DOI Heft:
Wykopaliska i badania archeologiczne
DOI Artikel:Michałowski, Kazimierz: Études sur les tendances actuelles dans la pratique des fouilles archéologiques: Suggestions et idées générales pour l'établissement des "musées-sites"
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19586#0353
International est proportionnellement plus elevee que pour les pays qui admettent, sinon le
principe du partage tout au moins un equivalent pour les institutions scientifiques engagees
dans les recherches. En exemple, citons le Soudan et 1’Egypte ou la sortie illegale d’objets pro-
venant de fouilles clandestines est bien moindre qu’a Chypre ou en Syrie.
La lutte contrę les fouilles clandestines est un devoir pour chaque pays, mais les mesures
administratives les plus severes, sans approfondissement de la question, les appels a 1’ICOM,
etc. restent steriles si la reglementation officielle ne prevoit pas une sortie legale d’une partie
des objets provenant des fouilles regulieres. II faut se rendre compte que les reliques du passe
obtenues par suitę d’un partage forment dans les musees du Monde les meilleurs ambassadeurs
de la culture antique du pays d’origine, sont une propagandę digne d’eloges des interets culturels,
touristiques et memes economiques du pays en question. Par contrę, les monuments sortis
par une voie illegale, donc depourvus de certificats sur leur lieu de trouvaille, sur les couches
culturelles et les conditions de decouverte, sont surtout la proie de collectionneurs prives et en de
nombreux cas sont completement perdus en tant que sources archeologiques pour 1’histoire de la
culture et de Part antique.
II faut prendre notę de cette tendance comme existante, issue d’une conception erronee des
interets de l’etat et de la nation dont proviennent les monuments. Souvent c’est une expression
de xenophobie et de tendances, comprehensibles apres les experiences historiques, au nationalisme
et au chauvinisme.
On doit esperer que dans l’avenir certains changements se feront en ce domaine, au benefice
de chacun et surtout pour le developpement de la culture mondiale. De toute maniere, ce probleme
devrait etre traite avec grandę elasticite; il existe des missions de fouilles qui ne tiennent absolu-
ment pas au partage. Organisees par des hautes ecoles, elles ont souvent un caractere purement
educatif. Mais cela non plus n’est pas entierement louable. La responsabilite qui repose sur les
archeologues fouilleurs est si grandę que 1’aspect educatif ne peut etre que marginal et non
former un but essentiel.
Neanmoins, on observe aussi des phenomenes positifs dans les nouvelles entreprises archeologi-
ques. II s’agit de la formation de missions de composition internationale, suivant Pesprit du
paragraphe 15 de la declaration de PUNESCO de Palerme/New Delhi en 1956. Cela peut avoir
une tres grandę importance, d’une part pour Pelaboration de methodes de recherches appropriees,
issues des experiences et traditions differentes des divers instituts. D’autre part, la collaboration
meme d’archeologues de diverses nationalites, dont naturellement des representants du pays sur
le terrain duqueł travaille la mission — non en tant qu’inspecteurs, mais en tant que membres
a pleins droits — pourrait nettement affaiblir, sinon supprimer, les reticences subconscientes
envers les „etrangers” etudiant leur propre patrimoine culturel. Qui sait si un tel ensemble de
facteurs ne permetteait pas de resoudre le probleme epineux du partage?
Un exemple de telle cooperation pour le bien de la science peut etre Pexpedition anglo-
polono-americaine travaillant depuis quelques annees sur la concession de PEgypt Exploration
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principe du partage tout au moins un equivalent pour les institutions scientifiques engagees
dans les recherches. En exemple, citons le Soudan et 1’Egypte ou la sortie illegale d’objets pro-
venant de fouilles clandestines est bien moindre qu’a Chypre ou en Syrie.
La lutte contrę les fouilles clandestines est un devoir pour chaque pays, mais les mesures
administratives les plus severes, sans approfondissement de la question, les appels a 1’ICOM,
etc. restent steriles si la reglementation officielle ne prevoit pas une sortie legale d’une partie
des objets provenant des fouilles regulieres. II faut se rendre compte que les reliques du passe
obtenues par suitę d’un partage forment dans les musees du Monde les meilleurs ambassadeurs
de la culture antique du pays d’origine, sont une propagandę digne d’eloges des interets culturels,
touristiques et memes economiques du pays en question. Par contrę, les monuments sortis
par une voie illegale, donc depourvus de certificats sur leur lieu de trouvaille, sur les couches
culturelles et les conditions de decouverte, sont surtout la proie de collectionneurs prives et en de
nombreux cas sont completement perdus en tant que sources archeologiques pour 1’histoire de la
culture et de Part antique.
II faut prendre notę de cette tendance comme existante, issue d’une conception erronee des
interets de l’etat et de la nation dont proviennent les monuments. Souvent c’est une expression
de xenophobie et de tendances, comprehensibles apres les experiences historiques, au nationalisme
et au chauvinisme.
On doit esperer que dans l’avenir certains changements se feront en ce domaine, au benefice
de chacun et surtout pour le developpement de la culture mondiale. De toute maniere, ce probleme
devrait etre traite avec grandę elasticite; il existe des missions de fouilles qui ne tiennent absolu-
ment pas au partage. Organisees par des hautes ecoles, elles ont souvent un caractere purement
educatif. Mais cela non plus n’est pas entierement louable. La responsabilite qui repose sur les
archeologues fouilleurs est si grandę que 1’aspect educatif ne peut etre que marginal et non
former un but essentiel.
Neanmoins, on observe aussi des phenomenes positifs dans les nouvelles entreprises archeologi-
ques. II s’agit de la formation de missions de composition internationale, suivant Pesprit du
paragraphe 15 de la declaration de PUNESCO de Palerme/New Delhi en 1956. Cela peut avoir
une tres grandę importance, d’une part pour Pelaboration de methodes de recherches appropriees,
issues des experiences et traditions differentes des divers instituts. D’autre part, la collaboration
meme d’archeologues de diverses nationalites, dont naturellement des representants du pays sur
le terrain duqueł travaille la mission — non en tant qu’inspecteurs, mais en tant que membres
a pleins droits — pourrait nettement affaiblir, sinon supprimer, les reticences subconscientes
envers les „etrangers” etudiant leur propre patrimoine culturel. Qui sait si un tel ensemble de
facteurs ne permetteait pas de resoudre le probleme epineux du partage?
Un exemple de telle cooperation pour le bien de la science peut etre Pexpedition anglo-
polono-americaine travaillant depuis quelques annees sur la concession de PEgypt Exploration
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