quelques rayures et portent au-dessus du
genou un large bracelet brun noirâtre s'étendant principalement sur le côté extérieur. Les
jambes postérieures sont blanchâtres, sans tache au garrot, mais teintées de brun vers la base
du pied.
La tête porte des taches noirâtres disposées à peu près comme chez le leucoryx, mais elles
ne s'étendent pas aussi loin sur les côtés, et ne fusionnent pas avec la rayure qui barre l'œil et
la joue ; cette dernière rayure, formant collier, descend un peu jusque sur les côtés inférieurs
de la mâchoire. Les oreilles sont noires sur la tranche et au sommet.
La queue est d'une longueur moyenne, pourvue comme chez le leucoryx de poils courts,
et se terminant par une toufïe de poils noirs.
Les cornes plus courtes que celles de l'espèce précédente sont droites, minces, arrondies,
et ne présentent point de courbure en arrière. Situées dans le prolongement de la ligne fron-
tale, elles s'élèvent très au-dessus du dos et se terminent par une pointe lisse et aiguë, elles
portent vers leur base une vingtaine d'anneaux. Les cornes du mâle atteignent de 90 à 95 cen-
timètres, celles de la femelle sont un peu plus longues et plus minces-.
Habitat. — ISOryx beisa se rencontre actuellement dans le nord de l'Afrique orientale,
dans le pays des Somalis de Berbera à Souakin et au pays des Danakil, ainsi qu'au Kordofan,
et dans l'Afrique anglaise. Son aire d'extension est située un peu plus au sud que celle du
leucoryx.
Mœurs. — Ruppel nous rapporte qu'il eût, pour la première fois, connaissance de cette
Antilope lors de son voyage en 1825 dans les steppes de la province de Dongola au sud d'Am-
bukol. Les indigènes lui apprirent l'existence d'un animal, connu sous le nom de Damah,
1 D'après Trouessait, Calalogus Marnmalium (loc. cil.).
2 Description faite d'après Sclater et Thomas, Book of Anlelopes, Londres, 1899, t. IV, p. 65-72; Ruppel,
Neue Wirbellhiere, Frankfurt, 1835-1840, p. 14-16; et Brehm, les Mammifères, éd. franc., t. II, p. 570-573.