Revue égyptologique (9.1900)

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Eugène Revillout.

collègue et collaborateur Eisenlohr, présidence que j'ai été heureux de partager ensuite
d'abord avec Erman et Naville qu'on nous joignit lors de la séance solennelle, puis avec
Piehl qui, sur nos instances, a bien voulu accepter de figurer avec nous sur le compte-rendu
imprimé plus tard de cette même séance. Sans devenir président proprement dit, Pleyte
a du reste occupé le fauteuil dans la dernière journée, honneur qui était dû à sa science
et à ses nombreux travaux autant qu'à son âge. Mais que d'autres auraient mérité semblable
honneur! La science égyptologique avait là tous ses plus illustres représentants, et je dois
dire que jamais amis ne se sont revus avec plus de plaisir.

La même cordialité règne dans les comités organisateurs de nos congrès de 1900.

Je citerai, par exemple, le congrès d'ethnographie dont, pendant le congrès de Rome,
la présidence m'avait été officiellement offerte en remplacement de M. Bloch, de l'Institut,
songeant alors à se retirer. Grâce à Dieu, on a réussi à lui faire garder son titre et je
me bornerai à continuer d'être le rapporteur général pour l'Egypte. Plus loin on trouvera
in extenso le programme de ce congrès, tel que je l'avais antérieurement (le 5 juillet) rêvé
et proposé au comité. Un simple résumé en a été fait à la séance suivante.

Le congrès des sciences historiques, comprenant en ses neuf sections l'histoire de
toutes les connaissances humaines et réunissant dans ses comités la plupart de nos illustra-
tions françaises en divers genres, nous montre une entente aussi louable. Je puis en parler
de visu en qualité de membre du comité central d'initiative et de vice-président de la section
de l'histoire du droit et des Institutions, dont M. Glasson, de l'Institut, le nouveau doyen de
la Faculté de droit de Paris, avait bien voulu dès l'origine accepter la présidence. Ces deux
comités ont été successivement convoqués ces jours derniers dans mon cabinet au Louvre,
en attendant qu'on puisse, après leur approbation officielle, les réunir dans le palais de
l'Exposition. Je sors de la séance (du 28 nov.) du comité de l'histoire des Institutions. Les
professeurs de la Faculté de droit, celui qui occupe la chaire de droit comparé au Collège
de France, les spécialistes les plus éminents de l'École des chartes, etc. y ont arrêté le
programme que nous donnerons plus loin. La plupart se retrouveront d'ailleurs dans le
comité du congrès de législation comparée en voie de formation et dont un arrêté de
M. Picart, commissaire général de l'Exposition, vient de me créer membre aujourd'hui même.

Un autre congrès sera pour les égyptologues d'un réel intérêt : celui des sciences
religieuses imité du grand parlement des religions de Chicago. Dans celui-là j'avais été élu
vice-président. Mais on a oublié de m'inscrire dans le comité d'organisation de celui-ci.
Je n'y figurerai donc pas plus — et par la même raison — que dans le précédent congrès
des orientalistes de Paris. Ed6ène Revillout.

CONGRÈS DE L'HISTOIRE DU DROIT ET DES INSTITUTIONS.

Comité :

Président : M. Glasson.

Vice-Présidents : MM. Flach, Gérardin, Luchaire, Eugène Revillout.

Membres du comité : MM. Alix, Appert, d'Arbois de Jubainville, Aubert, Audibert,
Aulard, Beauchet, Charles Benoist, Brissaud, Chénon, Cuq, Dareste, Esmein, Marcel