— 47
25.
Ibidem.
10
ATAeHITYXHI
KATATOKP1MATHE
BOYAHrKAITOYAH
MOYMA(OM(BAPBA
PONYIONMAOM.....
KYINTIANOYEKA
. ONTAPXOYAM(AI
. . AYAIAE.YKE
. . YETTirTHr
. . . . HEENEKEN
KaTa to xpîu.a TTiç
(3ouXyj; xai Toù $■/}-
pu, M. Aojji(itiov) Bapêa-
pov uiôv M. Ao[7.(mou)
Ku'.vnavoù éxa-
prJovTap^ou }.ey(ewvoç) ai'
lOiJocuoù'aç [EJÙge-
bojù; ILc-riic
àpETJYÎÇ SsVEXeV.
Sous l'invocation de la Bonne Fortune. D'après la décision du sénat et du peuple, à M. Domitius Barbarus
fils de M. Domitius Quintianus, centurion de la légion XI Claudia Fia Fidelis, pour son courage.
L. 1. Kptfjt,a signifie ordinairement plutôt jugement que décret, décision du peuple et du sénat.
Quoique Hésychius donne pour glose à ce mot Karzk tô x,pip,a, x,«Ta tyjv Taijiv 7) x,aT<x to Tupoorayaa
on ne le rencontre guère avec ce sens que dans le grec des Septante et du Nouveau Testa-
ment. Il n'est pas étonnant de le trouver employé, à l'époque impériale, dans la langue offi-
cielle d'une province où ne se parlait certes pas un grec d'une pureté classique. En même
temps, par ce qu'il a de général et de vague , ce mot se prête mieux que ^ipwfAa à exprimer
le résultat d'une entente établie entre le sénat et le peuple; le mot ^cptaixa, à cette époque,
ne s'emploie plus qu'en parlant des décisions du sénat municipal, le corps des décurions, aux
mains de qui est remis tout ce qui reste de pouvoir aux cités de la province. Le sénat seul
rend des pséphismes, ij^îo-uaTa, comme dans les villes de l'Occident c'est de l'ordre des décurions
qu'émanent tous les décrets, décréta. L'approbation du peuple, qui peut-être même n'était pas
toujours demandée, ne figure là que pour la forme, et n'est guère autre chose qu'un souvenir des
habitudes antérieures à la conquête. Aôytxa est employé, tout à fait de la même manière, dans
une autre inscription de Claudiopolis : KaTa tô Soyaa ttjç (3ou"Xy)<; xai toû ^(jlou(1). A la cinquième
ligne, au lieu de AM que porte ma copie, il faut certainement lire AFF; on a d'autres exemples
de cette abréviation (2) ; ai' est pour ia'; c'est une notation que l'on trouve souvent employée en
Orient, et qui repose sur le même principe que la composition des noms de nombre tels que
£voY/.a, SwoY/ca, undecim, duodecim (3). La Leç/io undecima Claudia Fia Fidelis, connue par de
nombreuses inscriptions, a été longtemps cantonnée dans la Mésie, province que la mer Noire
qu'il paraît, il y a vingt-cinq ans environ. Bœckh doute de l'I qui se trouve à la i3L' ligne du n° 38o^ ; il se trouve
très-lisible sur la pierre, et doit par conséquent se traduire par SexaTV). Chaque tribu, comme à Ancyre, est donc dé-
signée à la fois par son numéro d'ordre et par son nom. Quant à l'inscription suivante, il n'y a que la 5e et la 6e ligne
qui présentent des difficultés; les caractères en sont très-effacés; la transcription tendrait pourtant à confirmer l'ingé-
nieuse conjecture par laquelle Bœckh substituait Oto'Xoyov tiov -njâe [j.ucT7)puov à la leçon inintelligible que lui offrait Sestini,
Oôôv tôv t-ô^e p.ucTTipîcov. Voici comment j'avais copié ce texte sans connaître la correction de Bœckh :
ArAGHTYXH
MAPKON AOMITION
E Ycj)H MON
TO N A A Mr7 POT A TO N
5 YnATONKAie S
X O O M T '0 N T H A E
(1) Bœckh, Corpus inscr. gr., 080/4.
