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Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel
Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne a la renaissance (Band 2) — Paris, 1871

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https://doi.org/10.11588/diglit.1314#0011
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DEUXIEME PARTIE

«£^

ACÉROFAIRE, s. m. (acérofère). Du Cange dît que Vaeerra est
le vase sacré dans lequel les églises conservent l'encens ', il l'entend
comme navette. M. deLaborde,dansson Glossaire*, considère l'acé-
roraire comme l'encensoir ou le trépied sur lequel on le pose. Cette
dernière définition conviendrait mieux à l'élymologie du mot. En
effet, les encensoirs les plus anciens ne sont pas munis d'un pied,
ce sont des cassolettes sphériques (voyez Kxcensoir). Lorsque ces
encensoirs n'étaient lias suspendus au râtelier1, qu'il fallait, ainsi
que la liturgie l'exigeait, dans certains cas, les déposer sur l'autel
ou sur les marches de l'autel, un trépied devait être prêt à les rece-
voir. Nous pensons donc qu'il faut entendre par aeérofaires ces pe-
tits trépieds ou coupelles destinés à porter l'encensoir. Nous n'avons
pas trouvé d'ailleurs d'exemples existants de ces petits meubles, et
n'en avons point vu de figurés dans des peintures ou bas-reliefs
anciens.

' Du Cange, Glvf., Acekis pro Aïerba.

1 Gloss. et Rt'iwt., notice dix cmun,):, liijimr., etc., expos, dans tes galeries du
Louvre, par M. ie comle de Laborde, Paris, 1853.
3 Yoyez à l'art. Uebsk, Meuhks, V partie.
 
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