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Rocznik Muzeum Narodowego w Warszawie — 31.1987

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Część pierwsza
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Ruszczyc, Barbara; Zdrojewska, Wanda: Galeria Sztuki Starożytnej
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https://doi.org/10.11588/diglit.19634#0047

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L'activité à Tell Atrib fut à l'origine de l'imposant développement de l'archéologie polonaise en Egypte et
dans les pays voisins. Leur organisation est à la charge du Centre Polonais d'Archéologie Méditerranéenne au
Caire, fondé et dirigé par le Prof. K. Michałowski, avec la participation de chercheurs de la Galerie d'Art Antique.

En 1960, le Centre Polonais d'Archéologie initia des sondages dans le centre d'Alexandrie, sur la colline de
Kôm el-Dikka. Vu l'importance des trouvailles, on y entama des fouilles régulières toujours en cours. Pendant
sept ans, des fouilles furent menées à Deir el-Bahari. En 1961, le Service des Antiquités égyptien demanda à une
mission polonaise de prendre en charge la reconstruction du fameux temple de la reine Hatchepsout. Les travaux
de nettoyage dans le voisinage de ce temple aboutirent à la découverte d'un temple inconnu de Thotmès Ш. Pendant
plusieurs années des spécialistes polonais, en dehors des fouilles, continuèrent les recherches sur la reconstruction
du temple de Hatchepsout. Depuis 1967, les travaux de reconstruction sont assurés par les Ateliers de Conservation
des Monuments, collaboration qui est toujours actuelle.

Dans le cadre de la campagne de sauvetage des Monuments de Nubie, en hiver 1961 prit place la première
de quatre saisons des fouilles polonaises à Faras au Soudan. Après leur clôture, on entreprît des travaux, durant
jusqu'à maintenant, à Old Dongola.

En 1965 débutèrent à Chypre des fouilles à Nea Paphos, continuées jusqu'à nos jours. Depuis 1959, chaque
année une mission polonaise explore les ruines de Palmyre en Syrie.

Les employés de la Galerie d'Art Antique participèrent aussi à des fouilles en Irak. Dans les années 1974—1976
se placèrent trois campagnes à Nimrud. En 1979 débutèrent des fouilles de sauvetage à Saadiya, interrompues
après deux campagnes en raison de la guerre irako-iranienne. De 1979 à 1983 durèrent les travaux à Bidjan.
Enfin en 1984 furent entrepris des travaux sur deux nouveaux sites: Tell Raffan et Tell Ridjim.

Grâce aux fouilles, la Galerie d'Art Antique s'est enrichie au cours de ces trente dernières années de précieux
monuments de Crimée, égyptiens tardifs et paléo-chrétiens de Tell Atrib. Les découvertes de Faras et de Dongola
fournirent un ensemble unique d'art paléo-chrétien et entraînèrent la formation de spécialistes en un nouveau
domaine: la nubiologie. Les travaux de Chypre enrichirent nos collections d'un magnifique ensemble de vases
illustrant l'évolution de la céramique chypriote, un ensemble de sculptures en pierre et de figurines en terre-cuite.

La Galerie d'Art Antique a aussi obtenu de nombreux objets de valeur par d'autres voies. En 1956, le Musée
de l'Ermitage rendit au Musée National de Varsovie la collection de Gołuchów disparue pendant la guerre. La
liaison des vases de cette collection avec ceux d'autres collections permirent de présenter l'évolution de la céramique
à un niveau européen. En 1960, le Musée du Louvre donna en dépôt un lot de monuments permettant de combler
l'importante lacune en sculpture monumentale de notre Musée. Les croix coptes et éthiopiennes de l'inestimable
collection du Dr W. Korabiewicz s'ajoutèrent à l'ensemble des monuments coptes. La modeste collection d'objets
étrusques fut complétée par un dépôt du legs d'Antoni Madeyski. Enfin, la Galerie d'Art Antique obtint de
nombreux objets de valeur par dons et achats.

L'extension des collections permit le développement des expositions. Au Musée National même on organisa
de nombreuses expositions illustrant les grands événements que furent l'acquisition de nouveaux ensembles d'objets.
En 1972 fut inaugurée la nouvelle galerie fixe d'Art de Faras, augmentée en 1977 par une exposition des croix
coptes et éthiopiennes. L'augmentation de nos ressources exigeait de constants changements dans la présentation,
insérant de nombreux ensembles importants et retirant pour les réserves des objets de valeur moindre.

On doit particulièrement souligner les participations aux expositions étrangères. Le Musée National accueillit
des expositions comme: Les trésors d'art mexicain depuis les temps précolombiens à nos jours, L'orfèvrerie de
l'Italie antique, L'or des Scythes, Les cultures antiques d'Egypte et de Mésopotamie. Dans le cadre des céré-
monies à l'occasion du 50e anniversaire des fouilles polonaises au Proche Orient fut ouverte une exposition sur
l'art de Palmyre, provenant des collections de la République Arabe de Syrie. Une grande exposition illustrant
les résultats des fouilles de Faras fut préparée en 1968—1970 au Staatliche Museen de Berlin, à la Villa Hiigel
d'Essen, au Gemeentemuseum de La Haye, au Kunsthaus de Zurich et au Ôsterreichisches Muséum fur angewandte
Kunst de Vienne. La Galerie d'Art Antique prêta ses objets à de nombreuses expositions organisées à l'étranger

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