DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.1314#0158
— Ih9 — [ SALIÈRE ]
et pouvaient parfois contenir plusieurs flacons. On les fabriquait
principalement â.Venisc, et ils passaient, en Occident, pour des ou-
vrages de Damas, c'est-à-dire d'Orient. Les vignettes des manuscrits
montrent parfois de ces vases larges, plats, de forme cylindrique,
ou triangulaire, dans lesquels sont placés plusieurs bouteilles ou
llacons. Une serviette recouvre le tout, afin do mieux maintenir la
fraiebeur de l'eau.
ROTISSOIR, s. m. Sorte de gril propre à faire rôtir les tranches
de pain qu'on mangeait avec le vin et des épices : « Ung rotissoir
u d'argent blanc, a rostir rôties, armoié au milieu des armes de
s Monseigneur, et de l'autre costé un fusil (briquet), et do l'autre,
«deux CC...'. »
ROULEAU, s. m. Chaufferette à mains (voyez cet article). On fabri-
quait des chaufferettes à main en forme de boule, cl aussi en façon
de cvlîndre.
sa
SALIÈRE, s. f. Récipient du sel de cuisine ou du se! dont on se
servait à table. Il y avait donc les salières a à pendre a la chemï-
« née », qui étaient celles de cuisine, et les salières « nefs, na-
« vettes <), petits vaisseaux qu'on posait sur la table. Les salières
de table étaient habituellement couvertes et même fermées à clef,
ainsi que les nefs, cadenas, dont souvent elles faisaient partie. Les
salières « à pendre » étaient habituellement de bois sculpté. M. le
comte de Laborde en possédait une très-belle de ce genre, qui date
du xv° siècle, et représente une tète d'homme coiffée d'un bonnet!.
Ces salières sont faites en forme de hotte, avec couvercle s'abattant
de lui-même. Toutes les cuisines de campagne en possèdent encore
qui rappellent, par leur forme très-simple, ces ustensiles primitifs.
Quant aux salières de table, couvertes généralement jusqu'au
xvic siècle, elles étaient un des ornements du couvert ; assez gran-
des et posées devant les maîtres de la maison, elles étaient parfois sur
roues pour pouvoir être envoyées aux divers convives. Si ces con-
' Invent, ik Charles le Téméraire. ■
"- Celle salière l'ait animu-d'lun partie tir. la (wlleetinn du musûc 'te Cliiny.
et pouvaient parfois contenir plusieurs flacons. On les fabriquait
principalement â.Venisc, et ils passaient, en Occident, pour des ou-
vrages de Damas, c'est-à-dire d'Orient. Les vignettes des manuscrits
montrent parfois de ces vases larges, plats, de forme cylindrique,
ou triangulaire, dans lesquels sont placés plusieurs bouteilles ou
llacons. Une serviette recouvre le tout, afin do mieux maintenir la
fraiebeur de l'eau.
ROTISSOIR, s. m. Sorte de gril propre à faire rôtir les tranches
de pain qu'on mangeait avec le vin et des épices : « Ung rotissoir
u d'argent blanc, a rostir rôties, armoié au milieu des armes de
s Monseigneur, et de l'autre costé un fusil (briquet), et do l'autre,
«deux CC...'. »
ROULEAU, s. m. Chaufferette à mains (voyez cet article). On fabri-
quait des chaufferettes à main en forme de boule, cl aussi en façon
de cvlîndre.
sa
SALIÈRE, s. f. Récipient du sel de cuisine ou du se! dont on se
servait à table. Il y avait donc les salières a à pendre a la chemï-
« née », qui étaient celles de cuisine, et les salières « nefs, na-
« vettes <), petits vaisseaux qu'on posait sur la table. Les salières
de table étaient habituellement couvertes et même fermées à clef,
ainsi que les nefs, cadenas, dont souvent elles faisaient partie. Les
salières « à pendre » étaient habituellement de bois sculpté. M. le
comte de Laborde en possédait une très-belle de ce genre, qui date
du xv° siècle, et représente une tète d'homme coiffée d'un bonnet!.
Ces salières sont faites en forme de hotte, avec couvercle s'abattant
de lui-même. Toutes les cuisines de campagne en possèdent encore
qui rappellent, par leur forme très-simple, ces ustensiles primitifs.
Quant aux salières de table, couvertes généralement jusqu'au
xvic siècle, elles étaient un des ornements du couvert ; assez gran-
des et posées devant les maîtres de la maison, elles étaient parfois sur
roues pour pouvoir être envoyées aux divers convives. Si ces con-
' Invent, ik Charles le Téméraire. ■
"- Celle salière l'ait animu-d'lun partie tir. la (wlleetinn du musûc 'te Cliiny.