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était, en général, de sept. Le vainqueur était celui
qui, après les avoir accomplis, atteignait le premier
une ligne, tracée sur le sol avec de la craie, près de
l'entrée, et au bout de laquelle était placée la per-
sonne qui distribuait les prix. Pour que les specta-
teurs pussent à tout instant se rendre compte du
nombre de tours déjà effectués, on avait construit sur
la petite muraille du milieu de l'arène une table de
pierre soutenue par quatre colonnes et où se trou-
vaient placées sept boules coniques en forme d'ceuf.
A chaque tour, on en enlevait une, ou bien on en plaçait
une sur cette même table où il ne s'en trouvait aucune
au commencement de la course C'était exactement
ce qui se passait sur l'hippodrome d'Aumale (l'an-
cienne Auzia), en Afrique. On y a trouvé, en effet,
une inscription rappelant qu'un citoyen, Dec(imus)
Claudius Juvenalis Sardicus, avait fait don à l'hippo-
drome des obélisques, del'ovarium et du tribunal où
se plaçaient les juges des courses (1).
Les chars étaient attelés de deux ou quatre che-
vaux de front. Les conducteurs,qui étaient ordinaire-
ment des esclaves dont le public demandait l'affran-
chissement, lorsqu'ils avaient remporté des victoires,
étaient vêtus d'une courte tunique sans manches,
étroitement serrée au haut du corps et coiffés d'un
bonnet en forme de casque. Ils avaient le fouet à la
main et portaient à leur ceinture un couteau bien
affilé pour couper instantanément, en cas de collision
ou de chute, les rênes des chevaux dont l'extrémité
était enroulée autour de leur corps. Les tuniques, les
chars, les harnais étaient de la couleur du parti qu'ils
(1) C. I. L., vin, 9005.
était, en général, de sept. Le vainqueur était celui
qui, après les avoir accomplis, atteignait le premier
une ligne, tracée sur le sol avec de la craie, près de
l'entrée, et au bout de laquelle était placée la per-
sonne qui distribuait les prix. Pour que les specta-
teurs pussent à tout instant se rendre compte du
nombre de tours déjà effectués, on avait construit sur
la petite muraille du milieu de l'arène une table de
pierre soutenue par quatre colonnes et où se trou-
vaient placées sept boules coniques en forme d'ceuf.
A chaque tour, on en enlevait une, ou bien on en plaçait
une sur cette même table où il ne s'en trouvait aucune
au commencement de la course C'était exactement
ce qui se passait sur l'hippodrome d'Aumale (l'an-
cienne Auzia), en Afrique. On y a trouvé, en effet,
une inscription rappelant qu'un citoyen, Dec(imus)
Claudius Juvenalis Sardicus, avait fait don à l'hippo-
drome des obélisques, del'ovarium et du tribunal où
se plaçaient les juges des courses (1).
Les chars étaient attelés de deux ou quatre che-
vaux de front. Les conducteurs,qui étaient ordinaire-
ment des esclaves dont le public demandait l'affran-
chissement, lorsqu'ils avaient remporté des victoires,
étaient vêtus d'une courte tunique sans manches,
étroitement serrée au haut du corps et coiffés d'un
bonnet en forme de casque. Ils avaient le fouet à la
main et portaient à leur ceinture un couteau bien
affilé pour couper instantanément, en cas de collision
ou de chute, les rênes des chevaux dont l'extrémité
était enroulée autour de leur corps. Les tuniques, les
chars, les harnais étaient de la couleur du parti qu'ils
(1) C. I. L., vin, 9005.