Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Mauduit, Antoine François
Découvertes dans la Troade (Band 2): Réponses de l'auteur des découvertes dans la Troade aux observations critiques — Paris, London, 1841

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9445#0212
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
( a<>4 )

soyons restés là(i). Je puis peut-être expliquer un tel fait
par ce peu de mots : c'est que positivement, depuis ce temps,
lés sujets grecs ont passé de mode. Peu s'en est fallu que moi-
même je n'aie été arrêté dans la composition de mon livre par
une considération si puissante sur des esprits français. Mais je
me suis dit que si, dans le cours d'un demi-siècle, j'ai vu le
Louis XV et le Pompadour, que j'avais crus pour jamais ban-
nis de nos palais et de nos hôtels, revenir en faveur, il y a
bien lieu de penser que ceux de nos peintres qui ont mainte-
nant l'âge que j'avais lorsque les sujets grecs et romains ré-
gnaient presque exclusivement, on peut penser, dis-je, que ces
artistes, pour peu qu'il leur soit donné d'accomplir le cours
ordinaire de la vie humaine, pourront revoir ces mêmes su-
jets grecs et romains remis en possession, sinon des parois
de nos boudoirs, du moins de quelques-unes des travées con-
sacrées dans notre immense Musée à l'exposition des modèles
que, dans les divers genres, la munificence de notre gouver-
nement se plaît à offrir comme objets d'études à nos élèves,
et c'est pour ce temps que j'ai écrit.

(i) La bonne volonté ne manque pas à quelques-uns de nos artistes.
J'ai remarqué, à la dernière exposition, un petit tableau esquisse, portant
le n° i3, et qui représente le combat d'Hippo/jte contre le monstre; sauf la
pointe de lance, qu'il a peinte couleur de fer, l'auteur de ce tableau,
M. Bordier du Bignon, a satisfait à la tradition homérique. Je puis être
pour quelque chose dans la faute que je lui signale ; car, on a pu le voir
dans les premières dissertations que j'ai publiées sur ce sujet, et qui ont
paru en janvier 1840, abusé moi-même par la traduction que j'avais eue
sous les yeux , j'ai cité les pointes de lances comme étant aussi faites de
sideros.
 
Annotationen