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Lortet, Louis; Gaillard, Claude
La faune momifiée de l'ancienne Égypte (Band 2) — Lyon, 1909

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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0286
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FIGURATIONS ANIMALES 257

Rangée 5. — Chacals avec un mouton de l'ancienne Egypte (Ovis palseossgyptiacus).

Rangée 6. — Troupe d'antilopes (Oryx leucoryx.)

Rangée 7. — Hyènes striées. La crinière dorsale a été accentuée beaucoup.

Rangée 8. — Troupe de Bœufs (Bos africanus = Bos taurus macroceros), suivie d'un

chien de berger ou de garde plutôt. (Peut-être le Loulou égyptien.)
Rangée 9. — Sangliers (?). Avec une étoile à l'extrémité gauche de la rangée.
Rangée 10. — Troupe d'Oryx avec un poisson.

Face inférieure :

Rangée 1. — Oiseaux et Poissons difficilement déterminables. Les oiseaux sont peut-
être des Ibis (Ibis relïgiosa.) Comme ces derniers, ils ont le bec long et recourbé
vers le lias. Mais on doit reconnaître que. pour des Ibis, l'aspect général est un
peu lourd. De plus, chez les oiseaux de l'extrémité droite, au lieu d'un bec, on
croirait voir plutôt une trompe.

Rangée 2. — Troupe de Bouquetins.

Rangée 3. — Chiens à queue longue et recourbée, suivis d'un chien à queue relevée.

Rangée 1. — Mouflons à manchettes (Ammotragus tragelaphus), suivis d'un chien de
berger ou d'un chien de garde.

Rangée 5. — Troupe d'ànes.

Rangée 6. — Troupe d'antilopes (Oryx leucoryx).

Rangée 7. — Chacals.

Rangée 8. — Bœufs (Bos primigenius, sauf l'individu de l'extrémité droite qui
ressemble à Bos africanus).

Rangée 9. — Sangliers (?).

Rangée 10. — Bœufs (Bos africanus = Bos taurus macroceros).

Les Bouquetins et les Mouflons à manchettes sont figurés, sur la plaque d'ivoire, avec
une queue plus longue que nature. On peut penser que l'artiste ancien a voulu représenter,
sur la rangée n°2de la face supérieure, des oiseaux de très grande taille, tels que l'Autruche,
puisqu'il les a sculptés aussi grands que la Girafe, qui figure au milieu d'eux. Peut-être
aussi l'artiste égyptien, en représentant Bos africanus et le Mouflon à manchettes suivis
d'un chien de garde a-t-il voulu montrer que ces animaux vivaient domestiqués.

Comme on le voit, cette poignée sculptée en bas-reliefs, ressemble, ainsi que le remarque
M. IL de Morgan, aux ivoires d'Hiérakonpolis, mais ceux-ci doivent être évidemment moins
anciens, puisqu'ils portent des hiéroglyphes.

Le document qui rappelle le mieux la poignée d'Abou-Zédan est l'ivoire de la collection
Pitt-River, qui a été décrit et figuré par M. Plinders Pétrie, puis par M. J. de Morgan.

« Ce manche en ivoire, écrivait M. FI. Pétrie, appartient à un couteau semblable à celui
figuré planche LXXIY, 80. M. Grevile Chester se l'est procuré à Sohag, et il l'ail maintenanl
partie de la collection du général Pitt-River. En examinant les restes de l'ancienne sertissure,
on a la preuve évidente que le manche est du couteau, bien que le scellage des deux pièces soit
moderne. Ce manche ouvre une question intéressante. Sans aucun doute, le couteau appartient

Faune Mom., V. 33
 
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