— 109
68.
Ibidem, sur un tombeau. L'inscription est gravée sur le panneau. Hauteur des lettres, 0m,015.
MîOpr,; TixtvÔ, yuvaixî 2oia, [AVvipi; /«pw, y.al eùïio Effi.
MI©PHCTATN0rYNAIKIC0 1AMNHJU.HCXAPIN
KAI EIAIOI0J
Mithrès, fils de Tatnos, à sa femme Soia, et à son fils.
Tout est étrange dans cette inscription, les noms qu'elle contient, qui ont tous une physionomie
asiatique et barbare très-marquée, l'orthographe, qui est aussi fautive que possible. Ni le nom
de Tatnos, ni celui de Soia ne s'étaient encore rencontrés. L'o remplace, à la fin de Tatnos, la
diphthongue ou, et à la fin du datif d'i'&oç, l'w; eîSio pour [Km. L'emploi de L'Stoç à la place des
pronoms possessifs, surtout à la place du pronom de la troisième personne, a déjà été signalé
(page 55).
69.
Ibidem.
APTEMACACKAHriAAH^ATPIMNHMHCXAPIN
70.
Ibidem.
APIANOCKAIT€IMOKPATHCKAIB£PON£IKHC
MHTPIKAirATPIZC0NTirON£YClrAYKTTATOICMNH
ÂpT£p.â; ÀcxXiimaJïi irarpl [/.vvfp]; yapiv.
Àpiavàç xai Tei[/.oxoaTV]ç "/.al Bepove''x-/iç
[£Y)Tpt x.al xa-pl Çwvti yovE'jct yXiiKUTaTOtç p.vv;[pa]ç ya'piv.
Arianos et Timocratès et Béroniquès à leur mère (morte) et à leur père vivant, parents chéris.
Bspovbo)? est une variante nouvelle du nom connu Bsp£viy//iç, forme macédonienne de «PepevÛMQç.
71.
A Evren-keui, village situé à quatre heures de Taouchanlou, sur la route de Koutahia, nous trouvons le fragment suivant d'une inscription funéraire.
AATÉ
YTOYK
HNOc|)l AOCA
HTPIOCKYPI
APAT P 1 rAYK
YTAT 00 M N HM
HC X A P1N
Mjvivocpûioç A[v)jji-
•/jTpio; Kupt[_T-
a TTarpl ykuy.-
UTaxco [/.v/fu.-
Tis /aptv.
Taouchanlou cela ville des lièvres, » est une petite ville de six cents familles où il y aurait
sans doute aussi des inscriptions à trouver. Un accident nous empêcha de nous y arrêter. Au-delà
de Taouchanlou le pays devient assez laid. "Les collines qui bordent des deux côtés la plaine sont
nues ou couvertes de taillis assez maigres. Les arbres deviennent rares ; depuis Iéni-keui, dans tous
les villages, les maisons sont en briques crues, et non plus entièrement en bois, comme dans
l'Olympe et dans la moyenne vallée du Rhyndacos. Après le village d'Henné, la route gravit une
colline, traverse un étroit plateau, puis quitte le bassin du Rhyndacos pour passer dans celui du
Sangarios. On descend vers la plaine de Koutahia par une charmante petite vallée ; deux murs de
rochers abrupts et gris, où un arbuste même ne trouverait pas à enfoncer ses racines, rehaus-
sent encore la verdure des vergers et des prairies que parcourt et qu'abreuve un aimable ruisseau.
T. J.
28
68.
Ibidem, sur un tombeau. L'inscription est gravée sur le panneau. Hauteur des lettres, 0m,015.
MîOpr,; TixtvÔ, yuvaixî 2oia, [AVvipi; /«pw, y.al eùïio Effi.
MI©PHCTATN0rYNAIKIC0 1AMNHJU.HCXAPIN
KAI EIAIOI0J
Mithrès, fils de Tatnos, à sa femme Soia, et à son fils.
Tout est étrange dans cette inscription, les noms qu'elle contient, qui ont tous une physionomie
asiatique et barbare très-marquée, l'orthographe, qui est aussi fautive que possible. Ni le nom
de Tatnos, ni celui de Soia ne s'étaient encore rencontrés. L'o remplace, à la fin de Tatnos, la
diphthongue ou, et à la fin du datif d'i'&oç, l'w; eîSio pour [Km. L'emploi de L'Stoç à la place des
pronoms possessifs, surtout à la place du pronom de la troisième personne, a déjà été signalé
(page 55).
69.
Ibidem.
APTEMACACKAHriAAH^ATPIMNHMHCXAPIN
70.
Ibidem.
APIANOCKAIT€IMOKPATHCKAIB£PON£IKHC
MHTPIKAirATPIZC0NTirON£YClrAYKTTATOICMNH
ÂpT£p.â; ÀcxXiimaJïi irarpl [/.vvfp]; yapiv.
Àpiavàç xai Tei[/.oxoaTV]ç "/.al Bepove''x-/iç
[£Y)Tpt x.al xa-pl Çwvti yovE'jct yXiiKUTaTOtç p.vv;[pa]ç ya'piv.
Arianos et Timocratès et Béroniquès à leur mère (morte) et à leur père vivant, parents chéris.
Bspovbo)? est une variante nouvelle du nom connu Bsp£viy//iç, forme macédonienne de «PepevÛMQç.
71.
A Evren-keui, village situé à quatre heures de Taouchanlou, sur la route de Koutahia, nous trouvons le fragment suivant d'une inscription funéraire.
AATÉ
YTOYK
HNOc|)l AOCA
HTPIOCKYPI
APAT P 1 rAYK
YTAT 00 M N HM
HC X A P1N
Mjvivocpûioç A[v)jji-
•/jTpio; Kupt[_T-
a TTarpl ykuy.-
UTaxco [/.v/fu.-
Tis /aptv.
Taouchanlou cela ville des lièvres, » est une petite ville de six cents familles où il y aurait
sans doute aussi des inscriptions à trouver. Un accident nous empêcha de nous y arrêter. Au-delà
de Taouchanlou le pays devient assez laid. "Les collines qui bordent des deux côtés la plaine sont
nues ou couvertes de taillis assez maigres. Les arbres deviennent rares ; depuis Iéni-keui, dans tous
les villages, les maisons sont en briques crues, et non plus entièrement en bois, comme dans
l'Olympe et dans la moyenne vallée du Rhyndacos. Après le village d'Henné, la route gravit une
colline, traverse un étroit plateau, puis quitte le bassin du Rhyndacos pour passer dans celui du
Sangarios. On descend vers la plaine de Koutahia par une charmante petite vallée ; deux murs de
rochers abrupts et gris, où un arbuste même ne trouverait pas à enfoncer ses racines, rehaus-
sent encore la verdure des vergers et des prairies que parcourt et qu'abreuve un aimable ruisseau.
T. J.
28