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Revue égyptologique — 11.1904

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Nr, 1-2
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Guérin, H.: Sermons inédits de Senouti (introduction, texte, traduction), [2]: thèse soutenue à l'École du Louvre
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Revillout, Eugène: Le roman-thèse d'un philosophe nihiliste
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https://doi.org/10.11588/diglit.11500#0044
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34

Eugène Revillout.

nicieux enseignement ont gâté le cœur de beaucoup de frères, bien plus, de beaucoup de
sœurs et de beaucoup de malheureux ignorants.

Plût au Ciel qu'un sjmode saint s'emparât d'eux et qu'on leur fît savoir ce qui est
ordonné dans les Canons de nos Pères,1 depuis le commencement! Est-ce que ce sont eux qui
les trompent ou plutôt ceux à qui les démons ont parlé, jusqu'à ce qu'ils fussent pervertis
et assimilés au serpent qui a chassé, au commencement, les hommes du Paradis? — Et
même, ils sont plus mauvais que le serpent; car ce sont bien des hommes qui parlent à des
hommes; mais c'est du venin de serpent qui est sur leurs lèvres et c'est la doctrine de
l'Esprit d'impureté qu'ils professent.

Et2 Satan est donc devenu un serpent! — Depuis le moment où il est entré dans cette
bête pour tromper les âmes, que d'hommes sont devenus par lui des vases d'impureté, des
hérétiques, des vases de débauche préparés pour la perdition! — Senouti.

Commencement d'un sermon sur la fête de Pâques.
Il est bon que nous fassions connaître Celui qui est venu seul pour un grand nombre
et que nous parlions de l'œuvre difficile3 aux Chrétiens qui célèbrent la Pâques sainte, sans
s'embrasser les uns les autres en lui. Disons donc...........

Fin du manuscrit.

LE ROMAN-THÈSE D'UN PHILOSOPHE NIHILISTE.

PAE

Eugène Revillout.

A côté du Poëme de Phibfhor, dont nous avons donné la traduction dans le précédent
numéro et que nous avons commenté, tant dans notre mémoire sur les drames de la con-
science4 que dans notre travail sur le premier et le dernier des moralistes égyptiens,8 se
classe le roman du chacal Koufl et de la chatte éthiopienne, dont nous avons donné sou-
vent ici même des extraits, mais qui n'a jamais encore été étudié dans son ensemble.6 L'une
de ces œuvres philosophiques, celle qui a été découverte la première, paraît être la contre-
partie voulue de l'autre, plus récemment connue : particulièrement en ce qui concerne l'exis-
tence du divin et celle de la rétribution finale, pour laquelle on emploie la même expression
Toobe. Seulement l'auteur du Koufi bénéficie du vague apparent de la confession religieuse

1 Le concile d'Alexandrie (362), présidé par S1 Athanase, confirmant et précisant celui de Nicée,
ordonne, entre autres prescriptions, de ne pas négliger les synaxis et de se préparer dignement aux saints
mystères. Cf. Bevillout, Le Concile de Nicée, 2° partie, 1899.

* Col. 2.

3 L'œuvre du salut.

4 Voir les comptes-rendus de l'Académie des sciences morales.

6 Voir le Bessarione. Ce dernier commentaire, chapitre par chapitre, est plus détaillé que le premier
(celui des Comptes-rendus), dans lequel j'étudiais surtout le caractère général de l'œuvre de Phibfhor en
la rapprochant de l'ensemble des traités de morale précédents, rédigés en Egypte.

6 La suite de mon travail dans le Bessarione, où je traite également de ce livre, sera nécessairement
moins complète à cause de questions délicates abordables pour les savants seuls.
 
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