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https://doi.org/10.11588/diglit.33629#0047
DE PRISONS DÉPARTEMENTALES.
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QUATRIÈME PROJET,
COMPRENANT TRENTE-HUIT CELLULES.
Ainsi qu'on peut en juger par !e simple aspect du pian, ce projet diffère
essentiellement des précédents. Sa disposition principale, dont i'idée est
puisee dans ie pénitencier d'Edimbourg, est demi-circulaire, et le point im-
portant est que les cellules, disposées en cercle rayonnant sur un centre com-
mun et ouvertes vers ce centre, permettent au surveillant qui serait placé à
ce point de voir constamment les détenus.
En étudiant des projets dans ce parti, dont M. Harou-Romain s'est parti-
culièrement occupé (voir à la suite), on a cherché à réduire la disposition à
des formes simples, autant que possible, dans cette combinaison, afin d'en
rendre la construction facile. Ainsi, par exemple, comme le lait M. Horeau
(voir à la suite), on a adopté les formes polygonales de préférence à celles
circulaires, qui sont toujours plus difficiles d'exécution et plus dispendieuses.
Tous les murs montent verticalement, pour éviter les encorbellements et les
porte-à-faux, et on s'est servi des points de support nécessaires à l'établisse-
ment de la salle centrale pour diviser la portée de la charpente de la cour
couverte. Il est peut-être à propos de faire remarquer ici qu'en raison de
la petite dimension de cette cour, la charpente n'offrirait aucune difficulté
d'exécution, qu'elle soit en bois ou en fer; mais comme cette dernière offre
des garanties contre les chances d'incendie, qui seraient fort à craindre avec
la charpente en bois, nous l'avons adoptée de préférence, malgré le surcroît
de dépense qu'elle pourrait occasioner.
La disposition présente à l'entrée un passage fermé pour le service des
voitures cellulaires; à l'intérieur, et isolé du mur d'enceinte, le bâtiment
d'administration se reliant à celui de détention. Dans ce dernier sont disposés
des promenoirs qui pourraient être surveillés du point central d'inspection.
Quatre des cellules du rez-de-chaussée, celles qui correspondent à ces pro-
menoirs, sont ouvertes et en font elles-mêmes une partie qui donnerait un
abri aux promeneurs contre les pluies ou le soleil. Les petites tours saillantes
seraient destinées, au rez-de-chaussée, à des logements de gardien, et for-
meraient, aux deux étages supérieurs, des cellules de punition.
Les cellules, étant ouvertes vers le centre, seraient vitrées, pour faciliter
la surveillance, et on pourrait masquer le vitrage au moyen de volets, pour
le cas où cette surveillance ne serait pas nécessaire.
Avec quelques modifications nécessitées par la disposition de ce projet, le
système de siège d'aisance, dans les cellules, et les moyens de chauffage et
de ventilation indiqués aux précédents, pourraient également être appliqués
à celui-ci.
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QUATRIÈME PROJET,
COMPRENANT TRENTE-HUIT CELLULES.
Ainsi qu'on peut en juger par !e simple aspect du pian, ce projet diffère
essentiellement des précédents. Sa disposition principale, dont i'idée est
puisee dans ie pénitencier d'Edimbourg, est demi-circulaire, et le point im-
portant est que les cellules, disposées en cercle rayonnant sur un centre com-
mun et ouvertes vers ce centre, permettent au surveillant qui serait placé à
ce point de voir constamment les détenus.
En étudiant des projets dans ce parti, dont M. Harou-Romain s'est parti-
culièrement occupé (voir à la suite), on a cherché à réduire la disposition à
des formes simples, autant que possible, dans cette combinaison, afin d'en
rendre la construction facile. Ainsi, par exemple, comme le lait M. Horeau
(voir à la suite), on a adopté les formes polygonales de préférence à celles
circulaires, qui sont toujours plus difficiles d'exécution et plus dispendieuses.
Tous les murs montent verticalement, pour éviter les encorbellements et les
porte-à-faux, et on s'est servi des points de support nécessaires à l'établisse-
ment de la salle centrale pour diviser la portée de la charpente de la cour
couverte. Il est peut-être à propos de faire remarquer ici qu'en raison de
la petite dimension de cette cour, la charpente n'offrirait aucune difficulté
d'exécution, qu'elle soit en bois ou en fer; mais comme cette dernière offre
des garanties contre les chances d'incendie, qui seraient fort à craindre avec
la charpente en bois, nous l'avons adoptée de préférence, malgré le surcroît
de dépense qu'elle pourrait occasioner.
La disposition présente à l'entrée un passage fermé pour le service des
voitures cellulaires; à l'intérieur, et isolé du mur d'enceinte, le bâtiment
d'administration se reliant à celui de détention. Dans ce dernier sont disposés
des promenoirs qui pourraient être surveillés du point central d'inspection.
Quatre des cellules du rez-de-chaussée, celles qui correspondent à ces pro-
menoirs, sont ouvertes et en font elles-mêmes une partie qui donnerait un
abri aux promeneurs contre les pluies ou le soleil. Les petites tours saillantes
seraient destinées, au rez-de-chaussée, à des logements de gardien, et for-
meraient, aux deux étages supérieurs, des cellules de punition.
Les cellules, étant ouvertes vers le centre, seraient vitrées, pour faciliter
la surveillance, et on pourrait masquer le vitrage au moyen de volets, pour
le cas où cette surveillance ne serait pas nécessaire.
Avec quelques modifications nécessitées par la disposition de ce projet, le
système de siège d'aisance, dans les cellules, et les moyens de chauffage et
de ventilation indiqués aux précédents, pourraient également être appliqués
à celui-ci.
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