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Montfaucon, Bernard de
L' antiquité expliquée et représentée en figures / Antiquitas explanatione et schematibus illustrata (Les dieux des Grecs & des Romains ; Suppl. 1): Les dieux des Grecs & des Romains — Paris, 1724

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https://doi.org/10.11588/diglit.70023#0029
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P RE F
téci, il faut rapporter le passage Latin
tout entier. Jfiuem potiffimum Herculem
colurnus frire fine velim .* plures enim tra-
dunt nobis ii , qui interiores fcrutantur dy
reconditus liter us , antiquijfimum Jove nu-
tum y fed untiquifsmo item Jove : nam Jo-
ves quoque plures in prifiis Grœcorum lite-
ris invenimus s ex eo igitur dy Lyfito eft is
Hercules , quem concert avijfe cum Apolline
de tripode uccepimus. Alter truditur Nilo nu-
tus Ægyptius , quem aiunt Phrygius Uterus
confcripsifie. Tertius eft ex Idœis Dafôylis,
cui inferius afferunt. Quartus efl Jovis jy
Asseriœ , Latonœ fororis , qui Tyri maxime
colitury cujus Karth aginem filium ferunt.
Jfiuintus in Indiu , qui Belus dicitur. Sex-
tus hic ex Alcumena, quem Jupiter genuit,
Jed tertius Jupiter s quoniam, ut jam doce-
bo , plures Joves etiam accepimus.
Il est visible que Cicéron se propose
ici la question pour la résoudre. A quoi
bon diroit-il, Je voudrois fuvoir quel efl
ïHercule que nous révérons s û après avoir
fait la recherche de tous les Hercules,
& en avoir compté jusqu’à Iix , il pas-
soit froidement à une autre matière,
sans dire un mot sur ce qu’il vouloir
tant lavoir? Il décide sans doute la que-
stion qu’il avoir mile devant les recher-
ches : Je voudrois fuvoir , dit-il, quel efl
I' Hercule que nous révérons principalement s
& après en avoir compté cinq , il s'ar-
rête au sixiéme. Sextus hic, le sixiéme
est celui-ci , ou le nôtre , ou celui que
nous adorons. Cicéron fait ici ce que
nous faisons tous les jours > nous rap-
portons plulîeurs sentimens pour adop-
ter le dernier de tous. M. l’Abbé Oli-
vet qui a traduit ainsi, le fixiéme , celui
que Jupiter a eu J Alcmene , devoir sans
doute tourner comme moi , le fixiéme
eft le notre s ou rendre l’équivalent de
cette expression, qui marque que Ci-
céron recherchant quel étoit l’Hercule
qu’on adoroit à Rome , décide que c’é-
toit le fils d’Alcmene. C’est dequoi je
m’assuré que conviendront tous ceux
qui liront avec attention ce passage.
Plus bas où il est parlé de ceux qui
portoient le nom de Dioscures , on lit
Tome I.

.A C È. txxj
dans toutes les éditions de Ciceroni

Primi tres, qui appellantur Anaces , Athenis

ex Jove rege antiquijfimo jy Profèrpina na-
ti , çyc. M. P Abbé Olivet, qui a ôté
dans lon texte Latin la virgule de de-
vant Athenis, & l’a mife après, fait cet-
te note : M. le Prefident Bouhier dans fa
remarque fur cet endroit demande : Lsfi a
jamais dit que ces dieux fuflent nez à Athè-
nes ? Le P. de Montfaucon, répond M.
l’Abbé, l 'a dit en traduifant ce paflage.
Il a été trompé par la ponctuation vulgaire,
comme j3aurois pu V être fans le fecours d3un

Critique aujfi exaci dy aujfi attentif que
M. le Prefident Bouhier.
Il me femble que le P. de Montfau-
con, qui a suivi toutes les éditions, &
qui n aiant point en vue de corriger le
texte, ne traduisoit qu’en passant cer-
tains endroits, ne devoir pas paroitre
ici. Mais puilque me voila siir les rangs,
je suis en droit d’examiner sila virgule
étoit en sa place ou non.
J’avoue d’abord que si cette question
devoir être décidée par autorité , on
n’en peut apporter une plus grande
que celle de M. le President Bouhier :
chacun connoit le grand savoir de ce
digne Magistrat en tout genre de 1 ite-
rature. J’ai eu autrefois l’honneur de
disputer publiquement avec lui sur les
Thérapeutes de Philon : & quoique
nous nous soions separez comme Hec-
tor & Ajax , chacun ferme dans Ion
parti, je puis lui rendre ce témoigna-
ge, que je n’ai jamais vu tant d’érudi-
tion jointe a tant de politesse j & que
de tous ceux qui avoient soutenu son
sentiment, perlonne, sans en excepter
même Scaliger, n’a vu si bien que lui
le point de la difficulté. Mais comme
la critique ne plie point sous l’autorité,
je suis persuadé que M. le President
Bouhier trouvera bon que j’examine si
la virgule qui étoit devant Athenis ex
Jove, dyc- être après Athenis. Si on
la met après Athenis, le sens fera : Les
trois premiers, qu on appelle Anaces d Athe*
nés, fils du roi Jupiter le plus ancien, dyc*
Si la virgule se doit mettre devant, il
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