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Debruge, A.: La Grotte des Hyènes du Djebel-Roknia
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13136#0234
LA GROTTE DES HYÈNES
DU
DJEBEL-ROKNIA
Origine
Xu cours de mes fouilles de 1922, dans la grotte
escargotière du Djebel Fartas, j'avais eu l'occasion de
parcourir, à cheval, les environs, et en me rendant à
Oum-Ettiour pour y reconnaître les aiguisoirs^polis-
soirs signalés par l'auxiliaire médical de Corneille.
Ouelaà Belkacem, lequel on s'en souvient était resté
avec moi durant toute ma mission, différents points
mrieux m'avaient été signalés. J'ai dit avoir relevé
plusieurs escargotières, le long de la piste de Oued
Mehenna, à Oum-Ettiour, dans l'immense cuvette dont
l'origine est lacustre, mais le cirque de hautes mon-
tagnes qui entoure, pour ainsi dire de partout, renfer-
me lui-même des points innombrables d'habitat aux
diverses époques préhistoriques.
Dans la direction de Zana, Ouelaà me désignait,
surtout, de vastes abris lesquels, d'après lui, devaient
être très faciles à dégager car ils dominaient immédia-
tement le ravin. On se souvient, également, du sque-
lette humain recueilli dans une niche et sur le fond
rocheux de la grotte fouillée. Deux industries avaient
ttc envisagées: aurignacienne et néolithique moyenne.
Le travail anthropologique de mon précieux collabora-
teur, M. le Docteur Leblanc, établissait, à cette époque,
DU
DJEBEL-ROKNIA
Origine
Xu cours de mes fouilles de 1922, dans la grotte
escargotière du Djebel Fartas, j'avais eu l'occasion de
parcourir, à cheval, les environs, et en me rendant à
Oum-Ettiour pour y reconnaître les aiguisoirs^polis-
soirs signalés par l'auxiliaire médical de Corneille.
Ouelaà Belkacem, lequel on s'en souvient était resté
avec moi durant toute ma mission, différents points
mrieux m'avaient été signalés. J'ai dit avoir relevé
plusieurs escargotières, le long de la piste de Oued
Mehenna, à Oum-Ettiour, dans l'immense cuvette dont
l'origine est lacustre, mais le cirque de hautes mon-
tagnes qui entoure, pour ainsi dire de partout, renfer-
me lui-même des points innombrables d'habitat aux
diverses époques préhistoriques.
Dans la direction de Zana, Ouelaà me désignait,
surtout, de vastes abris lesquels, d'après lui, devaient
être très faciles à dégager car ils dominaient immédia-
tement le ravin. On se souvient, également, du sque-
lette humain recueilli dans une niche et sur le fond
rocheux de la grotte fouillée. Deux industries avaient
ttc envisagées: aurignacienne et néolithique moyenne.
Le travail anthropologique de mon précieux collabora-
teur, M. le Docteur Leblanc, établissait, à cette époque,