TROISIÈME PARTIE.
RENAISSANCE DE L'ARCHITECTURE, VERS LE MILIEU DU XV SIÈCLE..
ht Itatiti velus liatiet hospitium afs œdificatoria, prœsertim aptut Elruscos.
(L.B. Albeuti, (kreœdific.lib. VI, cap. ni.) "
Sorti enfin de son loug sommeil, mais portant encore l'empreinte trop visible de sa récente bar-
barie, l'esprit humain, vers la fin du XIII" siècle, épuisait ses forces dans une foule de combinai-
sons plus ou moins bizarres, sans pouvoir retrouver les antiques traces de la raison et du goût. Enfin
Dante parut, et ses productions sublimes, quoique inégales et quelquefois monstrueuses, commen-
cèrent à jeter sur la littérature de l'Italie une lumière nouvelle. Bientôt après, les poésies de Pétrarque,
la prose de Boccace, les efforts de tous deux pour ramener les esprits à l'étude des chefs-d'œuvre
de la littérature latine, enfin les travaux des savans hellénistes venus de Constanlinople et ceux, de
leurs élèves, pour rouvrir en Italie les sources d'une littérature devenue étrangère à l'Occident, pré-
parèrent pendant le cours du XIVe siècle, cette heureuse époque de renouvellement qui s'accomplit
dans le siècle suivant.
Nous avons vu les arts, pendant le moyen âge, paver à la barbarie le même tribut que les lettres.
Comme elles, nous venons de les voir, dans les douze planches précédentes, sortant avec peine
d'un état de décadence presque absolue, et signalant leurs premiers pas par des erreurs de tout
genre; comme elles, nous allons les voir conduits à la renaissance, et préparant leur renouvellement
presque aux mêmes époques et par l'influence des mêmes causes.
Les manuscrits de Vitruve s'étant trouvés au nombre de ces précieux restes de la docte antiquité,
que tant d'ardeus promoteurs des bonnes études s'efforçaient de remettre en lumière, ils fixèrent
particulièrement l'attention de ceux qu'une inclination décidée portait vers la culture des beaux-
arts. On s'attacha à les expliquer, à les commenter. L'influence des préceptes commença eu quelque
sorte la révolution qui allait s'opérer: celle des exemples l'acheva. On apprit enfin à regarder ce
que pendant si long-tems on avait eu vainement sous les yeux. Les architectes de profession s'ap-
pcTcurent qu'il était indispensable d'étudier les principes de leur art, non seulement dans les livres,
mais aussi dans les édifices antiques. De toutes les parties de l'Italie, ils vinrent en foule à Rome,
a Naples, et dans les environs de ces deux villes, examiner, mesurer, dessiner, tous les précieux
restes de l'Art ancien que le tems et les hommes avaient respectés. Ainsi furent retrouvées les véri-
tables sources de l'enseignement de l'Architecture; et c'est de cette époque seulement que date sa
renaissance (a).
démils parti- On n, de Convpano, des com monta ires sur Euclide. Il ne pnraii pas nue
ail de fort in- le siècle suivant ait été plus fécond en écrivains do ce genre. Ce ne (al
général qui, que vers la fin du XV'' que .se distingua un homme que l'histoire de
.l'ctinles. J*«l- l'An a un droit particulier de réclamer. Cest Pîetro délia FrauceJOiJ
r plus directe- peintre, natif de BorgoS. Sepolcro, dont Vasari cite des* écrits sur Ji
(a) Si une Mst
ire çénër
pour tra
pi'eile eml
er le lal.lea
admettre tous 1
a celte époque, p
ïBÎorai, du moin»
ment influe .sur la
dn-diq,,
nespriun
odes trais.
uiparauseutav
rts du dessin.
que», telles que h
, l'optique
b perspective,
r!'"ls-',nïuÏ,
n'de'u'ur se.',H
l'éinnétiieci-un'linei
teeiive qui soi
5ëE£
wï.futinstrn
M, sous le nue de Dtiunapro-
pomma, opéra a tut
igPùwtf
èrspicaci e curiosi necessariai
Vineenl Foppa P8Î
itra milanais,
ni vivait an commencement du
XV'siècle, avait aussi
■omposénnun
é sur lu perspective, qui n'a p»
liolomée Suardi, surnommé <<
été imprimé. Un nulr
a Milanais, lia
Bramantino^ et lien
ji'd Zeualc de
'révise, ont aussi laissé des OU-
RENAISSANCE DE L'ARCHITECTURE, VERS LE MILIEU DU XV SIÈCLE..
ht Itatiti velus liatiet hospitium afs œdificatoria, prœsertim aptut Elruscos.
