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Société Archéologique, Historique et Géographique du Département de Constantine [Editor]
Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique, Historique et Géographique du Département de Constantine — Sér. 5,11=54.1922-1923

DOI article:
Chaligne, ...: Étude sur l'armée romaine d'Afrique
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https://doi.org/10.11588/diglit.13134#0092
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66 -

l'empereur t1*. Cet officier général était secondé par
des tribuns entre lesquels étaient répartis le service
et le travail administratif; mais son principal auxi-
liaire était le Préfet du Camp, officier sortant du
rang, qui s'occupait de tous les détails, en particulier
des ouvriers et des travaux.

En outre, il y avait peut être auprès du légat un
Chef d'Etat-Major, ayant rang de Primipile, ce qui
expliquerait un texte de Lambèse qui mentionne
deux officiers de ce grade (2).

L'Etat-Major était complété par des principales, ou
sous-officiers, remplissant les fonctions de greffiers,
secrétaires, etc.

Les centuries étaient commandées par des centu-
rions qui disposaient d'un lieutenant ou option et se
hiérarchisaient entre eux comme il a été dit plus
haut.

Le premier d'entre eux était le primipile, rang au-
quel étaient attachés de grands honneurs.

L'officier qui venait après celui ci, le princeps prœ-
tori, était une sorte de Major qui centralisait toute
la comptabilité de la légion.

Enfin, le pilus prior, qui commandait la première
centurie de chaque cohorte, commandait, en outre,
cette cohorte.

Une légion, cependant, ne se composait pas seu-

(1) Il y a une exception précisément en ce qui concerne la légion d'Afrique,
qui, jusqu'à la réforme de Caligrula en 37, fut vraisemblablement aax ordres
du proconsul de Cannage. A partir de 37, le légat ne releva plus que de
l'empereur, et fut même investi de l'autorité civile dans les territoires mili-
taires. Au deuxième siècle, il fut propréteur pour la province de Numidie,
réunissant ainsi, dans cette province, les pouvoirs civils, judiciaires et mili-
taires. On le choisissait alors parmi des personnages de rang sénatorial qui
obtenaient souvent le Consulat, au sortir de leur commandement. La sépara-
tion des pouvoirs ne se fit qu'au Bas-Empire.

(2) Domaszewski, cité par Cagnat,
 
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