(2) Ibid., 1 186.
(3) Franz, Elem. epigr. grœc.
M PISN
MAPK0CAOMITIOC
TEIMOAEfiN
OKPMYCTAPX HC
TON TAYKYTATON
A A E AC(>0 N
25.
Ibidem.
10
ATAeHITYXHI
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BOYAHrKAITOYAH
MOYMA(OM(BAPBA
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KYINTIANOYEKA
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Sous l'invocation de la Bonne Fortune. D'après la décision du sénat et du peuple, à M. Domitius Barbarus
fils de M. Domitius Quintianus, centurion de la légion XI Claudia Fia Fidelis, pour son courage.
L. 1. Kptfjt,a signifie ordinairement plutôt jugement que décret, décision du peuple et du sénat.
Quoique Hésychius donne pour glose à ce mot Karzk tô x,pip,a, x,«Ta tyjv Taijiv 7) x,aT<x to Tupoorayaa
on ne le rencontre guère avec ce sens que dans le grec des Septante et du Nouveau Testa-
ment. Il n'est pas étonnant de le trouver employé, à l'époque impériale, dans la langue offi-
cielle d'une province où ne se parlait certes pas un grec d'une pureté classique. En même
temps, par ce qu'il a de général et de vague , ce mot se prête mieux que ^ipwfAa à exprimer
le résultat d'une entente établie entre le sénat et le peuple; le mot ^cptaixa, à cette époque,
ne s'emploie plus qu'en parlant des décisions du sénat municipal, le corps des décurions, aux
mains de qui est remis tout ce qui reste de pouvoir aux cités de la province. Le sénat seul
rend des pséphismes, ij^îo-uaTa, comme dans les villes de l'Occident c'est de l'ordre des décurions
qu'émanent tous les décrets, décréta. L'approbation du peuple, qui peut-être même n'était pas
toujours demandée, ne figure là que pour la forme, et n'est guère autre chose qu'un souvenir des
habitudes antérieures à la conquête. Aôytxa est employé, tout à fait de la même manière, dans
une autre inscription de Claudiopolis : KaTa tô Soyaa ttjç (3ou"Xy)<; xai toû ^(jlou(1). A la cinquième
ligne, au lieu de AM que porte ma copie, il faut certainement lire AFF; on a d'autres exemples
de cette abréviation (2) ; ai' est pour ia'; c'est une notation que l'on trouve souvent employée en
Orient, et qui repose sur le même principe que la composition des noms de nombre tels que
£voY/.a, SwoY/ca, undecim, duodecim (3). La Leç/io undecima Claudia Fia Fidelis, connue par de
nombreuses inscriptions, a été longtemps cantonnée dans la Mésie, province que la mer Noire
qu'il paraît, il y a vingt-cinq ans environ. Bœckh doute de l'I qui se trouve à la i3L' ligne du n° 38o^ ; il se trouve
très-lisible sur la pierre, et doit par conséquent se traduire par SexaTV). Chaque tribu, comme à Ancyre, est donc dé-
signée à la fois par son numéro d'ordre et par son nom. Quant à l'inscription suivante, il n'y a que la 5e et la 6e ligne
qui présentent des difficultés; les caractères en sont très-effacés; la transcription tendrait pourtant à confirmer l'ingé-
nieuse conjecture par laquelle Bœckh substituait Oto'Xoyov tiov -njâe [j.ucT7)puov à la leçon inintelligible que lui offrait Sestini,
Oôôv tôv t-ô^e p.ucTTipîcov. Voici comment j'avais copié ce texte sans connaître la correction de Bœckh :
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MAPKON AOMITION
E Ycj)H MON
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5 YnATONKAie S
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(1) Bœckh, Corpus inscr. gr., 080/4.
(2) Ibid., 1 186.
(3) Franz, Elem. epigr. grœc.
M PISN
MAPK0CAOMITIOC
TEIMOAEfiN
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TON TAYKYTATON
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