(L.B. Albeuti, (kreœdific.lib. VI, cap. ni.) "
Sorti enfin de son loug sommeil, mais portant encore l'empreinte trop visible de sa récente bar-
barie, l'esprit humain, vers la fin du XIII" siècle, épuisait ses forces dans une foule de combinai-
sons plus ou moins bizarres, sans pouvoir retrouver les antiques traces de la raison et du goût. Enfin
Dante parut, et ses productions sublimes, quoique inégales et quelquefois monstrueuses, commen-
cèrent à jeter sur la littérature de l'Italie une lumière nouvelle. Bientôt après, les poésies de Pétrarque,
la prose de Boccace, les efforts de tous deux pour ramener les esprits à l'étude des chefs-d'œuvre
de la littérature latine, enfin les travaux des savans hellénistes venus de Constanlinople et ceux, de
leurs élèves, pour rouvrir en Italie les sources d'une littérature devenue étrangère à l'Occident, pré-
parèrent pendant le cours du XIVe siècle, cette heureuse époque de renouvellement qui s'accomplit
dans le siècle suivant.
Nous avons vu les arts, pendant le moyen âge, paver à la barbarie le même tribut que les lettres.
Comme elles, nous venons de les voir, dans les douze planches précédentes, sortant avec peine
d'un état de décadence presque absolue, et signalant leurs premiers pas par des erreurs de tout
genre; comme elles, nous allons les voir conduits à la renaissance, et préparant leur renouvellement
presque aux mêmes époques et par l'influence des mêmes causes.
Les manuscrits de Vitruve s'étant trouvés au nombre de ces précieux restes de la docte antiquité,
que tant d'ardeus promoteurs des bonnes études s'efforçaient de remettre en lumière, ils fixèrent
particulièrement l'attention de ceux qu'une inclination décidée portait vers la culture des beaux-
arts. On s'attacha à les expliquer, à les commenter. L'influence des préceptes commença eu quelque
sorte la révolution qui allait s'opérer: celle des exemples l'acheva. On apprit enfin à regarder ce
que pendant si long-tems on avait eu vainement sous les yeux. Les architectes de profession s'ap-
pcTcurent qu'il était indispensable d'étudier les principes de leur art, non seulement dans les livres,
mais aussi dans les édifices antiques. De toutes les parties de l'Italie, ils vinrent en foule à Rome,
a Naples, et dans les environs de ces deux villes, examiner, mesurer, dessiner, tous les précieux
restes de l'Art ancien que le tems et les hommes avaient respectés. Ainsi furent retrouvées les véri-
tables sources de l'enseignement de l'Architecture; et c'est de cette époque seulement que date sa
renaissance (a).
démils parti- On n, de Convpano, des com monta ires sur Euclide. Il ne pnraii pas nue
ail de fort in- le siècle suivant ait été plus fécond en écrivains do ce genre. Ce ne (al
général qui, que vers la fin du XV'' que .se distingua un homme que l'histoire de
.l'ctinles. J*«l- l'An a un droit particulier de réclamer. Cest Pîetro délia FrauceJOiJ
r plus directe- peintre, natif de BorgoS. Sepolcro, dont Vasari cite des* écrits sur Ji
(a) Si une Mst
ire çénër
pour tra
pi'eile eml
er le lal.lea
admettre tous 1
a celte époque, p
ïBÎorai, du moin»
ment influe .sur la
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nespriun
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rts du dessin.
que», telles que h
, l'optique
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r!'"ls-',nïuÏ,
n'de'u'ur se.',H
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teeiive qui soi
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ni vivait an commencement du
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liolomée Suardi, surnommé <<
été imprimé. Un nulr
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Bramantino^ et lien
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