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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0355
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EXPLICATION DES PLANCHES.

PLANCHE XII.

ALADJA. — TOMBExVU TAILLÉ DANS LE ROC.

Ce tombeau se trouve au sommet d'une pente recouverte de gazon; quand on est au pied du rocher, il faut escalader
une hauteur de quatre mètres sur sa face légèrement en talus pour arriver à la chambre funéraire. Cette chambre et sa
décoration extérieure sont d'une exécution maladroite et grossière. Deux colonnes engagées, dont la base et le chapi-
teau sont très-simples, portent un arc plein-cintre décoré d'une archivolte, très-simple aussi (fig. IV), reposant immé-
diatement sur les chapiteaux. La porte creusée sous cette arcade est en plate-bande, elle est entourée d'un chambranle
et la baie se rétrécit à la partie supérieure. Sur le chambranle, à droite et à gauche, se voient les trous de scellement
de la dalle qui fermait le tombeau. Entre l'arc et la plate-bande un disque saillant, légèrement creusé en cuvette, porte
une tète de face, qui semble représenter le soleil ou Apollon ; elle a peu de relief et le dessin et le modelé en sont on ne
peut plus gauches (fig. 1 et III). La chambre sépulcrale est nue, elle contient deux lits rectangulaires, sans ornements
comme les montrent le plan (fig. II) et la coupe (fig. IV).

A droite de la chambre, sur la face du rocher, une niche cylindrique de plus de deux mètres de haut, plein-cintre
aussi, est creusée. Elle est décorée de deux pilastres, avec bases et chapiteaux, qui portent le bandeau de l'archivolte.
Le plan horizontal inférieur de cette niche est refouillé sur vingt centimètres de profondeur, comme l'indiquent le plan
et l'élévation; c'était sans doute pour recevoir la plinthe de la statue du mort déposé dans le tombeau.

Toute cette disposition architectonique ne peut remonter plus haut que l'époque romaine.

PLANCHE XXXI11.

GHERDEK-KAÏAÇI. — TOMBEAU TAILLÉ DANS LE ROC, PRÈS D'ALADJA.

L'élévation de ce tombeau présente, au-dessus des colonnes, une première et large fasce et le commencement ou le
reste d'une seconde; ces fasces semblent dénoter l'intention d'accuser une architrave reposant sur ces colonnes trapues.
Il ne paraît pas cependant qu'il y ait eu là un entablement complet avec corniche. Du côté gauche, où se trouve la
chambre la plus ornée, on distingue deux antes et les vestiges de leurs chapiteaux ; la petite fenêtre carrée est ornée d'un
chambranle et d'une sorte de fronton dont les angles portaient des ornements, trop frustes aujourd'hui pour qu'il soit
possible de les bien définir. Le côté droit ne présente aucun de ces détails, ni ante, ni chambranle, ni fronton : une
ouverture carrée simplement. Nous verrons la même différence se manifester dans l'intérieur des deux chambres.

I. Plan du tombeau. La chambre de gauche est plus grande que celle de droite et elle a, dans une sorte d'alcôve, un
lit funéraire taillé dans la masse. Sous le portique est indiquée, en ligne ponctuée, la double excavation, postérieure
sans doute, qui met en porte-à-faux la colonne de gauche et une partie de la colonne du milieu.

IL Coupe longitudinale A B sur le panique. On y voit, bien accusée, la différence des deux chambres sépulcrales. Dans
l'une et dans l'autre le plafond est taillé en forme de toit, comme dans les tombeaux de la Phrygie et de l'Étrurie. Nous
voyons aussi que les ouvertures qui donnent entrée aux chambres sont à peu près à la même hauteur au-dessus du sol
du portique. Une troisième ouverture sur la paroi du fond est disposée de la même manière et suivant les mêmes
dimensions : c'était sans doute l'entrée d'une troisième chambre dont l'exécution fut abandonnée.

III. Coupe E F sur la chambre principale. Le lit funéraire y est représenté, en pente de o"1, 12.

IV. Coupe G H sur la seconde chambre. On voit que cette chambre est dépourvue de toute décoration. L'ensemble du
tombeau est rudement taillé et n'offre pas, pour ainsi dire, une ligne droite ; mais le travail est, dans cette chambre, parti-
culièrement grossier. Le sol en est au niveau de celui du portique ; dans l'autre chambre il est plus élevé.

V. Coupe transversale. Cette coupe montre le talus assez accentué du rocher; il en résulte que la ligne intérieure du
fût des colonnes est verticale et que toute la diminution du fût, qui est grande, porte sur la ligne extérieure. INous ne
croyons pas cependant que les rudes ouvriers qui ont creusé ce tombeau aient pu connaître la règle par laquelle Vitruve
prescrit de disposer ainsi les colonnes des temples. (Liv. 111, c. 5.)

VI. Coupe du double caveau creusé sous le portique. Le vestibule a une entrée carrée qui s'ouvre sur la façade et il
en a une seconde, plus petite, qui s'ouvre dans le sol du portique, au pied d'une colonne.
 
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