Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
Églises tteS'Amlre'
deS'Sébasti

{J4 ARCHITECTURE.

dernier monument, d. isottae . arminexst . a. M, sachvm . MCCCOL., et des discours plus que témé
raîres, avaient attiré à Sig'tsmond des reproches d'irréligion; sa vie licencieuse, ses fréqueus man
ques de foi, ses excès en tout genre lui en avaient mérité d'autres également graves: il crut tout
réparer, ou faire tout oublier, en élevant dans sa capitale un temple magnifique.

Achevons de voir, sur la planche suivante, ce que le législateur de l'architecture moderne fit encore
pour son rétablissement.

Pi ),i[ Louis de Gonzague, marquis de Mantoue, qui, par l'éclat de ses vertus, par l'habileté de son

eI administration, et par son goût pour les sciences et pour les arts, mérita, dans ses étals, le titre

loue, éievfe sur les d'Auguste, avait déjà fait l'essai des talens d'Alberti, dans l'église de VAnncmziata de Florence, en

ii'iT'viwii "'" 3I> l'employant à construire un chœur dont l'exécution présentait des difficultés. Dans la suite, ce prince

XVsiiicie. l'emmena avec lui à Mantoue, pour établir une école d'Architecture. Enfin, vers 1472, il le chargea

de faire le dessin d'un temple sous l'invocation de S' André.

On voit ici, fig. 3, le plan de cet édifice. Il est régulier, et n'a rien qui ne satisfasse l'œil, dans son
ensemble comme dans la proportion et dans la distribution de ses parties. On reconnaît aisément
qu'il a servi de modèle à beaucoup d'églises construites postérieurement, et qu'il réunit les quali-
tés que l'on désirerait dans une infinité d'autres. Celle-ci s'annonce par une façade, fig. 4> en arc de
triomphe d'une décoration à la fois riche et simple, qui rappelle encore et Tare dcRimini et les autres
arcs de Rome qu'Alberti avait étudiés, et sur lesquels il parait avoir formé son style. Suivant les
intentions de ce grand maître, la nef devait ne recevoir de jour que par une fenêtre placée au-des-
sus de la porte principale, et par les vitraux du fond des chapelles et du dôme; ce qui amenait une
lumière plus franche et plus large, donnait à la voûte ornée de caissons plus d'unité, et produisait
dans tout l'intérieur de l'édifice un effet plus religieux. Albcrti, puisant toujours le caractère de ses
inventions dans l'essence des choses, c'est-à-dire dans la destination spéciale des édifices, avait été
fidèle ici aux principes qu'il a lui-même établis, en traitant de la manière d'éclairer les temples.

Les coupes de l'intérieur de celui-ci, que présentent les figures i et 2, n'ont conservé du projet
original que la proportion des parties indiquées par le plan; le tout n'ayant été exécuté qu'après la
mort de l'artiste, arrivée à Rome la même année 1472. La croisée des chapelles et le chœur ne furent
même entrepris que dans le siècle suivant, et peut-être ne furent terminés quelong-tems après, vers
173a. J'ai vu cette partie changer encore en 1779, et se charger de nouveaux ornemens qui l'éloi-
gnent de plus en plus de la simplicité majestueuse que le génie d'Alberti avait voulu lui imprimer.

Le même esprit l'a guidé dans la composition de la petite église de S1 Sébastien, fig. 9, 10, 11,12,
qui fut également construite à Mantoue sur ses dessins, et à laquelle il a donné la forme d'une croix
grecque. On descend de la rue dans l'église inférieure, fig. 9, et de celle-ci on monte dans l'église
supérieure. Les irrégularités que présente la façade, fig. 11, ne peuvent être attribuées à Alberti;
elles appartiennent à ceux qui, après lui, furent chargés de terminer cet ouvrage.

On aurait lieu d'être surpris qu'Alberti n'eût pas fait servir à l'embellissement de sa patrie des
talens qui étaient ailleurs si généralement appréciés. Il fut employé à Florence, dans diverses occa-
sions, par un de ses amis de la famille Rucellaï, qui fit construire sur ses dessins de belles habite!
tious à la ville et à la campagne. Le tems a amené de si grands changemens dans la distribution et
la décoration intérieure de ces édifices, qu'à l'exception de l'extérieur, il est difficile d'y reconnaître
autre chose que le caractère de grandeur et de solidité que ce savant artiste aimait à donner à l'Ar-
chitecture. Un autre de ses ouvrages, dans la même ville, mérite encore une mention spéciale, a
cause de l'ensemble agréable qu'il offre dans le plan, dans l'ordonnance, et dans les principaux

n perpc'iunr le souvenir. Isona, dans une <lc ses poésies latines, Quoi/ mihiconstttuil Jupiter itlc tneiu.

taM du tombeau que Si^moud ava.t tait construire pour elle, ^ ^^ Mazxl1chc)|i) ^ u„ 6cri, iasM dans les Mùcellant*

di -vitriti lettoratttra, nous a donniS des détail* inteiessaus sur la ptf-
......Sepuhhntm soiiue et sur le» ouvrages do celte prince*».
 
Annotationen