Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Picart, Bernard [Hrsg.]
Cérémonies Et Coutumes Religieuses De Tous Les Peuples Du Monde: Représentées par des Figures, dessinées & gravées par Bernard Picard, & autres habiles artistes. Ouvrage qui comprend l'histoire philosophique de la Religion des Nations des deux hémispheres ; telles que celle des Brames, des Peguans, des Chinois, des Japonois, des Thibetins, & celle des différens Peuples qui habitent l'Asie & les Isles de l'Archipélague Indien ; celle des Mexicains, des Péruviens des Brésiliens, des Groënlandois, des Lapons, des Caffres, de tous les peuples de la Nigritie, de l'Ethiopie & du Monomotapa ; celle des juifs, tant anciens que modernes, celle des musulmans & des différentes Sectes qui la composent ; enfin celle des Chrétiens & de cette multitude de branches dans lesquelles elle est subdivisée par une société de gens de lettres (Band 4): Superstitions De Tous Les Peuples Du Monde: Ou Tableau Philosophique Des erreurs & des foiblesses dans lesquelles les Superstitions, tant anciennes que modernes, ont précipité les hommes de la plupart des nations de la terre; Ouvrage suivi d'un Précis sur la Mere-Folle, sur les Bacchanales & les Orgies, sur le Spectacle satyrique des Grecs & des Romains, & sur l'Origine de l'Association des Francs-Maçons ... Suite Des Cérémonies Religieuses — Amsterdam, Paris, 1783

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9746#0038
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
32 CEREMONIES
Figures. Après le retour du convoi, on invitoit les parens & les amis du
mort à un repas qu'on appelloit festin funèbre. Avant de se mettre à
table, les convives se baignoient pour se purifier. Si le mort appartenoit
à une famille riche, on donnoit un festin au peuple , ou on lui faisoit
distribuer de la viande crue. Le neuvième jour après les funérailles, les
romains célébroient une fête qu'ils appelloient novem dialia* Enfin, le
dixième jour, on purifioit la maison souillée par la mort de celui dont
on avoit fait les funérailles. On célébroit pendant l'année plusieurs
autres fêtes , dont l'objet étoit de soulager les ames des morts. On
Xiv. alloit alors pleurer aux pieds des tombeaux (fig. XIV ). On adressoit à
Dieu des prières ; on prodiguoit des aumônes ; on faisoit des festins, It
y avoit à Rome, comme chez les catholiques romains, un jour con-
sacré au soulagement des ames des trépassés. On célébroit toujours
cette fête dans le mois de février. Nous avons remarqué dans nos
xérémonies religieufes, que cet usage fut celui de tous les peuples de
la terre,


ARTICLE
 
Annotationen