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Introduction

Il n'y a pas de raison de (dissimuler que ia présente étude doit sa naissance à un heureux concours
de circonstances. En 1975 j'ai reçu une proposition de préparer une vaste monographie d'Antoine van
Dyck1 *. C'était une excellente occasion d'approfondir ma connaissance dans une branche importante
de l'art européen, sans parler de la satisfaction de travailler sur un sujet qui n'avait pas été traité comme
tel dans la littérature mondiale depuis un quart de siècle^, ni dans la littérature polont :se — depuis soixante
quinze ans3 4. Presque au même moment j'ai eu la ehance d'obtenir une bourse d'études de la Fondation
Roberto Longhi de Florence, et le sujet de la recherche fut suggéré par Mademoiselle Mina Gregori,
Professeur à l'Université de Florence et membre du Conseil Scientifique de la Fondation.

Le noyau analytique de l'étude se forma de 1976 à 1977 tors d'un séjour de huit mois en Italie.
L'idée de l'éminente spécialiste de la peinture du XVIIe siècle s'est révélée très heureuse. La recherche
aborda les problèmes qui pratiquement n'ont jamais été traités, et qui'Suscitent actuellement un large
intérêt. Mon étude a cependant des limites, liées au sujet même et aux possibilités de sa réalisation. On
connaît depuis longtemps les difficultés rencontrées par les historiens de la peinture>.génoise, dont une
très grande partie setrouvetoujoursdans des collections privées-*. Ces difficultés sont encore plus grandes
pour une personne qui ne disposeflue d'un temps très limité. Après avoir pris connaissance des collec-
tions publiques génoises et de deux ou trois collections privées les plus importantes, je ne peux pas pré-
tendre à une connaissance exhaustive de la peinture locale, dont l'acquisition exigerait une recherche de
plusieurs années menée sur place. La base de mon étude est donc constituée par le matériau publié.. La
recherche bibliographique qui comprenait d'innombrables publications locales fut facilitée par ta richesse
de la bibliothèque de .'Institut Germanique d'Histoire de l'Artde Florence et de celle de la Fondation
Longhi. II ne faut pas cependant oublier que le niveau scientifique d'une grande partie de la bibliographie
de i'art génois ne correspond pas aux exigences de l'histoire moderne de l'art, ce qui empêche souven t
d'en profiter pleinement. D'autre part, l'impossibilité du contact direct avec plusieurs oeuvres originales
a rendu difficile l'analyse complète de leur problématique artistique et a orienté mon étude vers ies prob-
lèmes de composition et de dessin.

Gomme on l'a déjà dit, la peinture génoise n'a jamais été analysée en détail quant à ses relations
avec van Dyck, ce qui fait qu'un chapitre particulier sur l'état de ia recherche ne me semblait pas nécés-

'1 J.K. Ostrowski. Anton van Dyck, Warstawa 1980.

^ L. van Puyvelde,Van Dyck, Bruxelles—Amsterdam 1950.

3 J. Mycielski, Anton van Dyck, 1599—1641, Krakow 1900.

4 Cf. R. Longhi, L'Assereto. "Dedato" VH, 1926 et idem, Saggi e ricerche 1925-1928. Firenze 1967ip. 35.
 
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