DOI Heft:
Starożytność
DOI Artikel:Zdrojewska, Wanda: Odważniki z okresu rzymskiego
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19586#0148
type de monuments decoule d’une tradition plus ancienne, connue en Egypte depuis la XVIIIe dynastie. On peut
donc en tirer la conclusion que se sont des pesons utilisćs en Egypte pendant la periode romaine. C’est un probleme
qui merite encore une etude plus poussee.
Les pesons en plomb sont sous formę de quatre plaquettes dont chacune pose un probleme indćpendant.
La moins interessante peut-etre est une piece probablement 1/3 de livre, provenant d’une province orientale. Un
second objet, grace i sa legende et au symbole, est attribue a Callatis ou Tomis, corrigeant 1’opinion erronće de
Froehner, qui attribuait ce peson i Ilium. Un probleme intćressant est prćsente par une plaquette cardiacee. C’est
une demi-livre, sans doute de Syrie, portant les noms de 1’agoranome, qui permettent de dćfinir comme datation
post quem la seconde moitie du IIe siacie de n.e. Enfin le dernier est un peson d’une livre de Cyzique, avec le nom
d’un hipparque connu a la fin du IIe siecle de n.e.
En conclusion de ces observations, on peut dire que les pesons d’epoque romaine forment une catćgorie exi*
geant de longues ćtudes et soulevant de nombreux problemes. II est necessaire de suivre leur histoire, de remarquer
les diffćrences de types entre les divers centres, continuant des formes traditionnelles et introduisant, suivant la
rćgion, d’autres transformations.
donc en tirer la conclusion que se sont des pesons utilisćs en Egypte pendant la periode romaine. C’est un probleme
qui merite encore une etude plus poussee.
Les pesons en plomb sont sous formę de quatre plaquettes dont chacune pose un probleme indćpendant.
La moins interessante peut-etre est une piece probablement 1/3 de livre, provenant d’une province orientale. Un
second objet, grace i sa legende et au symbole, est attribue a Callatis ou Tomis, corrigeant 1’opinion erronće de
Froehner, qui attribuait ce peson i Ilium. Un probleme intćressant est prćsente par une plaquette cardiacee. C’est
une demi-livre, sans doute de Syrie, portant les noms de 1’agoranome, qui permettent de dćfinir comme datation
post quem la seconde moitie du IIe siacie de n.e. Enfin le dernier est un peson d’une livre de Cyzique, avec le nom
d’un hipparque connu a la fin du IIe siecle de n.e.
En conclusion de ces observations, on peut dire que les pesons d’epoque romaine forment une catćgorie exi*
geant de longues ćtudes et soulevant de nombreux problemes. II est necessaire de suivre leur histoire, de remarquer
les diffćrences de types entre les divers centres, continuant des formes traditionnelles et introduisant, suivant la
rćgion, d’autres transformations.