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Le second : Note indicative et détaillée des passages de
l'Iliade et de l'Odyssée, où les mots fer, acier, airain sont
faussement employés dans les versions de Bitaubé et de
Dugas-Montbel ;
Le troisième : Emploi du mot sidèros et de ses dérivés
dans l'Iliade et dans l'Odyssée.
Le second et le troisième article ayant été écrits dans la
seule vue de faciliter le travail du savant qui aurait pu ac-
cepter les fonctions de rapporteur, si les usages de l'Académie
lui avaient permis de m'en donner un, et pouvant, par leur
étendue et leur nature, paraîti^e trop fastidieux aux per-
sonnes qui n'ont point un intérêt personnel dans l'examen
du fait important qu'il s'agit de vérilier, je me contenterai
de donner ici le premier.
Observations sommaires sur les traductions de l'Iliade de
Mme Dacier, de Bitaubé et d'Eugène Bareste.
Madame Dacier. — Ayant lu avec attention les huit pre-
miers chants de l'Iliade par madame Dacier, en comparant ses
expressions à celles du texte, il m'a paru que cet auteur
emploie assez constamment le mot fer comme équivalent de
glaive, d'épée, de lance, pique, dard et pointe; mais que,
quand le mot chalhos se trouve joint dans le grec au nom de
l'une de ces armes, cette dame se contente, la plupart du
temps, dénommer l'arme, en s'abstenant d'y joindre le nom
du métal dont elle est formée; mais si elle spécifie la na-
ture du métal, alors, assez souvent aussi, et quoique dans
le texte elle ait pu voir le mot chalkos, cependant elle en
fait une arme de fer, ou d'acier, et quelquefois même d a-
9.6
Le second : Note indicative et détaillée des passages de
l'Iliade et de l'Odyssée, où les mots fer, acier, airain sont
faussement employés dans les versions de Bitaubé et de
Dugas-Montbel ;
Le troisième : Emploi du mot sidèros et de ses dérivés
dans l'Iliade et dans l'Odyssée.
Le second et le troisième article ayant été écrits dans la
seule vue de faciliter le travail du savant qui aurait pu ac-
cepter les fonctions de rapporteur, si les usages de l'Académie
lui avaient permis de m'en donner un, et pouvant, par leur
étendue et leur nature, paraîti^e trop fastidieux aux per-
sonnes qui n'ont point un intérêt personnel dans l'examen
du fait important qu'il s'agit de vérilier, je me contenterai
de donner ici le premier.
Observations sommaires sur les traductions de l'Iliade de
Mme Dacier, de Bitaubé et d'Eugène Bareste.
Madame Dacier. — Ayant lu avec attention les huit pre-
miers chants de l'Iliade par madame Dacier, en comparant ses
expressions à celles du texte, il m'a paru que cet auteur
emploie assez constamment le mot fer comme équivalent de
glaive, d'épée, de lance, pique, dard et pointe; mais que,
quand le mot chalhos se trouve joint dans le grec au nom de
l'une de ces armes, cette dame se contente, la plupart du
temps, dénommer l'arme, en s'abstenant d'y joindre le nom
du métal dont elle est formée; mais si elle spécifie la na-
ture du métal, alors, assez souvent aussi, et quoique dans
le texte elle ait pu voir le mot chalkos, cependant elle en
fait une arme de fer, ou d'acier, et quelquefois même d a-
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