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DEUXIÈME RAPPORT SUR LES FOUILLES

du trop fameux Moustapha Agha Ayât. Lorsque je voulus en
indemniser les propriétaires, je m'aperçus que la plupart
d'entre elles n'étaient pas inscrites sur le premier cadastre,
par oubli ou de parti pris, je ne sais. Je fus obligé de
réclamer une enquête, et ma demande, chaleureusement
appuyée par notre confrère, le colonel Scott Moncriefï, amena,
après de longs mois d'attente la nomination d'une commis-
sion nouvelle queprésidait le moudir deQénéli. Les opérations,
menées avec énergie par Mohammed Bey Bédaouy, ouékil de
la moudiriéh, furent terminées promptement. Le rapport con-
cluait à l'achat d'une trentaine de maisons, dont le prix, joint
à celui des maisons désignées précédemment, fit monter
l'ensemble des frais prévus pour l'expropriation au chiffre de
seize cents livres égyptiennes. La somme était forte, trop
forte pour notre budget : à la requête de M. Moncriefï, le
Ministère des travaux publics se. chargea de la payer, mais
en deux fois. Les maisons qui encombraient la grande colon-
nade et le flanc ouest du temple durent être évacuées sur-
le-champ, jusques et y compris la maison de Moustapha
Agha. Les autres tomberont l'an prochain, et il ne restera
plus alors dans l'enceinte antique d'autre édifice moderne
que la mosquée d'Abou'l Haggag. Si rapidement que ces
décisions eussent été prises, les travaux de la commission,
la correspondance avec le Ministère, les allées et venues à la
moudiriéh avaient duré près de deux mois; les premières
maisons ne me furent livrées que vers le milieu cle mars. Le
déblayement n'aurait donc fait aucun progrès, si, dès mon
arrivée en janvier, je ne" m'étais occupé de désintéresser
deux ou trois des propriétaires sur les fonds de la souscrip-
tion française. Le pâté de masures, qui s'avançait comme un
coin entre la grande colonnade et la cour de Ramsès II sur
l'emplacement présumé clu second pylône, fut acheté de la
sorte, puis démoli et le terrain livré aux chercheurs de
sébakh. Dès les premiers jours de février, les derniers obs-
tacles qui empêchaient les visiteurs d'aller en droite ligne
 
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