SUR LE ROYAUME D'ALGER. Chap. v. 91
Le Hameefe eft un peu plus petit que hllaratcb, & prend
fa fource dans les hautes montagnes des Béni Jaat, à huit
lieues au Sud. Lorfqu'elle paffe dans les diftricT:s des Mé-
gota & des El-Hhutbra, on l'appelle Arba taajh el Mukdab,
c'eft-à-dire les Quatorze Gués; & quand elle entre fur les ter-
res des Mettijiah, elle prend le nom de Hameefe, du ( a ) Souk
el Hameefe, c'eft-à-dire la Foire du cinquième jour, qu'on y
tient fur fes bords, {b) Léon appelle cette rivière Seffaia, nom
qui n'eft pas fort différent de l'ancien Savus ; mais je n'ai pas
°uï dire qu'elle portât à préfent de nom femblable.
Temendfufe ou Metafus eft à deux lieuè's au Nord du Ha-
meefe : c'eft un Cap avec une petite élévation. Du côté qui
regarde Alger, les Turcs y ont bâti un petit château pour la
fureté de la rade, laquelle étoit autrefois la (c) ftation des
vaiffeaux du païs : on y trouve encore des traces de l'an-
cien Cotbon. Il y a fur cette côte un autre monceau de rui-
nes , de la même étendue que celles de Tefeffad, La diftance
de quinze milles entre ces ruines & Alger, eft la même qu'on
trouve dans l'Itinéraire entre (d) Rufguniœ Colonia tklcojium.
A l'Eft de Temendfufe eft une petite Baye, remarquable par
le nombre de rivières qui y entrent. La Regia, qui eft àfept
milles de Temendfufe, ne coule qu'en hy ver. Il y a vis-à-vis
de
(a) En Arabe (^a^jé^J Souk
el Hameefe.
(b) J. Léon , pâg. 286. Seffaia
amniculus ex Atlante proveniens, acMe-
tigiîe planitiem, Algerise vicinam, af-
fluent , juxta vetuftum oppidum Te-
mendfuft in mare Mediterraneu*m finit.
C'eft-à-dire: Le ruifieau Seffaia, qui
vient du mont Atlas, & paife par les
Plaines des Mettijiah , près d'Alger ,
tombe dans la Méditerranée près de
lancienne ville Temendfufe,
\c) Geogr. Nub. pag. Ça. Ab Al-
gpzaier ad Tamendfas, orientent ver-
J-mrnriTVern milliaria : eft autem Ta-
mendfas port„r „.uu-~„:L.. n>~a--h.
La Ri-
vière
Hametft
eft l'an-
cien Sa-
vus.
Temend"-
fufe la
Ruscu-
ni* Co-
lonia ,
ou Rus-
tonium»
ou Ru-
thisîa ,
ou Rus-
CONIifi.
La Re~
gta.
Orient ;
fufe a un très-beau port. J. Léon
pag. 204. Temendfufe, fatis frequens
hic eft portas, in quo Gefeir navet in
tuto funt, his enmi vix alius eft portut.
C'eit-à-dire : A Temendfufe eft un
port afiez fréquenté, où lesvaiiïeaux
d'Alger fe mettent à l'abri, parce
qu'ils n'ont prefque pas d'autre port.
(d) V'Itinéraire:■, dans les Extraits
pag. 68. D. Ptolomée Lib. IV.
Cap. 2. dans les Extraits pag. 20. B.
Mêla Cap. 6. dans les Extraitt pag.
43. C. Pline Lib. V. Cap. 2. dans
les Extraits pag. 34. A. Martia-
n u s de Africa, dans les Extraits pag.
82. B. L'Anonyme de Ravcnne $. VIII.
dans les Extraits pag. 98. E.
M 2
Le Hameefe eft un peu plus petit que hllaratcb, & prend
fa fource dans les hautes montagnes des Béni Jaat, à huit
lieues au Sud. Lorfqu'elle paffe dans les diftricT:s des Mé-
gota & des El-Hhutbra, on l'appelle Arba taajh el Mukdab,
c'eft-à-dire les Quatorze Gués; & quand elle entre fur les ter-
res des Mettijiah, elle prend le nom de Hameefe, du ( a ) Souk
el Hameefe, c'eft-à-dire la Foire du cinquième jour, qu'on y
tient fur fes bords, {b) Léon appelle cette rivière Seffaia, nom
qui n'eft pas fort différent de l'ancien Savus ; mais je n'ai pas
°uï dire qu'elle portât à préfent de nom femblable.
Temendfufe ou Metafus eft à deux lieuè's au Nord du Ha-
meefe : c'eft un Cap avec une petite élévation. Du côté qui
regarde Alger, les Turcs y ont bâti un petit château pour la
fureté de la rade, laquelle étoit autrefois la (c) ftation des
vaiffeaux du païs : on y trouve encore des traces de l'an-
cien Cotbon. Il y a fur cette côte un autre monceau de rui-
nes , de la même étendue que celles de Tefeffad, La diftance
de quinze milles entre ces ruines & Alger, eft la même qu'on
trouve dans l'Itinéraire entre (d) Rufguniœ Colonia tklcojium.
A l'Eft de Temendfufe eft une petite Baye, remarquable par
le nombre de rivières qui y entrent. La Regia, qui eft àfept
milles de Temendfufe, ne coule qu'en hy ver. Il y a vis-à-vis
de
(a) En Arabe (^a^jé^J Souk
el Hameefe.
(b) J. Léon , pâg. 286. Seffaia
amniculus ex Atlante proveniens, acMe-
tigiîe planitiem, Algerise vicinam, af-
fluent , juxta vetuftum oppidum Te-
mendfuft in mare Mediterraneu*m finit.
C'eft-à-dire: Le ruifieau Seffaia, qui
vient du mont Atlas, & paife par les
Plaines des Mettijiah , près d'Alger ,
tombe dans la Méditerranée près de
lancienne ville Temendfufe,
\c) Geogr. Nub. pag. Ça. Ab Al-
gpzaier ad Tamendfas, orientent ver-
J-mrnriTVern milliaria : eft autem Ta-
mendfas port„r „.uu-~„:L.. n>~a--h.
La Ri-
vière
Hametft
eft l'an-
cien Sa-
vus.
Temend"-
fufe la
Ruscu-
ni* Co-
lonia ,
ou Rus-
tonium»
ou Ru-
thisîa ,
ou Rus-
CONIifi.
La Re~
gta.
Orient ;
fufe a un très-beau port. J. Léon
pag. 204. Temendfufe, fatis frequens
hic eft portas, in quo Gefeir navet in
tuto funt, his enmi vix alius eft portut.
C'eit-à-dire : A Temendfufe eft un
port afiez fréquenté, où lesvaiiïeaux
d'Alger fe mettent à l'abri, parce
qu'ils n'ont prefque pas d'autre port.
(d) V'Itinéraire:■, dans les Extraits
pag. 68. D. Ptolomée Lib. IV.
Cap. 2. dans les Extraits pag. 20. B.
Mêla Cap. 6. dans les Extraitt pag.
43. C. Pline Lib. V. Cap. 2. dans
les Extraits pag. 34. A. Martia-
n u s de Africa, dans les Extraits pag.
82. B. L'Anonyme de Ravcnne $. VIII.
dans les Extraits pag. 98. E.
M 2