— 2S7 — [ i.utii ]
i< Al siège ala comme jonglcre
a Si fiiinsl que il estait harpere ;
« Il àïoît apris à chanter,
« Et bis cl notes à harper.
ii l'or aler parler à son frère,
« Se lïst par nii la barbe rere,
a Et le cief par mi ensement
« El un des grcnoiis seulement ;
« Uien sanibla lécÉur el fui,
11 Une harpe priai à son col '. »
Les Irlandais et les Bretons passaient pour les meilleurs
harpeurs :
o Harpcnl llielon- (-1 wcltenl jongler -. a
Dans le journal de la dépense du roi Jean, en Angleterre, nous
voyons qu'il est payé pour le roy des ménestereulx, t une harpe,
2 nobles, valant 13 s. à d.! ».
La l'orme des harpes ne subit pas de graves modifications pen-
dant le cours des XiV el xve siècles. Au xvi* siècle, cet instrument
est presque abandonné en France ; on ne le voit reparaître que
beaucoup plus lard, mais avec d'importants perfectionnements.
LUTH, s. m. (fo«, leu, htz). Instrument à cordes pincées, garni
d'un manche, avec cheviller renversé, sans cordieret sans chevalet.
Les cordes du luth étaient habituellement de métal, de cuivre, d'ur-
gent. Ces cordes étaient au nombre de huit, et de neuf à la lin du
xv° siècle (voyez Guiteiîsk). Le luth servait, comme la guiterne,
d'accompagnement ;'t la voix, et était pincé de ia même manière. Il
existe encore quelques-uns de ces instruments qui datent du xvi"
siècle, notamment dans In belle collection du Conservatoire de mu-
1 li Romans de ll.ul, vers 9338 et sniv.
1 l.i ItoBiom de Raoul de Cambrai, édit. Techener, p. 320 (xai" sièele).
3 Jownal de In dè/ieiine du roi Jean en Amjlelem \Cwh\iU;* de fiiri/eiikrie des >'«*■
France, publ. par M. Douet-d'Areq, p. 243).
i< Al siège ala comme jonglcre
a Si fiiinsl que il estait harpere ;
« Il àïoît apris à chanter,
« Et bis cl notes à harper.
ii l'or aler parler à son frère,
« Se lïst par nii la barbe rere,
a Et le cief par mi ensement
« El un des grcnoiis seulement ;
« Uien sanibla lécÉur el fui,
11 Une harpe priai à son col '. »
Les Irlandais et les Bretons passaient pour les meilleurs
harpeurs :
o Harpcnl llielon- (-1 wcltenl jongler -. a
Dans le journal de la dépense du roi Jean, en Angleterre, nous
voyons qu'il est payé pour le roy des ménestereulx, t une harpe,
2 nobles, valant 13 s. à d.! ».
La l'orme des harpes ne subit pas de graves modifications pen-
dant le cours des XiV el xve siècles. Au xvi* siècle, cet instrument
est presque abandonné en France ; on ne le voit reparaître que
beaucoup plus lard, mais avec d'importants perfectionnements.
LUTH, s. m. (fo«, leu, htz). Instrument à cordes pincées, garni
d'un manche, avec cheviller renversé, sans cordieret sans chevalet.
Les cordes du luth étaient habituellement de métal, de cuivre, d'ur-
gent. Ces cordes étaient au nombre de huit, et de neuf à la lin du
xv° siècle (voyez Guiteiîsk). Le luth servait, comme la guiterne,
d'accompagnement ;'t la voix, et était pincé de ia même manière. Il
existe encore quelques-uns de ces instruments qui datent du xvi"
siècle, notamment dans In belle collection du Conservatoire de mu-
1 li Romans de ll.ul, vers 9338 et sniv.
1 l.i ItoBiom de Raoul de Cambrai, édit. Techener, p. 320 (xai" sièele).
3 Jownal de In dè/ieiine du roi Jean en Amjlelem \Cwh\iU;* de fiiri/eiikrie des >'«*■
France, publ. par M. Douet-d'Areq, p. 243).