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Société Archéologique, Historique et Géographique du Département de Constantine [Hrsg.]
Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique, Historique et Géographique du Département de Constantine — Sér. 5,11=54.1922-1923

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Bosco, Joseph: Toponymie phénicienne sur le préfixe GI, LAM, RVS et SVB de certaines localités de l'Afrique du Nord, [1,4]
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https://doi.org/10.11588/diglit.13134#0441
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archaïque de leur histoire, à l'époque où l'imprégna-
tion égyptienne était la plus forte.

Rien de semblable n'existe dans toutes les locali-
tés du nom d'Hippo. En outre, notre Hippone a
fourni des textes épigraphiques en langue phéni-
cienne l1), chose qui, à notoe connaissance, ne s'est
pas produite dans les autres localités homonymes.

Enfin, seule parmi ses rivales, elle sut conserver
son nom, adapté, il est vrai, parfois, à la vocalisation
despeuples les plus divers qui ont foulé son vieux
sol depuis les Phéniciens.

Ce nom est Hippona, suivant la phonation greco-
latine. Hippo et Hippone n'en sont, très probable-
ment, que la forme abréviative ou déclinable.

De toute façon, quelle qu'ait été l'Hippone que
sous-entend le texte biblique, il ne subsistera pas
moins incontestablement qu'au partage du pays phé-
nicien de Chanaan par les Hébreux, il existait déjà,
hors de Chanaan, des colonies phéniciennes.

Or, d'après les chronologistes hébreux, l'exode de
ce peuple de l'Egypte, exode qui amena la conquête
de la Terre Sainte, eut heu au commencement de la
nouvelle période de Sothis, en l'an 1322, avant

J.-CJ2).

En ce qui concerne notre Hippone spécialement,
elle ne peut être, tout le démontre, un établisse-
ment phénicien d'une époque postérieure, c'est-à-dire

(1) Cf. provisoirement Gsell, Atlas. L.C.

En levant la carte géologique de Bizerte, M. Marcel Solignac a trouvé
gravé, sur des dolomiës cristallines jurassiques du "Djebel Achkel". mon-
tagne sainte chez les Indigènes, un serpent; il est au voisinage dune petite
anfractuosité ayant pu servir d'abri. On peut le comparer avec le serpent
d'une excavation funéraire phénicienne du Mançoura dont il a été parlé.

(2) Cf. J. Lieblein, Recherches sur la Chronologie égyptienne, in-8°, Chris
tiania 1873, p. 10 et note 2.
 
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