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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 10.1888

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Nr. 1-2
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Aurès, Auguste: Théorie de l'arpentage chez les Assyriens
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Naville, Edouard: Les fouilles du delta pendant l'hiver de 1887: (Rapport présenté à la séance de l'Egypt Exploration Fund du 23 Décembre 1887)
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https://doi.org/10.11588/diglit.12257#0056
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50

Théorie de l'aepentage chez les Assyriens.

égale elle-même à une douzaine d'empans. Et il est ainsi parfaitement certain que le pied
n'a été introduit dans le système métrique assyrien qu'après toutes les autres mesures. Il en
est de même, à plus forte raison pour le makkar, qui a dû être créé encore plus tard que
le pied, dans le but de constituer un système rigoureusement sexagésimal, dans lequel on a
conservé la perche et le stade égal à 60 perches (le SA et FUS du système primitif) qui
ont toujours été les principales mesures du système linéaire chez les Assyriens.

On sait que l'un des grands avantages du système sexagésimal, avantage que les autres
systèmes ne possèdent pas, est, lorsqu'une longueur est exprimée en pieds, eu employant la
numération sexagésimale, de montrer immédiatement, sans qu'aucun calcul soit nécessaire,
combien cette longueur contient de perches, de makkar et de stades.

Par exemple, si la longueur donnée est égale à 2.73G pieds, en chiffres assyriens :
<^\V I ^<TTT' on vo^ :luss^ôt qu'elle comprend : 4 stades -+- 5 makkar -f- 3 perches + 6 pieds
ou si l'on aime mieux 45 makkar et 36/60 = 3/5 de makkar. C'est probablement pour ce
motif que les constructeurs assyriens ont fait un si fréquent usage du pied, qui leur servait
surtout à régler les dimensions de leurs briques, et c'est aussi, sans doute, pour cela que la
superficie de Babylone se trouve exprimée, en fonction du makkar, sur la grande inscription
de la compagnie des Indes, où elle est donnée comme égale à 4.000 makkar-gagar, c'est-à-
dire à 4.000 fois 360 makkar carrés, ou, en d'autres termes, à 40 fois 360 stades carrés,
puisque 1 stade = 10 makkar et qu'ainsi 1 stade carré = 100 makkar-carrés.

Mais 40 fois 360 stades carrés sont égaux à 14.400 stades carrés ou, ce qui est la
même chose, à un carré ayant 120 stades sur chacun de ses côtés, et l'on sait que telle
était, en effet, la forme de l'enceinte de Babylone.

Aukès.

LES

FOUILLES DU DELTA PENDANT L'HIVER DE 1887.

(RAPPORT PRÉSENTÉ A LA SÉANCE DE L'EGYPT EXPLORATION FUND DU 23 DÉCEMBRE 1887.)

par

Edouard Naville.

Les buttes de Tell el Yahoudiéh, près de la station de Schibîn el Kanater, ont déjà
attiré l'attention de plusieurs explorateurs. On s'est demandé d'où ce nom pouvait bien venir,
et quelle était la tradition qui s'y rattachait. Puis, plusieurs archéologues distingués, M. Gre-
ville Chester, le Dr Grant et le Prof Hayter Lewis, l'auteur d'une intéressante descrip-
tion de la localité,1 ont été conduits à s'en occuper par la découverte de fragments de faïences
et de tuiles émaillées, dont le Musée Britannique possède une riche collection. Les seules
fouilles de quelque importance qui y aient été faites, ont été entreprises par ordre de Mariette
et sont dues à M. Emile Brugsch-Bey, alors conservateur adjoint au Musée de Boulaq, qui
découvrit les restes de l'édifice auquel les fellahs avaient enlevé ces fragments d'ornemen-
tation qu'on vend encore dans les magasins d'antiquités du Caire. M. Brugsch a publié der-

1) Dans les Transactions of the Society of Biblical Archœology, t. VII, p. 177 — 192.
 
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