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Frankreich / Ministère de la Justice [Editor]
Instruction Et Programme Pour La Construction Des Maisons D'Arrêt Et De Justice: Atlas De Plans De Prisons Cellulaires — Paris, 1841

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https://doi.org/10.11588/diglit.33629#0025
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DE PRISONS DÉPARTEMENTALES.

s3

PREMIER PROJET,
COMPRENANT TRENTE-SIX CELLULES.

DESCRIPTÜON.
La disposition de ce projet, très simple en eile-mëme et très réduite, mais
(pi on pourrait réduire encore, soit en diminuant ie nombre des cellules sur
la longueur, soit en supprimant un ou deux étages, présente, à rentrée, un
premier guichet se reliant au grand mur d'enceinte qui enveloppe le chemin
de ronde, le bâtiment de détention, et meme celui du concierge adjacent à
celui-ci. Le parti de lier le bâtiment du concierge à celui de la détention a
été adopté pour ce projet, parce que, en raison de son peu d'importance, le
personnel de surveillance devant être très restreint, il a paru convenable de
placer, pour ainsi dire, au milieu des détenus le peu d'agents dont il se com-
pose.
Entre le logement du guichetier et celui du concierge, on a ménagé un
passage pour introduire les voitures cellulaires et en faire descendre ou y
faire monter les détenus, sans que le public puisse être à portée de troubler
cette opération. Du logement du guichetier ou portier on pourrait arriver
sur le mur d'enceinte, au haut duquel se trouve ménagé un petit chemin pour
les rondes de nuit.
Le petit bâtiment du concierge qui tient à celui de la détention se com-
pose, en contre-bas, de caves et pièces de dépôt près desquelles serait le
calorifère. Au rez-de-chaussée, la pièce principale, placée au milieu des dé-
pendances nécessaires, est disposée de manière à permettre de ce point une
surveillance facile sur toutes les parties intérieures de la prison; elle est aussi
accompagnée des escaliers par lesquels on peut accéder à tous les étages.
Au-dessus de cette salle, au premier, on en trouve une autre semblable des-
tinée aux réunions des commissions ; aux dépens de cette pièce, on a mé-
nagé la place d'un lit pour un surveillant de nuit, qui, de ce point, entendrait
le bruit que pourraient faire les détenus qui tenteraient de s'évader.
A l'extrémité de la galerie centrale d'inspection et à hauteur du premier
étage serait placé l'autel; de là le prêtre pourrait être entendu et même vu,
s'il était nécessaire, de tous les détenus qui, cependant, resteraient dans leurs
cellules. Parles escaliers disposés au milieu et aux extrémités de cette galerie,
et par les balcons de service qui la divisent dans la hauteur, on arriverait,
avec la plus grande facilité, à toutes les cellules; on empêcherait toute com-
munication visuelle au moyen d'un grand rideau qu'il serait très facile d'é-
tablir dans une partie de la hauteur, et qu'on pourrait ouvrir ou fermer à
volonté. On pourrait aussi, par ce moyen, séparer 1e quartier des femmes de
 
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