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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0319
290 FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
4° Spiïz ou loulou égyptien1. — Le Spitz égyptien est signalé seulement d'après un
crâne momifié d'Assiout, qui ressemble beaucoup à un spécimen de la faune actuelle de
l'Egypte, décrit par Hilzheimer2. D'après ce document, qui rappelle un peu les formes du
groupe des dogues, le Loulou de l'ancienne Egypte était d'une taille notablement plus élevée
que le Spitz de Poméranie. Il est figuré, croyons-nous, sur l'ivoire trouvé par M. H. de Morgan
dans une tombe préhistorique d'Abou-Zédan, un peu au sud d'Edfou.
5° Canis lupaster3. — Ce chacal a été reconnu d'après une tête momifiée provenant
d'Assiout. Il est environ de la taille du chien marron de l'Egypte. Sa couleur générale est d'un
gris jaunâtre. Sa queue, courte et touffue, porte une tache rousse, à une faible distance de la
base sur la face supérieure. Les membres, la poitrine et le ventre sont de couleur isabelle.
Parmi les figurations de Béni-Hassani, un canidé aux oreilles droites et à queue touffue,
représenté sous une inscription qui se lit Sab, parait se rapporter au petit chacal de la vallée
du Nil.
Les deux momies qui ont été citées, sous le nom de Canis aureus, dans le premier fascicule
de cette étude5, doivent être rattachées à Canis lupaster, mais avec réserve, en raison du
jeune âge des individus.
0° Vulpes .l;gyptiaca°. — L'espèce a été identifiée d'après une momie complète et une
tête provenant des petites fosses de la nécropole d'Assiout. Le renard égyptien, un peu plus
petit que le renard vulgaire d'Europe, est comme ce dernier de couleurs fort variables : jaune
fauve avec du gris à la face inférieure du cou, sur les flancs, le ventre et une partie de la queue ;
quelquefois il a une robe jaune pâle et plus rarement gris noirâtre.
Ce renard est représenté en couleur dans un monument de Meidoum7.
Nous signalerons, en outre, trois races de canidés décrites par Hilzheimer8, d'après
quatre crânes de momies d'Assiout qui font partie des collections de l'Institut agronomique de
Berlin. Ce sont: Canis Dœderleini domesticus Hilzheimer ; Canis Jtadramauticas ? (sacer?)
domesticus Hilzh. et Canis lupaster domesticus Hilzh.
La liste qui précède montre que les canidés sauvages ne se rencontrent que très rarement
parmi les animaux momifiés. En effet, seuls Vulpes xgypliaca et Canis lupaster peuvent être
cités. Encore, convient-il de mentionner avec réserve ce dernier dont les carnassières, relative-
ment faibles, autorisent à croire qu'il ne représente pas le type tout à fait pur de l'espèce
sauvage.
De même, le Spitz égyptien et le chien tesem sont des formes qui se montrent peu
fréquemment.
1 La Faune momifiée, 5e série, p. 283, fig. 204 et 205.
2 Hilzheimer, Beitrag zur Kenntniss, p. 97, Taf. IX, 1908.
:f La Faune momifiée, 5e série, p. 271, fig. 196 et 197.
4 Ghampollicn, Monuments de VEgypte et de la Nubie, 1845, IV, pi. GGGLXXXII, Beni-Hessan-el-Quadim.
5 La Faune momifiée, lre série, p. 17, 1903.
6 La Faune momifiée, 5° série, p. £64, fig. 191 à 193.
' Flinders Pétrie, Medum, pi. XVII, London, 1892.
8 Hilzheimer, Beitrag zur Kenntniss, p. 93 et 94, Taf. IX etX.
4° Spiïz ou loulou égyptien1. — Le Spitz égyptien est signalé seulement d'après un
crâne momifié d'Assiout, qui ressemble beaucoup à un spécimen de la faune actuelle de
l'Egypte, décrit par Hilzheimer2. D'après ce document, qui rappelle un peu les formes du
groupe des dogues, le Loulou de l'ancienne Egypte était d'une taille notablement plus élevée
que le Spitz de Poméranie. Il est figuré, croyons-nous, sur l'ivoire trouvé par M. H. de Morgan
dans une tombe préhistorique d'Abou-Zédan, un peu au sud d'Edfou.
5° Canis lupaster3. — Ce chacal a été reconnu d'après une tête momifiée provenant
d'Assiout. Il est environ de la taille du chien marron de l'Egypte. Sa couleur générale est d'un
gris jaunâtre. Sa queue, courte et touffue, porte une tache rousse, à une faible distance de la
base sur la face supérieure. Les membres, la poitrine et le ventre sont de couleur isabelle.
Parmi les figurations de Béni-Hassani, un canidé aux oreilles droites et à queue touffue,
représenté sous une inscription qui se lit Sab, parait se rapporter au petit chacal de la vallée
du Nil.
Les deux momies qui ont été citées, sous le nom de Canis aureus, dans le premier fascicule
de cette étude5, doivent être rattachées à Canis lupaster, mais avec réserve, en raison du
jeune âge des individus.
0° Vulpes .l;gyptiaca°. — L'espèce a été identifiée d'après une momie complète et une
tête provenant des petites fosses de la nécropole d'Assiout. Le renard égyptien, un peu plus
petit que le renard vulgaire d'Europe, est comme ce dernier de couleurs fort variables : jaune
fauve avec du gris à la face inférieure du cou, sur les flancs, le ventre et une partie de la queue ;
quelquefois il a une robe jaune pâle et plus rarement gris noirâtre.
Ce renard est représenté en couleur dans un monument de Meidoum7.
Nous signalerons, en outre, trois races de canidés décrites par Hilzheimer8, d'après
quatre crânes de momies d'Assiout qui font partie des collections de l'Institut agronomique de
Berlin. Ce sont: Canis Dœderleini domesticus Hilzheimer ; Canis Jtadramauticas ? (sacer?)
domesticus Hilzh. et Canis lupaster domesticus Hilzh.
La liste qui précède montre que les canidés sauvages ne se rencontrent que très rarement
parmi les animaux momifiés. En effet, seuls Vulpes xgypliaca et Canis lupaster peuvent être
cités. Encore, convient-il de mentionner avec réserve ce dernier dont les carnassières, relative-
ment faibles, autorisent à croire qu'il ne représente pas le type tout à fait pur de l'espèce
sauvage.
De même, le Spitz égyptien et le chien tesem sont des formes qui se montrent peu
fréquemment.
1 La Faune momifiée, 5e série, p. 283, fig. 204 et 205.
2 Hilzheimer, Beitrag zur Kenntniss, p. 97, Taf. IX, 1908.
:f La Faune momifiée, 5e série, p. 271, fig. 196 et 197.
4 Ghampollicn, Monuments de VEgypte et de la Nubie, 1845, IV, pi. GGGLXXXII, Beni-Hessan-el-Quadim.
5 La Faune momifiée, lre série, p. 17, 1903.
6 La Faune momifiée, 5° série, p. £64, fig. 191 à 193.
' Flinders Pétrie, Medum, pi. XVII, London, 1892.
8 Hilzheimer, Beitrag zur Kenntniss, p. 93 et 94, Taf. IX etX.