I In.
Vil]
EXPLICATION DES FLEURONS,
Oh y a joint quelques Médailles de Romains célèbres, ôt plufieurs Types inrérefTans,
faits pour donner une idée de ce genre de curioiité.
Pages 70 ôG 94.
O n a également réuni fur deux Tables d'Architecture tout ce qu'on a pu ralîembler
de Médailles connues de l'ancienne ville de Naples &C dans le temps quelle étoit
Colonie Grecque; car depuis la domination des Romains, il paroît qu'il n'en exifte point,
ou du moins qui méritent quelque attention. C'eft prefque toujours, dans celles-ci,
la figure d'une Diane, fous le nom d''Artcmife, qui étoit fans doute la Divinité tutélaire
de la Campanie, avec quelques acceffoires qui y font joints, èC qu'on peut regarder
comme autant d'emblèmes, faifant allufion à la richefle &: à la fertilité du pays. Le
type ou revers de prefque toutes ces Médailles Napolitaines, repréfente un bœuf à face
humaine, couronné par une victoire ou une renommée. Quelles que puiflent être les
différentes idées & les recherches favantes de nos Antiquaires , fur ce bœuf avec une
face d'homme , nous ne pouvons croire qu'il y ait une explication plus naturelle de
cette allégorie, que de la regarder comme le fymbole même de l'Agriculture, le bœuf
ayant toujours été pris pour le compagnon le plus utile à l'homme dans les travaux de
la terre.
Page izo.
Les attributs de la Peinture , réunis au bas d'un piédeftal fur lequel eft placé le
buîte de la Nature , n'ont fûrement befoin d'aucune explication ni de commentaire.
Cette jolie compofition, couronnée d'un palmier où font attachés les Médaillons des
plus habiles Peintres de Naples, devoit être placée à la fin du Chapitre où nous avons
décrit quelques-uns de leurs ouvrages.
Pages iij, 159 ôG 147.
A la tête des Poètes Napolitains eft le portrait du Tafle ; il a été copié avec foin
d'après un portrait de cet homme célèbre , gravé à-peu-près de fon temps, & con-
fervé dans le Cabinet des Eftampes de la Bibliothèque du Roi. Ceux du Cavalier
Marini SC du Poète Sannazar, ont été faits £c défîmes d'après les buftes en marbre
qui exiftent fur leurs Tombeaux à Naples.
Page 134.
O N voit au milieu du Fleuron placé à la fuite de la Vie du Tafle , l'urne qui
renferme les cendres de ce Poète ; un flambeau renverfé, &C la faulx du temps l'accom-
pagnent : au flambeau eft attaché la lyre, ÔC à la faulx le chalumeau & la flûte
paftorale , pour indiquer les différens genres de fes poéfîes. Au haut de la faulx eft la
couronne de lauriers qui avoit été deftinée au Tafle , & que la mort lui enleva ; mais
elle eft remplacée par celle de l'Immortalité qui étend fes rayons, pendant que la
fumée du flambeau renverfé foutient èC lie cette ingénieufe compofition. LArtifte
habile,
■_-.-w»
Vil]
EXPLICATION DES FLEURONS,
Oh y a joint quelques Médailles de Romains célèbres, ôt plufieurs Types inrérefTans,
faits pour donner une idée de ce genre de curioiité.
Pages 70 ôG 94.
O n a également réuni fur deux Tables d'Architecture tout ce qu'on a pu ralîembler
de Médailles connues de l'ancienne ville de Naples &C dans le temps quelle étoit
Colonie Grecque; car depuis la domination des Romains, il paroît qu'il n'en exifte point,
ou du moins qui méritent quelque attention. C'eft prefque toujours, dans celles-ci,
la figure d'une Diane, fous le nom d''Artcmife, qui étoit fans doute la Divinité tutélaire
de la Campanie, avec quelques acceffoires qui y font joints, èC qu'on peut regarder
comme autant d'emblèmes, faifant allufion à la richefle &: à la fertilité du pays. Le
type ou revers de prefque toutes ces Médailles Napolitaines, repréfente un bœuf à face
humaine, couronné par une victoire ou une renommée. Quelles que puiflent être les
différentes idées & les recherches favantes de nos Antiquaires , fur ce bœuf avec une
face d'homme , nous ne pouvons croire qu'il y ait une explication plus naturelle de
cette allégorie, que de la regarder comme le fymbole même de l'Agriculture, le bœuf
ayant toujours été pris pour le compagnon le plus utile à l'homme dans les travaux de
la terre.
Page izo.
Les attributs de la Peinture , réunis au bas d'un piédeftal fur lequel eft placé le
buîte de la Nature , n'ont fûrement befoin d'aucune explication ni de commentaire.
Cette jolie compofition, couronnée d'un palmier où font attachés les Médaillons des
plus habiles Peintres de Naples, devoit être placée à la fin du Chapitre où nous avons
décrit quelques-uns de leurs ouvrages.
Pages iij, 159 ôG 147.
A la tête des Poètes Napolitains eft le portrait du Tafle ; il a été copié avec foin
d'après un portrait de cet homme célèbre , gravé à-peu-près de fon temps, & con-
fervé dans le Cabinet des Eftampes de la Bibliothèque du Roi. Ceux du Cavalier
Marini SC du Poète Sannazar, ont été faits £c défîmes d'après les buftes en marbre
qui exiftent fur leurs Tombeaux à Naples.
Page 134.
O N voit au milieu du Fleuron placé à la fuite de la Vie du Tafle , l'urne qui
renferme les cendres de ce Poète ; un flambeau renverfé, &C la faulx du temps l'accom-
pagnent : au flambeau eft attaché la lyre, ÔC à la faulx le chalumeau & la flûte
paftorale , pour indiquer les différens genres de fes poéfîes. Au haut de la faulx eft la
couronne de lauriers qui avoit été deftinée au Tafle , & que la mort lui enleva ; mais
elle eft remplacée par celle de l'Immortalité qui étend fes rayons, pendant que la
fumée du flambeau renverfé foutient èC lie cette ingénieufe compofition. LArtifte
habile,
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