L’AMÉNAGEMENT DE LA CELLA
69
6. Inv. IX, 13. Inscription honorifique regravée sur une console. Statue de Hasaś, arbitre
entre les benê Komarê et les benê Mattabôl ; 21 p.C.
7. Inv. IX, 11. Inscription honorifique bilingue pour le même personnage, regravée sur
une console. Dédiée en palmyrénien par les commerçants de Babylone, en grec par la
ville, en 24 p.C. L’inscription parle de la plus grande contribution qui ait jamais été
faite pour la construction du temple.
8. Inv. IX, 12. Inscription honorifique pour le même personnage, regravée sur une console.
Dédiée par les autoritée de la ville (trésoriers et l’assemblée) en 25 p.C. Mention des
services rendus à « la maison de leurs dieux ».
9. Inv. IX, 9. Inscription honorifique regravée sur une console, pour Ogeilû fils de
Taimai, dédiée par ses fils en 28/29 p.C.
10. J. Cantineau, Syria 19, 1938, pp. 76-77, n° 29.
Base de statue de Abgar fils de Patroklos, des benê Mîtâ, offerte par le Sénat en 84 p.C.
11. Inv. IX, 8, Milik, pp. 154-155. Inscription bilingue sur une console du portique est,
datée de 51. L’écriture est « légèrement suspecte » d’après Cantineau, et en effet le portique
même est daté au plus tôt de la fin du Ier siècle. Cette inscription est discutée ci-dessous.
L’AMÉNAGEMENT DE LA CELLA
La statue de 51 a été dressée par « l’assemblée de tous les Palmyréniens » (en grec :
« par la ville des Palmyréniens ») à Moqîmû fils de 'Ogeilû, surnommé Hokkaisû, des
benê Zab[dibôl]. Il a consacré au temple de leurs dieux {[q\rb Ibt ’lhyhn) des objets dont
les noms manquaient probablement en palmyrénien, mais sont conservés en grec :
1. [Παλμυρη]νών ή πόλ[ις Μοκειμον Όγειλου τοϋ]
2. [και] Όχχαισου άρέ[σαντ]α αύ(τ)ή τε καί τοϊς Ι)εο[ΐς]
3. διδόντα έξ ιδίων εις [το ίερ]όν σπονδοφό[ρον]
4. καί Ευμιατήριν χρυσά έγ δηναρίων ρν’ καί τ[-]
5. [φι]άλια τέσσαρα χρυσά έγ δη. ρκ’ καί τ[-]
6. [κ]αί πρ[οσ]κε(φ)αλάδιον εις τήν τής ά[δύτου]
7. [κ]λείνην ήγορασμ(έ)να αργυρίου δηναρ[ίων ...]
8. [τε]ιμής καί εύνοιας ένεκεν · έτους βξτ’μηνος [Δύστρου]
« La cité des [Palmyréjniens (a érigé cette statue) [à Moqîmû, fils de Ogeilû, dit aussi]
Hokkaisû, parce qu’il a été agré[able] à elle et aux dieux en faisant don au [sanctuaire],
de sa propre bourse, d’un vase à libations et d’un pyrée en or de 150 deniers et de [--—]
quatre [pa]tères [-] en or de 120 deniers, d’un [·-] et d’un coussin pour
le lit de[l’adyton\, achetés au prix de [. . .] deniers, en témoignage d’honneur et de
bienveillance. L’an 362, au mois de Dystros ».
A la fin de la ligne 4, Ch. Clermont-Ganneau proposait τ[ορευτά], « ciselées », admis par
Cantineau ; Milik préfère το[ρύνην καί], « une louche et ». Dans la ligne suivante Milik
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6. Inv. IX, 13. Inscription honorifique regravée sur une console. Statue de Hasaś, arbitre
entre les benê Komarê et les benê Mattabôl ; 21 p.C.
7. Inv. IX, 11. Inscription honorifique bilingue pour le même personnage, regravée sur
une console. Dédiée en palmyrénien par les commerçants de Babylone, en grec par la
ville, en 24 p.C. L’inscription parle de la plus grande contribution qui ait jamais été
faite pour la construction du temple.
8. Inv. IX, 12. Inscription honorifique pour le même personnage, regravée sur une console.
Dédiée par les autoritée de la ville (trésoriers et l’assemblée) en 25 p.C. Mention des
services rendus à « la maison de leurs dieux ».
9. Inv. IX, 9. Inscription honorifique regravée sur une console, pour Ogeilû fils de
Taimai, dédiée par ses fils en 28/29 p.C.
10. J. Cantineau, Syria 19, 1938, pp. 76-77, n° 29.
Base de statue de Abgar fils de Patroklos, des benê Mîtâ, offerte par le Sénat en 84 p.C.
11. Inv. IX, 8, Milik, pp. 154-155. Inscription bilingue sur une console du portique est,
datée de 51. L’écriture est « légèrement suspecte » d’après Cantineau, et en effet le portique
même est daté au plus tôt de la fin du Ier siècle. Cette inscription est discutée ci-dessous.
L’AMÉNAGEMENT DE LA CELLA
La statue de 51 a été dressée par « l’assemblée de tous les Palmyréniens » (en grec :
« par la ville des Palmyréniens ») à Moqîmû fils de 'Ogeilû, surnommé Hokkaisû, des
benê Zab[dibôl]. Il a consacré au temple de leurs dieux {[q\rb Ibt ’lhyhn) des objets dont
les noms manquaient probablement en palmyrénien, mais sont conservés en grec :
1. [Παλμυρη]νών ή πόλ[ις Μοκειμον Όγειλου τοϋ]
2. [και] Όχχαισου άρέ[σαντ]α αύ(τ)ή τε καί τοϊς Ι)εο[ΐς]
3. διδόντα έξ ιδίων εις [το ίερ]όν σπονδοφό[ρον]
4. καί Ευμιατήριν χρυσά έγ δηναρίων ρν’ καί τ[-]
5. [φι]άλια τέσσαρα χρυσά έγ δη. ρκ’ καί τ[-]
6. [κ]αί πρ[οσ]κε(φ)αλάδιον εις τήν τής ά[δύτου]
7. [κ]λείνην ήγορασμ(έ)να αργυρίου δηναρ[ίων ...]
8. [τε]ιμής καί εύνοιας ένεκεν · έτους βξτ’μηνος [Δύστρου]
« La cité des [Palmyréjniens (a érigé cette statue) [à Moqîmû, fils de Ogeilû, dit aussi]
Hokkaisû, parce qu’il a été agré[able] à elle et aux dieux en faisant don au [sanctuaire],
de sa propre bourse, d’un vase à libations et d’un pyrée en or de 150 deniers et de [--—]
quatre [pa]tères [-] en or de 120 deniers, d’un [·-] et d’un coussin pour
le lit de[l’adyton\, achetés au prix de [. . .] deniers, en témoignage d’honneur et de
bienveillance. L’an 362, au mois de Dystros ».
A la fin de la ligne 4, Ch. Clermont-Ganneau proposait τ[ορευτά], « ciselées », admis par
Cantineau ; Milik préfère το[ρύνην καί], « une louche et ». Dans la ligne suivante Milik