DOI Heft:
Wykopaliska i badania archeologiczne
DOI Artikel:Michałowski, Kazimierz: Études sur les tendances actuelles dans la pratique des fouilles archéologiques: Suggestions et idées générales pour l'établissement des "musées-sites"
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19586#0351
Le paragraphe 21 de cette resolution chargeait clairement le directeur des fouilłes de 1’obli-
gation d’une protection du terrain une fois les travaux acheves. Les taches de la mission archeologi-
que englobaient des mesures de conservation moindres. Par contrę, une conservation poussee,
p.ex. d’un ensemble architectoniąue, incombait au service de conservation local, agissant en
etroite liaison avec le directeur des fouilłes, disposant incontestablement de la meilleure connais-
sance scientifiąue du probleme donnę. Le paragraphe 24 prevoyait les delais de publication des
rapports de fouilłes. D’ailleurs, cette ąuestion avait souleve une discussion tres animee lors des
reunions a Palerme. II s’agissait d’empecher la continuation des usages peu rares de reservation
pendant une longue pćriode des resultats des fouilłes a la seule disposition du directeur des tra-
vaux, malgre que les resultats de ces recherches interessaient de nombreux specialistes. Le para-
graphe 23 definissait les conditions de cession d’une certaine categorie d’objets a la mission
menant les fouilłes.
II faut souligner que le memorandum de Palerme fut elabore avec la participation d’archeolo-
gues de toutes les parties du Monde. II avait un caractere indicatif, malgre la rigidite de certains
details essentiels. II etait indicatif dans le sens qu’il indiquait comment etablir des accords formels
entre les missions archeologiques et les pays ou ces missions menaient leurs travaux. Au cours
des annees cette recommandation fut verifiee dans la pratique a 1’occasion de la premiere entre-
prise archeologique intemationale, la dite Campagne de Nubie, sous le patronnat de 1’UNESCO.
En une grandę mesure il faut attribuer le succes de cette action intemationale aux principes de
cooperation intemationale dans le domaine des fouilłes, elabores auparavant. Grace au fait
qu’en entamant la Campagne de Nubie nous disposions d’un document de 1’UNESCO, tous
les contacts entre les dizaines de missions etrangeres et les autorites archeologiques d’Egypte
et du Soudan se passerent sans le moindre conflit.
Mais il faut souligner que les deux parties respecterent scrupuleusement les principes votes
a New Delhi. En ce qui concerne 1’archeologie, il s’agissait surtout de suivre rigoureusement les
obligations de la concession de fouilłes, le respect des delais de publication. Dans le cas de pays
jouissant de possiblilies financieres notables, qui engagerent des fonds dans le sauvetage et le
transport des monuments d’architecture, p.ex. la France pour Amada ou la Republique Federale
Allemande pour le tempie de Kalabsha, tout se fit sans heurts, en maintenant un contróle complet
et soigneux sur les monuments.
II est evident qu’un chapitre a part de cette campagne fut le sauvetage des temples rupestres
d’Abou Simbel, dont toute 1’humanite peut etre fiere mais qui sort du cadre de cette etude.
II convient de mettre en relief que les autorites egyptiennes aussi bien que soudanaises ont
nettement exprime dans leurs declarations sur le partage qu’il se fera sur le principe moitie-
moitie. Dans le cas de trouvailles marquantes et de resultats scientifiques importants, le gouver-
nement egyptien prevoyait des equivalents choisis parmi des anciennes collections.
La campagne de Nubie peut servir d’exemple a suivre en ce qui concerne la programmation
de 1’entreprise. Avant le debut des travaux de fouilłes, 1’Egypte et le Soudan avaient prepare
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gation d’une protection du terrain une fois les travaux acheves. Les taches de la mission archeologi-
que englobaient des mesures de conservation moindres. Par contrę, une conservation poussee,
p.ex. d’un ensemble architectoniąue, incombait au service de conservation local, agissant en
etroite liaison avec le directeur des fouilłes, disposant incontestablement de la meilleure connais-
sance scientifiąue du probleme donnę. Le paragraphe 24 prevoyait les delais de publication des
rapports de fouilłes. D’ailleurs, cette ąuestion avait souleve une discussion tres animee lors des
reunions a Palerme. II s’agissait d’empecher la continuation des usages peu rares de reservation
pendant une longue pćriode des resultats des fouilłes a la seule disposition du directeur des tra-
vaux, malgre que les resultats de ces recherches interessaient de nombreux specialistes. Le para-
graphe 23 definissait les conditions de cession d’une certaine categorie d’objets a la mission
menant les fouilłes.
II faut souligner que le memorandum de Palerme fut elabore avec la participation d’archeolo-
gues de toutes les parties du Monde. II avait un caractere indicatif, malgre la rigidite de certains
details essentiels. II etait indicatif dans le sens qu’il indiquait comment etablir des accords formels
entre les missions archeologiques et les pays ou ces missions menaient leurs travaux. Au cours
des annees cette recommandation fut verifiee dans la pratique a 1’occasion de la premiere entre-
prise archeologique intemationale, la dite Campagne de Nubie, sous le patronnat de 1’UNESCO.
En une grandę mesure il faut attribuer le succes de cette action intemationale aux principes de
cooperation intemationale dans le domaine des fouilłes, elabores auparavant. Grace au fait
qu’en entamant la Campagne de Nubie nous disposions d’un document de 1’UNESCO, tous
les contacts entre les dizaines de missions etrangeres et les autorites archeologiques d’Egypte
et du Soudan se passerent sans le moindre conflit.
Mais il faut souligner que les deux parties respecterent scrupuleusement les principes votes
a New Delhi. En ce qui concerne 1’archeologie, il s’agissait surtout de suivre rigoureusement les
obligations de la concession de fouilłes, le respect des delais de publication. Dans le cas de pays
jouissant de possiblilies financieres notables, qui engagerent des fonds dans le sauvetage et le
transport des monuments d’architecture, p.ex. la France pour Amada ou la Republique Federale
Allemande pour le tempie de Kalabsha, tout se fit sans heurts, en maintenant un contróle complet
et soigneux sur les monuments.
II est evident qu’un chapitre a part de cette campagne fut le sauvetage des temples rupestres
d’Abou Simbel, dont toute 1’humanite peut etre fiere mais qui sort du cadre de cette etude.
II convient de mettre en relief que les autorites egyptiennes aussi bien que soudanaises ont
nettement exprime dans leurs declarations sur le partage qu’il se fera sur le principe moitie-
moitie. Dans le cas de trouvailles marquantes et de resultats scientifiques importants, le gouver-
nement egyptien prevoyait des equivalents choisis parmi des anciennes collections.
La campagne de Nubie peut servir d’exemple a suivre en ce qui concerne la programmation
de 1’entreprise. Avant le debut des travaux de fouilłes, 1’Egypte et le Soudan avaient prepare
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