DOI Heft:
Starożytność
DOI Artikel:Zdrojewska, Wanda: Greckie Odważniki
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19629#0172
PESONS GRECS
RÉSUMÉ
Cette étude présente quatre pesons grecs des collections du Musée National de Varsovie. Deux sont des pla-
quettes carrées en plomb avec le symbole d'un lion sautant, les deux autres en bronze sont en astragale et digamma.
Les pesons sont présentés en ordre chronologique. Pour l'interprétation des plaques on a eu recours à des pesons
analogues et aux sources numismatiques, ce qui a permis d'identifier le centre d'origine. Il s'est avéré qu'elles pro-
viennent de Lysimachia et remontent probablement au IIIe siècle avant n.è. L'analyse des monnaises et de la lé-
gende sur un des pesons (fig. 3) a permis aussi de corriger l'erreur dans la publication d'un peson identique du
Louvre où une lecture erronnée des lettres avait fait attribuer l'objet à Smyrne. Suivant le poids des exemplaires de
Varsovie et les données issues de la littérature métrologique, on a établi qu'ils correspondent à la norme de la mine
royale babylonienne légère et présentent une valeur de 3 mines et de 1 mine.
L'interprétation de l'astragale pose de grands problèmes. On manque de matériel comparatif daté, les informa-
tions sur les pesons de cette forme sont réduites dans la littérature, sans indication du centre ou de la valeur nominale
des divers exemplaires. Aussi, on est réduit au poids de l'exemplaire varsovien et à l'inscription qu'il porte. Ainsi
on fut amené à suggérer que c'est un peson d'Olympie, de 1/4 de mine, d'époque hellénistique, probablement du
1Г siècle avant n.è. On doit remarquer que l'astragale appartient aux types de pesons dont le principe est tiré
d'anciens symboles placés sur les mesures de poids, définissant leur fonction ou leur valeur nominale.
En dernier est étudié le peson en forme de digamma, le seul connu de cette forme exceptionnelle. Probablement
c'est un peson de Corinthe de 1/3 de mine, attique tardif, du IIe siècle avant n.è. Cette hypothèse est suggérée par
le fait que le digamma faisait partie du répertoire des indications connues sur les mesures de poids corinthiennes.
D'autre part un exemplaire, d'époque hellénistique, est de poids correspondant à l'exemplaire de Varsovie.
Les quatre pesons étudiés sont certainement dignes de recherches plus approfondies. En effet nous ne connais-
sons de Lisymachia, en dehors des pesons de Varsovie, que deux exemples, ce qui ne permet pas des remarques
générales sur les mesures de poids en cette ville. En ce qui concerne l'astragale et le digamma, la pauvreté des infor-
mations dont nous disposons ne permet qu'une interprétation hypothétique de ces objets particulièrement inté-
ressants. En effet, une analyse poussée de ces types peut mener à des conclusions intéressantes sur l'histoire des
pesons grecs.
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RÉSUMÉ
Cette étude présente quatre pesons grecs des collections du Musée National de Varsovie. Deux sont des pla-
quettes carrées en plomb avec le symbole d'un lion sautant, les deux autres en bronze sont en astragale et digamma.
Les pesons sont présentés en ordre chronologique. Pour l'interprétation des plaques on a eu recours à des pesons
analogues et aux sources numismatiques, ce qui a permis d'identifier le centre d'origine. Il s'est avéré qu'elles pro-
viennent de Lysimachia et remontent probablement au IIIe siècle avant n.è. L'analyse des monnaises et de la lé-
gende sur un des pesons (fig. 3) a permis aussi de corriger l'erreur dans la publication d'un peson identique du
Louvre où une lecture erronnée des lettres avait fait attribuer l'objet à Smyrne. Suivant le poids des exemplaires de
Varsovie et les données issues de la littérature métrologique, on a établi qu'ils correspondent à la norme de la mine
royale babylonienne légère et présentent une valeur de 3 mines et de 1 mine.
L'interprétation de l'astragale pose de grands problèmes. On manque de matériel comparatif daté, les informa-
tions sur les pesons de cette forme sont réduites dans la littérature, sans indication du centre ou de la valeur nominale
des divers exemplaires. Aussi, on est réduit au poids de l'exemplaire varsovien et à l'inscription qu'il porte. Ainsi
on fut amené à suggérer que c'est un peson d'Olympie, de 1/4 de mine, d'époque hellénistique, probablement du
1Г siècle avant n.è. On doit remarquer que l'astragale appartient aux types de pesons dont le principe est tiré
d'anciens symboles placés sur les mesures de poids, définissant leur fonction ou leur valeur nominale.
En dernier est étudié le peson en forme de digamma, le seul connu de cette forme exceptionnelle. Probablement
c'est un peson de Corinthe de 1/3 de mine, attique tardif, du IIe siècle avant n.è. Cette hypothèse est suggérée par
le fait que le digamma faisait partie du répertoire des indications connues sur les mesures de poids corinthiennes.
D'autre part un exemplaire, d'époque hellénistique, est de poids correspondant à l'exemplaire de Varsovie.
Les quatre pesons étudiés sont certainement dignes de recherches plus approfondies. En effet nous ne connais-
sons de Lisymachia, en dehors des pesons de Varsovie, que deux exemples, ce qui ne permet pas des remarques
générales sur les mesures de poids en cette ville. En ce qui concerne l'astragale et le digamma, la pauvreté des infor-
mations dont nous disposons ne permet qu'une interprétation hypothétique de ces objets particulièrement inté-
ressants. En effet, une analyse poussée de ces types peut mener à des conclusions intéressantes sur l'histoire des
pesons grecs.
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