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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 1): Texte. Tableau historique. Architecture — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1302#0198
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ARCHITECTURE.

suit immédiatement celle-ci, où quelques uns des mêmes objets se retrouvent sur une plus grande
échelle.

La situation de cet édifice sur le penchant d'une montagne, a donné la facilité d'y pratiquer deux
églises l'une au-dessus de l'autre, et même une troisième où l'on n'entre plus, et qui semble rem-
placer les souterrains qu'on appelait ConJ'esslo/is dans les églises des premiers siècles du christia-
nisme.

du S' François, à As-

Le ïï° 3 de la planche XXXVII, où l'on voit la coupe des deux églises, supérieure et inférieure
montre la forme aiguë des arcs, et celle des colonnes, ou plutôt des piliers autour desquels les
colonnes sont réunies eu faisceau.

Ou reconnaît dans l'église inférieure les colonnes ou les forts piliers adossés au mur, qui reçoi-
vent la retombée des cinq grands arcs en ogive, sur lesquels repose la voûte, laquelle forme le sol
de l'église supérieure. Sur ces piliers ou colonnes sout plantés et s'élèvent dans l'église supérieure
les cinq piliers couverts de petites colonnes en faisceau dont je viens de parler, et dont les K° 4 et 5
donnent la forme et les détails. Ceux-ci arrivent jusqu'aux impostes des arcs, et leur principale
nervure filant au-dessus, le long du mur et de la grande voûte de la nef, s'unit au sommet avec celle
qui part du pilier placé vis-à-vis.

Derrière ces piliers, vers la hauteur des impostes, s'ouvre une galerie d'environ trois pieds de
largeur, N" 3, qui fait le tour de l'église. Elle est ornée d'un péristyle eu petites colonnes, surmon-
tées de l'une à l'autre d'un arc en forme de trèfle.

Cette église supérieure, ainsi qu'on le voit dans le plan, N° i, forme un vaisseau d'une étendue
considérable. Sa largeur qui n'est nullement proportionnée à sa longueur, ne présente qu'une seule
nef en forme de T ou de croix latine, fort simple, et terminée par un rond-point. Sa hauteur est
très remarquable.

On reconnaît dans l'ensemble de la construction de ce grand édifice, ce que la nouvelle manière
de bâtir conservait de solidité, en s'éloignaut des belles et anciennes formes.

Le style de cette église, quel qu'en ait été l'architecte, fait sur lequel les écrivains ne sont pas
d'accord (a), est devenu une espèce de modèle pour les églises des couvents de l'ordre de S' Fran-
çois. Le zèle des disciples de ce saint patriarche, qui de son vivant même étaient déjà innombrables
en Italie, ne servit pas peu à propager dans ce pays cette manière de bâtir déjà connue alors géué-

((]) Vasari rapporte dans In vie d'Aniollb di I.apo, que le père de
cet architecte, appelé Jacopo, ci par abréviation Lapo, architecte et
Allemand, tedetco.a donné le dessin de l'église d'Assise. Cette no-
tice , jointe it l'idée qu'on a eue que cet arcliitecte allemand avait été
amené eu Italie par Frédéric 11, vient à l'appui de l'opinion de ceux
(pii soutiennent tpte l'usage de l'are aij;u s'est établi d'abord en Alle-
magne , où l'intempérie de l'air le rend nécessaire, et a été apporté de
ce pays en Italie; et que de lït est venu le nom de tu/toque ou de go-
thique, donné à 1 Architecture, qui l'a employé la première.

Mais l'auteur di's Lcltere Situaisopra le belle arti, accuse Vasari,
des œuvres duquel il a publié une nouvelle édition, eu 1791, d'erreur

inspire un sentiment de respect, et une sorte de saisissement religieux,
ftorrorem...., et inexplicabilem excitât pietatem.

Le Fameux frère l-Ilie, successeur de S' François dans le généralat de
son ordre, donna tous sas soins à la construction du couvent et do
églises, et à leur embellissement. La voûte de l'église supérieure fut
pei n te entièrement d'une belle couleur d'azur, et parsemée d'étoiles d'or;
et cette peinture est encore aujourd'hui d'une ti-au'licur étonnante.

Les murs intérieurs sont couverts ù-peu-piès p.u-tont île peintura
historiques. Les fenêtres sont ornées de vitraux chargés de peintura

et d'o

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Les stalles sont crabe
entent des histoires et p
érité frappante, pleins d
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i On trouve des détails curieux sur tout ce qui apparue
s fices, dans un petit livre intitulé Collù Paraditi'aman
ComienlAs -Jssisiensis historia libri iluo; opus posihum
t gistri Francisci-Marim-Angati Montefalisco; 170.}.
1 La colline où est construit le monr-sièro s'appelait ma
, semem Cotlis i/tjerni, parçeou'oa y taisait les exécutions

1 a ces étti-
itas,stuS-
•m P. M*-

rot établi»-
 
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