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Rocznik Historii Sztuki — 35.2010

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Wiatrzyk, Agnieszka: Les strates d'un palimpseste - entre Leon Battista Alberti et l'architecture venitienne de la première renaissance
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https://doi.org/10.11588/diglit.14577#0074
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AGNIESZKA WIATRZYK

il s'agit non seulement de l'imitation de ces modèles retrouvés peu à peu, mais aussi de leur appropriation
progressive, ou plutôt des admissions différentes dans chaque contexte culturel, toujours en liaison, qu'elle
fût consciente ou non - avec la tradition.

Finalement, nous avons essayé d'entrevoir si 1 e cadre de la théorie albertienne permet
de renfermer ces recherches dans les catégories théoriques issues de L'art d'édifier. Il faut constater que ses
propositions théoriques permettent d'embrasser aussi bien l'art florentin que l'architecture de Venise. Dès
lors, les catégories que nous avons analysées peuvent aussi être appliquées aux réalisations de Pietro Lom-
bardo. Ainsi peut s'expliquer même la profusion de l'ornement, facteur crucial pour la beauté dans la vision
albertienne, auquel il consacra presque quatre livres sur les dix de son traité.

Il est bien visible aussi que l'ornement participe à l'organisation de la composition, bien que son carac-
tère reste subordonné à la construction elle-même. En revanche, c'est au niveau de la perception que cet
aspect auxiliaire joue un rôle crucial, presque au même droit que les éléments constructifs, visibles en tant
que lignes limites du bâtiment [lineamenta]. Aussi bien dans le projet initial du Palazzo Rucellai, que dans
la façade de l'église dei Miracoli, le facteur optique joue un rôle important. De même, nous pouvons retrou-
ver dans les édifices vénitiens, adaptés à leurs parcelles limites, cette importance de la « réception » de
l'œuvre, des jeux optiques, que le soin de l'homogénéité de l'espace crée par les éléments de la construction
et le décor au niveau des macro- et microorganismes architecturaux. La catégorie albertienne de l'espace
[spatium] permet de bien associer ces buts, dont l'église dei Miracoli témoigne à plusieurs titres.

Enfin, le rôle des colonnes, prônées dans la théorie albertienne, retrouve sa réalisation particulière dans
les façades vénitiennes, quoiqu'elle fût lointaine de l'idéal classique. L'expression des « os » du bâtiment,
son rôle d'ornement et de garant de « l'uniformité » du bâtiment, nous le retrouvons aussi bien dans les édi-
fices d'Alberti (Palazzo Rucellai) qu'à Venise (Palazzo Dario). Soulignons encore que c'est à Venise que le
rôle de la colonne en tant que garant de la particularité, de l'originalité de l'unité de l'édifice [colonnatio]
- trouve une de ses versions peut-être les plus intéressantes.

En somme, il serait possible de constater que c'est dans le terme de l'ornement que se renferme l'un
des principes fondamentaux de l'esthétique commune de l'époque. Dès lors, ces principes perçus comme
réalisations particulières d'un système organique d'ornementation, garant de la beauté de l'édifice, expliquent
le rôle crucial de la façade dans le système anthropomorphique d'Alberti comme équivalent de la « face »
de l'œuvre architectonique. Ils constituent quelques catégories de la « grammaire » du palimpseste de l'ar-
chitecture vénitienne.

WARSTWY PALIMPSESTU - MIĘDZY LEONEM BATTISTĄ ALBERTIM
A WCZESNORENESANSOWĄ ARCHITEKTURĄ WENECKĄ

Streszczenie

W artykule autorka konfrontuje teoretyczne koncepcje Leona Battisty Albertiego z architekturą wenecką 2. poł. XV w. na
przykładzie trzech budowli związanych z osobą rzeźbiarza i architekta, Pietra Lombarda: kościoła Santa Maria dei Miracoli, Scuola
Grande di San Marco oraz Palazzo Dario. Biograficzne związki Albertiego z Wenecją, a także rola Cyriaka z Ankony jako pośred-
nika w recepcji De re aedificatoria wśród mecenasów weneckich pozwoliły na inteipretację tych budowli w kategoriach teoretycz-
nych zawartych w traktacie, zgodnie z ich najnowszymi interpretacjami (m.in. F. Choay, H.-K. Liicke, B. Mitrovié). Dzięki temu
można było określić sposób, w jaki pojmowano wówczas detal architektoniczny (dekoracyjny charakter, przywiązanie do cennych
materiałów, elementy ornamentyki bizantyjskiej i arabskiej), a także specyfikę gustu zamawiających. Wiązać się to mogło z odmienną
percepcją wizualną wenecjan, uwarunkowaną bogactwem kultury kupieckiej, kontaktami ze światem arabskim oraz „długim trwa-
niem" tradycji bizantyjskich. Aby unaocznić te różnice i ich wyraz w twierdzeniach i terminologii, autorka analizuje porównawczo
m.in. Tempio Malatestiano w Rimini oraz fasadę Santa Maria Novella i Palazzo Ruccelai we Florencji. Analizy prowadzą do wnio-
sku, iż kategoria piękna albertiańskiego, w architekturze związana z triadą kategorii (lineamenta, ornamentum, inerustatio et colum-
natio) zrealizowana została najwyraźniej być może właśnie w Wenecji XV w. Przestrzeń analizowanych budowli, ujęta różnorodnymi
ornamentami, spełnia fundamentalne założenia traktatu De re aedificatoria. Autonomiczny charakter dekoracji rzeźbiarskiej mógł
więc wynikać ze szczególnej wrażliwości na aspekt wizualny, omawiany przez Albertiego. Odrębną kwestią pozostaje ewentualny
wpływ wcześniejszej architektury weneckiej na autora traktatu.
 
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